Les monuments aux morts de la Première Guerre mondiale, présents
dans toutes les communes de France, à l'image du tombeau et de la
flamme du soldat inconnu symbolisent le souvenir national d'un conflit militaire
sans précédent par son ampleur et ses deuils, mais de type
classique entre États.
Le second conflit est traversé par une dimension idéologique
majeure.
Face à l'idéologie barbare de domination de l'Allemagne hitlérienne
et de ses alliés, les États et les peuples se sont dressés
pour la défense de la liberté et les droits de l'homme.
Lors de la Deuxième Guerre mondiale, après l'armistice de
juin 1940, ceux qui poursuivent le combat, à l'extérieur autour
du général de Gaulle et de la France libre, ou à l'intérieur,
sont des volontaires et des rebelles.
En métropole, ces hommes volontaires, sont des soldats sans uniforme.
Ils sont français mais aussi immigrés ou étrangers.
Nombreux sont des jeunes et des femmes. Dans l'ombre de la clandestinité,
ils mènent une guerre nouvelle, la Résistance. Sur tout le
territoire national, ils affrontent un ennemi (l'occupant nazi et l' État
français) sur tous les terrains qu'il occupe : militaire, économique,
politique, idéologique. C'est une guerre totale contre l'oppression
établie par l'Allemagne nazie, ses alliés, ses complices.
Ce combat livré, au coeur même du dispositif ennemi, nécessaire
et décisif pour la libération de la Nation et la reconquête
de ses libertés, a dû faire face aux appareils répressifs
de l'occupant et de l' État français de plus en plus liés
dans la collaboration.
Plus de 140 000 déportés : 76 000 juifs victimes de la
persécution raciale ; 65 000 « politiques » essentiellement
des résistants. Dans toute la France des milliers d'autres sont torturés,
fusillés, mas-sacrés dans les prisons et les camps. Sont réprimées
toutes les actions qui vont à l'encontre des objectifs de l'occupant
et du gouvernement de Vichy, dans tous les domaines de la vie sociale (confection
de presse clandestine; organisation de manifestations, de grèves,
de sabotages; actions de démoralisation et de renseignements ...).
L'aide aux persécutés et le soutien à la Résistance
sont eux aussi toujours sanctionnés. Dans les mois qui précèdent
la Libération cette répression s'alourdit considérablement.
Les exécutions de maquisards pris les armes à la main se multiplient,
les massacres de populations civiles, considérées comme complices
de la Résistance, se développent sur tout le territoire. Oradour-sur-Glane
en est l'exemple symbolique.
Au lendemain de l'effondrement national de l'été 1940,
les Français vont relever d'une double autorité
· Autorité militaire allemande en zone occupée,
exercée par le M.B.F. (Militarbefehlhaber im Frankreich). Il siège
à Paris à l'hôtel Majestic, relayé par des Kommandantur
dans les villes et les régions.
Le M.B.F.édicte des ordonnances; utilise ses propres services de
police comme l' Abwehr (contre-espionnage) , la Feldgendarmerie (police
militaire de campagne). Les coupables sont jugés par les tribunaux
militaires.
. L' « État Français » dont le gouvernement
siège Vichy, mais qui administre la France entière (sauf
les trois départements de l'Est annexés et la zone interdite
(Nord-Pas-de-Calais) où son autorité est plus limitée.
Toutefois, l'occupant peut s'opposer à une décision de Vichy
s'il l'estime contraire à ses intérêts.
Gouvernement autoritaire, le gouvernement légifère sous -contrôle.
Il renforce considérablement les services de police, surtout de la
police politique (R.G. Renseignements Généraux), avec leurs
B.S. (Brigades Spéciales). Il s'efforce aussi d'utiliser des
services de 1' armée d'armistice.
Le système de l'internement, par simple mesure administrative, sans
jugement, dans des camps spéciaux, peut frapper largement les "suspects"
.
La répression répond aux objectifs fondamentaux
de l'une et de l'autre de ces autorités. Ils apparaissent nettement
dès le début.
===> Pour l'occupant : la guerre qu'il mène est le souci
premier.
- La répression frappe naturellement ceux qui aident les adversaires
du Reich (réseaux de renseignements, auteurs d'actions dirigées
contre la Wehrmacht)
- Mais, plus largement, l'occupant veut utiliser au maximum les ressources
du pays pour les besoins de la Wehrmacht et de 1'économie de guerre
allemande . Il faut donc obtenir la docilité des Français,
les priver de tout moyen d'expression et d'action. Les ordonnances rendent
passibles du tribunal militaire l'exercice de toutes les libertés
républicaines.
====> Pour l' Etat Français, c'est la Révolution Nationale
qui est la tâche fondamentale : l'établissement sous l'égide
du Maréchal, d'un régime autoritaire qui supprime la République
et restructure la société selon un ordre hiérarchique.
La répression frappe tous ceux qui s'opposent à la Révolution
Nationale présentée comme la condition du redressement français
: ils sont l'Anti-France . On y trouve pêle-mêle Gaullistes,
hommes du Front Populaire, communistes, syndicalistes, francs-maçons
étrangers et juifs.
Dès le début, les liens existent entre les deux types de répression.
- Parallélisme, en premier lieu, la suppression de toutes les libertés.
- D'après l'armistice, les fonctionnaires français doivent
collaborer avec les autorités allemandes pour faire respecter les
réglementations allemandes.
La répression va s'accentuer de plus en plus avec l'évolution
générale de la guerre et le développement de la Résistance.
l'occupant
A l'appareil militaire, s'ajoute, à partir du deuxième semestre
1941, la Police Politique nazie: le S.D. (Sicherheitsdienst : police secrète
d'Etat) auquel on donne généralement le nom de Gestapo ( à
l'origine du système répressif dès 1933 en Allemagne).
Le S.D. est présent dans toutes les régions sous la forme
de Commando (K.D.S.). Il est entièrement pris en main par la S.S.
(Schutzstaffel), formation d'élite du parti nazi. A partir d'avril-mai
1942 le S.S. Oberg dirige l'ensemble des polices allemandes en France.
Les méthodes de répression se renforcent :
- Les condamnations à mort des tribunaux militaires se multiplient
( « Avis » ).
- Les autorités militaires appliquent le système des otages,
souvent tirés des camps d'internement de Vichy : première
grande fusillade, près de 100 otages, le 22 octobre 1941 (à
Châteaubriant--Nantes); le 23 (à Bordeaux).
- A partir de fin 1941. la déportation dans les camps de concentration
nazis est utilisée comme moyen de répression, en même
temps que sont organisés les premiers convois de juifs.
- Dans la deuxième moitié de 1943, la Wehrmacht interne directement
sur le terrain.
* Développement de l'appareil policier
_ surtout R.G. et B.S. dans toute la France
_ création d'un corps spécial, les G.M.R. (groupes mobiles
de réserve)
- polices spécialises: police antijuive; police anticommuniste; service
des menées antinationales, etc...
* Développement de polices parallèles issus de groupements
fascistes. La principale, la Milice, devient, le 30 janvier 1943, une organisation
légale chargée de participer activement au redressement politique
social, économique, intellectuel et moral de la France .
* Des Justices d'exception s'ajoutent l'appareil de justice ordinaire, surtout
les Sections Spéciales créées en août 1941 pour
juger les communistes et les anarchistes , puis tout ce qui est baptisé
« menées antinationales » .
* En 1944, l'Etat Français n'est plus qu'un État policier
où règne la Milice, dont le chef Darnand est nommé
responsable au maintien de l'ordre.
La Collaboration devient de plus en plus étroite, à
partir de 1942. Les accords entre Oberg et Bousquet (secrétaire général
de la police de Vichy) harmonisent l'action des polices allemandes et vichystes
dans toute la France. Cette collaboration donne à la lutte contre
la Résistance une redoutable efficacité (travail en commun
des R.G. et de la Gestapo) -, elle permet aussi d'accélérer
la mise en oeuvre en France du processus conduisant au génocide des
juifs.
A partir du printemps 1944, la répression prend un caractère
terroriste et une dimension de masse. G.M.R. et Milice combattent aux côtés
de la Wehrmacht contre les maquis. C'est le temps des assassinats individuels
et collectifs, des atrocités et des massacres dans la population,
considérée comme complice de la Résistance.
Ainsi que le rappelle l'étymologie, il n'est de résistants
et de Résistance qu'en réaction à une situation imposée
et refusée.
A partir de 1'été 1940, tout habitant de la France est confronté
une situation inédite : la défaite, l'occupation et la partition
du pays au cours d'un conflit dont l'enjeu n'est pas la énième
révision d'un statu quo antérieur. Par la guerre totale qu'ils
ont déclenchée, l'Allemagne, l'Italie et le Japon entendent
établir à leur profit un Ordre Nouveau mondial caractérisé
par l'asservissement et la destruction de nations entières. Domaine
réservé de l'Allemagne nazie et accessoirement de l'Italie
fasciste, l'Europe est l'objet d'un pillage systématique de ses ressources
matérielles et humaines; oppression qui s'accompagne de l'extension
des méthodes de gouvernement hitlériennes et des applications
de l'idéologie raciste meurtrière justificatrice de la conquête.
Ennemi héréditaire de l'Allemagne, et donc à terme
vouée disparaître, la France est, dans l'immédiat des
plans de guerre nazis, une pièce maîtresse dont l'utilisation
est la clef du succès de la croisade antibolchévique destinée
à détruire l' Etat soviétique. En conjonction avec
ce projet, le gouvernement français, présidé par le
maréchal Pétain, ordonne l'arrêt des combats, signe
une convention d'armistice le 23 juin 1940 et, par une politique de collaboration
active, s'efforce de convaincre l'Allemagne nazie qu'elle n'a pas de meilleur
allié que la France. Sous le couvert de Révolution
Nationale, l' Etat Français soumet la population à un régime
dictatorial soucieux de la participation de la France à la construction
de l'Europe hitlérienne.
Dans ces conditions, il n'est pas un seul point du territoire français,
pas un atome du corps social, pas une dimension de la vie des populations
qui échappe aux poids de l'occupant et de ses relais. En même
temps les formes prises par cette oppression ne cessent de varier dans un
espace compartimenté (zone « annexée », « interdite
» , « occupée » , « zone dite libre » ,
etc ... ), et selon une chronologie « étroitement tributaire
des événements militaires (débarquement allié
en Afrique du Nord, bataille de Stalingrad, etc ... ). A la fois potentiellement
une et nécessairement plurielle, la Résistance est ainsi contrainte
de tenir et de coordonner des fronts aussi multiples que mouvants.
En outre, l'effondrement des institutions républicaines et le détournement
de la légalité et de l'appareil d'Etat au profit de Vichy
prive cette Résistance de points d'appui matériels et moraux
essentiels. Ainsi, les premiers refus sont-ils le plus souvent portés
par des individus isolés - Parti communiste excepté - , dont
l'entrée en action fait progressivement boule-de-neige. Naissent
ainsi des formations originales - Mouvements et réseaux -, qui forgent
leur identité dans le combat résistant, sans s'arrêter
aux classiques clivages sociaux, politiques et culturels. Tous sont également
contraints de puiser la légitimité de leur action dans cette
action elle-même, continuellement battue en brèche par une
propagande adverse qui presente les résistants comme des agents de
1'étranger et/ou des terroristes .
par la propagande
Le front idéologique et politique est l'un des premiers occupés,
car les plans du IIIème Reich comme ceux de Vichy exigent la docilité
des Français - d'où une mise en condition impitoyable excluant
l'expression de toute pensée libre. Faire entendre leur voix, dissiper
illusions et mensonges pour convaincre est donc un objectif essentiel des
résistants. Graffiti, papillons, tracts et journaux clandestins mobilisent
pendant toute la durée de la guerre les militants de tous milieux
et les professionnels de 1' écrit - écrivains, journalistes,
dactylos, tireurs à la ronéo, imprimeurs, etc... Les lourdes
pertes subies dans ce secteur attestent de l'importance de ce travail.
par la lutte syndicale.
Le front économique et social est lui aussi essentiel. La France
doit être l'un des principaux fournisseurs de la machine de guerre
hitlérienne, ce qui implique pillage et exploitation du pays. Les
limiter c'est empêcher que l'économie française tourne
plein rendement au profit de l'occupant, c'est aussi défendre les
intérêts matériels d'une population privée de
tout. D'où l'importance des actions animées par le mouvement
syndical et les formations socio-professionnelles résistantes - notamment
les groupements féminins. Soucieuses d'empêcher tout ce qui
pourrait compromettre le bon fonctionnement de l'appareil productif français,
les autorités occupantes et vichystes répriment durement actes
de sabotage, mais aussi lockouts, grèves et manifestations revendicatives
- en particulier ouvrières et paysannes.
Résister dans le cadre de son métier.
Plus largement, c'est l'activité professionnelle de toute la population
qui fonctionne comme enjeu, lieu et source privilégiés de
résistances : enseignants, écrivains, artistes luttant contre
les attaques portées à la culture française, tant par
Vichy que par l'occupant -, médecins alarmés par la destruction
physique de la nation (terme choisi par le programme du CNR) ou se risquant
à soigner les soldats sans uniforme, etc... Et jusqu'au sein de l'appareil
répressif que juristes et agents des forces de l'ordre s'efforcent
de faire dysfonctionner. Autant d'actions dont l'accumulation concourt à
briser les liens entre l' Etat Français et la société
civile, à asseoir la légitimité et l'autorité
des organisations de la Résistance dans la population, à reconstruire
en résistance la vie nationale elle-même.
par l'action militaire.
Bien que décisif, le front militaire n'est pas au départ le
plus important et il ne se renforce que progressivement. Ses combattants
ont chacun leur spécificité: engagés volontaires dans
les Forces Françaises Libres de de Gaulle -, partisans de la guérilla
organisés dans les Francs-Tireurs et Partisans ou dans les Groupes
Francs réfractaires au Service du Travail Obligatoire devenus maquisards
-, recrues de l'Arme Secrète préparant le jour J -, officiers
de l'armée d'armistice affiliés à l'Organisation de
Résistance de l'Armée -, sans oublier les agents de renseignement
rattachés aux services anglo-saxons, ceux de la France Libre ou aux
réseaux des Mouvements.
par le secours aux évadés, aux victimes de persécutions,
aux aviateurs abattus, etc...
Individuelles ou organisées, les actions de solidarité sont
une dimension permanente du combat résistant : aide aux prisonniers
de guerre; mise en place de filières d'évasions ou de passages
aux frontières -, aide aux victimes des persécutions antisémites,
racistes et xénophobes, aux résistants internés et
à leurs familles -, secours procurés aux réfractaires
au Service du Travail Obligatoire ; approvisionnement des maquisards, etc...
Le résistant n'est pas un être abstrait. Chacun réagit,
avec sa personnalité, contre ce qui lui apparaît insupportable
et le choix de s'engager dans l'action interdite est nécessairement
dicté par des motivations fondamentales, à la hauteur des
enjeux et des périls encourus. Chacun puise dans ses convictions
philosophiques, religieuses et politiques, dans ses engagements sociaux
antérieurs, les raisons d'entrer en résistance où l'on
risque sa vie.
On trouve en force, dès le début, ceux qui avaient compris
et combattu le danger que représentait pour les libertés et
l'existence même de la nation, le fascisme avec au premier rang l'Allemagne
nazie. Nombre d'entre eux ont participé aux actions antifascistes
de l'entre-deux-guerres, en particulier celles animées par les organisations
politiques et syndicales associées un temps au sein du Front Populaire.
Les valeurs de gauche sont donc un puissant fondement de l'action résistante.
Elles lui donnent son double contenu de défense des libertés
et du progrès social, inséparables de la défense de
l'indépendance nationale. Ce sont ces principes que retiendra le
programme d'action du Conseil National de la Résistance. Toute la
gauche n'entre cependant pas en résistance, certains de ses éléments
rejoignent même le vichysme, voire la collaboration.
D'autres Français, qu'on ne peut classer à gauche, sont, eux
aussi, debout dès le début contre l'ennemi. Ils n'ont pas
participé au Front Populaire - voire ils l'ont combattu -, mais ils
ont pris conscience du danger majeur que représentait l'Allemagne
nazie pour la France. Ils ont désapprouvé la politique d'
apaisement face aux agressions des États fascistes et notamment les
accords de Munich. En 1940, il leur est impossible de supporter l'humiliation
de la défaite et l'abaissement national que constitue la capitulation
du gouvernement en place. Parmi eux, des officiers d'active ou de réserve
qui considèrent comme de leur devoir de continuer la guerre contre
l'Allemagne en reconstruisant une armée, à l'extérieur
ou à l'intérieur, ou en aidant les armées alliées.
Cette tendance est amplifiée par les événements de
l'automne 1942 : l'occupation allemande de la zone sud font disparaître
les illusions sur la oit-disant fonction protectrice du régime de
Vichy et sa capacité à préparer la revanche.
De même, malgré l'engagement de l'Eglise catholique aux côtés
du régime pétainiste, des petits groupes entrent immédiatement,
en tant que chrétiens, dans le camp de la Résistance. Ils
dénoncent l'incompatibilité entre la foi chrétienne
et le fascisme, ils s'emploient mobiliser des milieux portés par
leurs convictions religieuses à combattre la barbarie de l'ennemi,
par exemple les grandes persécutions antisémites de l'été
1942.
Croyants et non-croyants, gens de gauche et gens de droite , dans la diversité
de leurs trajets, tous ces combattants volontaires ont exprimé cet
esprit civique de responsabilité individuelle envers la collectivité
dont s'est nourri la Résistance et à travers elle, la plupart
des grands courants de pensée philosophiques, religieux et politiques.
La situation du témoin avant guerre
- Situation familiale.
- Situation scolaire ou professionnelle.
- éventuellement engagement politique ou associatif.
L'engagement dans une action de résistance
Les motivations de cet engagement.
Ce qui est apparu insupportable dans la situation de la France et pourquoi:
la présence d'un occupant (allemand ou italien) ;
l' État Français (Vichy) ;
les difficultés de la vie quotidienne -,
la suppression des libertés et la répression de la Résistance
;
les mesures xénophobes et antisémites -,
les menaces de réquisition de la main-d'oeuvre (Relève, STO)
;
l'occupation de toute la France en novembre 1942, etc ?
Les voies de l'entrée en Résistance
Par quel contact , Amis, collègues de travail, famille
Quelle(s) organisation(s) de Résistance ?
Maintien de l'appartenance à une organisation existante avant-guerre
et devenue clandestine ou entrée dans une organisation clandestine
n'existant pas avant-guerre (Mouvements, Réseaux ... ) ?
les actions de résistance
- Conditions de vie quotidienne et personnelle (légalité,
clandestinité : contraintes et risques) durant tout le temps de l'action
résistante ?
- Type(s) d'activité(s) résistante(s) et responsabilité(s)
? Faire raconter au témoin le plus concrètement possible cette
ou ces activités.
- Que savait-il des autres mouvements ou organisations de résistance
?
- Comment a-t-il vécu les combats de la libération en 1944
?
Eventuellement l'arrestation et la déportation
- Situation du témoin au moment de son arrestation
- Circonstances de l'arrestation : pourquoi, quand, où, comment,
par qui ?
- Conséquences de l'arrestation (interrogatoire, jugement, détention,
etc.).
- lieu et conditions de la détention
- lieu et conditions de la déportation
- Conditions de la libération
La mémoire de la résistance
- le témoin est-il membre d'une association de résistants
- ses motivations pour avoir accepté de témoigner
- quelles sont les valeurs qui justifient à ses yeux aujourd'hui
encore son engagement d'alors