Les regards des trois personnages de gauche nous dirigent vers le poète. Le regard du poète nous fait remonter vers le ciel, mais capté par le petit amour en vol, notre regard est ramené vers le trio de départ, et le trajet recommence.... |
. | Les lignes verticales dominent |
Ces lignes "dynamiques" sont compensées par des horizontales plus "statiques" (ligne d'horizon et zone de nuages ). Cela aussi contribue à l'impression de calme. |
Les diagonales sont aussi marquées, soulignées par les plis des vêtements et l'orientation des membres des personnages. Elles se recoupent sur la lyre d'Apollon. |
Ces
diagonales sont renforcées par des lignes qui leur sont parallèles.
Tout cela concourt à équilibrer le tableau et à accentuer
l'impression de calme. |
Ici
la section d'or n'a pas été utilisée pour mettre en
valeur un endroit précis de la toile mais pour structurer le tableau
en déterminant la place de chaque figure. Les divisions verticales sont particulièrement importantes. Elles isolent Apollon délimitant à gauche un arbre, le dos d'Apollon, le flanc gauche du petit amour debout; à droite en suivant le bord du manteau d'Apollon, son genou vivement éclairé, un pli parfaitement vertical de son vêtement, et enfin le bord extérieur de la pierre où il appuie son pied. |
La tête d'Apollon occupe le sommet d'un triangle isocèle particulièrement souligné. |