First show after the release of Vertigone and the long-awaited
tour that followed it. A very good concert. Some reactions,
in french.
LM :
un petit mot de paris pour vous raconter le concert du café
de la danse. en un mot: MAGNIFIQUE. un concert très
zen, des titres somptueusements interprétés,
1h30 de bonheur. l'ambiance etait tres intime, les lumières
toutes blanches et en même temps assez tamisées
mettaient en valeur la douceur de l'interpretation. nous
avons eu droit à un défilé des guitares
de Marc, une très belle collection ! tous le groupe
était heureux d'être present et cela se voyait.
(un Pierre extremement souriant !!).
Albéric :
Un assez bon concert a Paris.
Attention, je suis un fan "hardcore" du premier
album, et plutot pourfendeur du trop lisse 2e opus...
Donc plusieurs choses dans le desordre :
Ils ont du faire tous les titres du 2e album, et 6 du premier
(je crois). Ils n'ont pas fait White Star Line !!! les boules...
Les meilleures du live :
- Perfect Lover (batterie fantastique)
- Don't say you need love
- In a long Moan (vraiment bonne celle-la)
- Royalsucker
- Navajo Dream
- Une version tres interessante de Beautiful Day
- Une chouette version de She's so disco
Marc a une voix de folie, incroyable d'intensité,
à l'aise dans les graves et les aigus. Un batteur
fabuleux, extrêmement fin et subtil. Un contrebassiste
félin qui a la grosse classe.
Concert pas mauvais, un peu mou quand même. En gros
Venus devient un groupe tout acoustique, plus du tout rock'n
roll, plus du tout l'urgence du premier,
ils ont vieilli dans leur musique, plus cools...
J'ai quand même trouvé certaines chansons de
Vertigone meilleures que sur
l'album, avec des arrangements très (trop ?) fins.
Mais les 2/3 de Vertigone live on s'ennuie, c'est mou, limite
chiant...
Ca a conforte ce que je pensais, à savoir que les
chansons de Welcome écrabouillent les Vertigone.
Sentiment mitige donc, mais le live "The Man who was
already dead" surpasse aisément le concert du
Cafe de la Danse.
Florence :
Tentative de résumé du concert du café
de la danse: en effet, j'ai mis du temps à me remettre
et je ne suis toujours pas complétement remise.
Comment trouver les mots justes pour exprimer ce que je
ressent ?
C'est probablement la première fois que je suis déçue
tout en étant ravie.
Comment dire... En fait je suis déçue en comparaison
des prestations scéniques du groupe sur leur précédente
tournée (Je pense n'avoir jamais vu mieux avant et
crains de ne rien voir de semblable à l'avenir...).
Disons que Venus n'est plus Venus. La différence
est impressionante! J'ai entendu quelqu'un comparer son
émotion à l'écoute de Vertigone à
un chagrin d'amour et je suis assez d'accord. Je ne sais
pas si j'ai passé le concert à pleurer mon
ancien amour ou à m'extasier devant ce nouveau venu(s).
Je ne regrette pour rien au monde ce concert qui est à
mes yeux un des meilleurs de l'année et de loin!
Disons que leurs anciennes prestations atteignaient des
niveaux de 20 sur 20 (voire plus) et que celle-ci mérite
un 18 (c'est très con commme comparaison, je vous
l'accorde mais j'ai rien trouvé d'autre pour l'expliquer...).
Donc moins bien que le meilleur signifie quand même
"terrible".
Si on prend point par point, la "pression" qui
se dégageait de leur jeu était saisissante
: je n'ai pas les mots mais vous comprendrez. Mais leur
énergie d'"antan", leur force, leur folie
qui nous aurait fait interner avant est partie et j'ai peur
que ce ne soit définitivement...
J'ai retrouvé le même Pierre (la "banane"
en permanence) et à peu près le même
Christian mais Marc... Rien à voir. On dirait presque
qu'il s'est éteint; c'est effrayant. On dirait qu'il
est vide, vidé ... (ou plutôt moins "plein"
car il reste impressionnant!) . Même si son attitude
montre le contraire (je me trompe peut être complétement,
c'est ce que j'ai ressenti c'est tout).
Comme c'est bizarre de le voir si calme... Apparemment nous
n'aurons plus droit à Ballroom et White Star Line
(NNNOOONNN!!!!!!!!) et s'ils rejouent des chansons du premier,
l'état d'esprit est totalement différent.
Je parlais de tristesse mais selon Christian ce renouveau
leur fait du bien. Bref, je ne sais plus trop quoi penser.
En ce qui concerne le batteur, et contrairement à
la grande majorité du public apparemment, j'ai DETESTE
! En effet, techniquement il est impressionant. Mais quelle
tragédie! quel manque de finesse! on n'entendait
que lui, on ne voyait que lui et ses expressions crispées.
en comparaison avec Tom c'est le jour et la nuit ou plutôt
l'enfer et le paradis...
Tom effleurait la batterie, il la carressait avec amour,
mais lui joue avec une telle force et qui vient s'opposer
avec une telle violence à la perte d'énergie
du reste du groupe : n'est-ce pas contradictoire? Savez
vous qu'il n'a même pas écouté le premier
album? Apparemment pour repartir sur de nouvelles bases,
en un sens je les comprend mais quelle tristesse...
Enfin je lui souhaite quand même bonne chance et puis
sans lui il n'y aurait plus du tout de venus. Il faut savoir
ce qu'on lui doit mais bon...
Simon :
Pour moi, globalement un bon concert mais forcément
décevant pour qui les a vu en 1999/2000. Peut-être
à mettre aussi sur le compte de la première
date et la pression qui va avec ? J'essayerai de les revoir
dans quelques mois pour me faire une idée......et
pour ce qui est du batteur, même si j'adorais son
travail avec White Hotel, et que j'avais même comparé
son jeu à celui de Thomas, force est de constater
qu'il est loin d'atteindre son niveau ! Un manque cruel
de finesse vaguement compensé par quelques accessoires
(sa batterie est deux fois plus imposantes que celle de
Thomas.........comme quoi, avec peu on est obligé
d'en faire plus).
Donc voilà, cette transformation ne m'avait pas frappé
sur l'abum (que j'adore), mais Venus est effectivement un
nouveau groupe, et il faudra faire le deuil de l'ancienne
période pour pouvoir l'apprecier (car ça m'a
quand même l'air d'être un bon groupe :))
Emmanuel :
Le ton du Venus nouveau fut donné immédiatement
: d'une blancheur immaculée, virginale. Et sur ce
blanc éclatant du sol, du mobilier et du fond de
scène, les instruments s'épanouissent en profusion
: plusieurs guitares (dont une pour Christian qui quittera
régulièrement son violon), plusieurs pédales
d'effets (dont deux wah-wahs !) pour la contrebasse
de Pierre, une imposante batterie, plusieurs rangées
de claviers pour un pianiste présent tout au long
du concert. En petites touches, sans équivoque mais
avec sa délicatesse habituelle, Venus nous signalait
d'emblée que tout avait changé, que nous assisterions
à une nouvelle naissance. Vu sous cet angle, le blanc
s'imposait, effectivement.
C'était un excellent concert, tant le matériel
(les chansons de Vertigone) est formidable, la scénographie
très réussie, le groupe heureux d'être
là et impeccable dans son jeu... mais il faut reconnaître
que ça manquait encore d'une certaine étincelle,
à la fois plus intime (intimiste?) et plus tendue,
à laquelle Venus nous avait habitué par le
passé.
Le bémol de la soirée : le jeu de batterie
de Jean-Marc Butty, pour moi aussi. Avec un tel curriculum
(PJ Harvey, White Hotel), peut-être en attendions
nous trop... Ce jeu manquait désespérement
de nuances, tout y était toujours interprété
au même niveau, pas de montées/descentes, pas
d'accompagnement de l'humeur de la chanson, j'ai même
été presque choqué d'entendre à
quelques reprises la batterie jouer allégrement sur
un de ces passages où tout s'arrête sauf la
voix, et fragiliser ainsi l'équilibre du morceau.
Bref, un jeu de batterie très rentre-dedans, volontaire,
techniquement inattaquable, mais peut-être plus approprié
à un concert de classic-rock qu'au rock atmosphérique
et délicat de Venus.
Un concert très carré pour tous les musiciens,
un peu trop peut-être.. (le groupe est (magnifiquement)
accompagné aux claviers par un garçon que
je n'ai pas reconnu -- pas Jozef Dumoulin il me semble).
C'est d'ailleurs la bonne nouvelle : il est inévitable
que le groupe va progressivement prendre confiance, apprivoiser
à nouveau la scène, et enfin "se lacher",
individuellement et collectivement.
Quant à Marc, l'image qu'il donne en concert (à
ne pas confondre avec ce qu'il est réellement), m'impressionne
-- me touche -- beaucoup plus qu'avant. Certes on le sent
plus fragile, moins "blindé" par rapport
à ce que va lui transmettre le public, moins "star"
hautaine, mais pour moi c'est une grande réussite,
un vrai plaisir de le voir enfin à l'unisson, aussi
"accessible" que le reste du groupe. Et à
lire les interviews Dieu sait qu'on a dû lui reprocher
à l'époque sa froideur apparente.
Quelques morceaux m'ont vraiment beaucoup impressionnés
:
- Wanda Wultz, l'arrangement de scène est formidable,
et devrait réconcillier avec cette chanson ceux qui
ont pu comme moi avoir du mal au début
- Perfect Lover, version splendide
- Vertigone, très touchant
- Don't say you need love, la meilleure interprétation
que j'en ai entendu AMHA !!
- Kallenovsky, très très belle.
Gryzgy :
Venus en concert, des années que jattends ça
(environ 3). Avec tout le bien que jen ai entendu,
je trépigne dimpatience, et cest peut-être
pour ça je pense que je suis resté sur ma
faim avec de plus un paquet de petites doléances.
Premièrement, ils nouvrent pas la salle à
19h30 (heure affichée sur le billet) et pour couronner
le tout, il se met à grêler. Panique dans la
file dattente, dautant que juste devant la porte,
une gouttière se met à vider des tonnes deau,
on dirait une baignoire qui se vide.
Assis dans la salle cest déjà mieux
pour attendre. On nous fait poireauter encore un moment
jusqu'à 20h30.
Pas de première partie pour nous (ré)chauffer
après la douche ? Bon ok on sen fout, on est
venu voir Venus.
Le concert commence. Jentends comme des crépitements
dans la salle
électricité statique due
à léchauffement et la joie des quelques
400 personnes dans la salle ? Non, cest la grêle
dehors, elle résonne sur le toit
moyen moyen,
sauf quà certains moments ça collait
bien avec la musique ; ça na duré que
sur 3 chansons heureusement.
Dernière doléance, étant francophiles,
ils aurait pu en profiter pour parler avec le public. Il
y a eu une tentative après le « bonsoir »
à la fin du concert mais Marc cest fait couper
le micro.
A part ça le concert était impeccable, ambiance
de musique de chambre et lalbum Vertigone prend toute
sa dimension. On peut apprécier pleinement lassociation
rythmique contrebasse batterie. (Contrebasse que
je trouve dailleurs sous mixée sur le CD)
Perfect Lover prends alors des accents tribal lorsquil
sexcite sur ses baguettes, jai adoré.
Le son sur scène prend beaucoup de profondeur et
de volume et on peut apprécier pleinement la contrebasse.
Mais ou est passé White Star Line ???
Mention spéciale au contrebassiste qui vivait pleinement
linstant, en faisant lamour non pas avec le
public, mais avec son instrument.
Autre moment assez hilarant : la concentration du pianiste
lorsquil utilise son xylophone et tape avec application
avec ses petites baguettes dessus.
Bon concert dans lensemble, très intimiste
et prenant
et finalement : décevant, aillant
eu loccasion daller écouter Tom McRae
dans la même salle 5 jours après, la différence
ma paru énorme au niveau du son et de la charge
émotionnelle
à un point que je préfère
ne pas les comparer. (incomparable non plus avec le live
The Man Who Was...)
[merci à tous...]
Mais le plus important est : ALLEZ VOUS FAIRE VOTRE
PROPRE OPINION !!