Documents parus dans le quotidien espagnol "El Pais" (octobre
2005)
image satellitaire du détroit de Gibraltar localisant les deux
enclaves espagnoles de Ceuta et Melilla sur les côtes marocaines.
L'enclave de Ceuta et une coupe de sa "cloture de sécurité"
face au Maroc
L'enclave de Melilla et une coupe de sa "cloture de sécurité"
prise d'assaut par 600 migrants venus d'Afrique subsaharienne
La pression migratoire aux portes de l'Espagne (et donc de l'Union européenne)
dégénère en drame. septembre - octobre 2005
Chaque jour, au péril de leur vie, des cohortes d'immigrants
tentent de franchir les frontières de l'Europe pour fuir la misère
à laquelle ils se savent condamnés s'ils restent dans leurs
pays d'origine
Les tentatives de franchissement se sont multipliées depuis l'été.
Elles prennent un caractère tragique.
Nuit du 28 au 29 septembre 2005 :
Une tentative d'infiltration massive de clandestins dans l'enclave espagnole
de Ceuta, limitrophe du Maroc,
a fait cinq morts et 28 blessés.
Aube du 3 octobre :
Environ 350 immigrants clandestins sont parvenus à abattreune portion
de la clôture métallique séparant le Nord marocain de
l'enclave espagnole de Melilla, et 135 ont été blessés,
lors d'une tentative d'assaut massif "d'une agressivité inédite"
selon les dires de autorités espagnoles,
Nuit du 3 au 4 octobre :
Nouvelle tentative de passage en force de 5 à 600 migrants à
Melilla
Aube du 6 octobre :
Assaut d'un millier de migrants, violemment repoussés par les forces
espagnoles et marocaines. Six morts parmi les clandestins.
Selon le commissaire européen Franco Frattini "le La forteresse
s'est écroulée", il estime que l'Union ne peut plus s'opposer
à l'arrivée d'étrangers par « des fils de fer
barbelés ». La Commission étudie un « plan Marshall
» pour l'Afrique subsaharienne. La misère de la plupart des
pays de l'Afrique subsaharienne est le moteur de ces vagues de migrants
vers l'illusoire "Eldorado" européen. Une aide massive
pour le développement des pays "émetteurs" devrait
diminuer le nombre des candidats à l'émigration, d'où
l'expression "Plan Marshall".