The Tours :
 
  Café de la Danse, Paris - 02/04/2003  
 

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Happiness
Asia
Wanda Wültz
Perfect lover
Daystar
Vertigone
Navajo dream
A night with an angel
Million miles away
In a long moan
Beautiful days
She's so disco
Big waste ground
Sand dollar
Monster

[encore #1]
Don't say you need love (I know you do)
Kallenovsky
Royalsucker

[encore #2]
I'm the ocean
Surprise track !

 
  Ticket  
 

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  Notes & Reactions [fr]  
 

First show after the release of Vertigone and the long-awaited tour that followed it. A very good concert. Some reactions, in french.

LM :
un petit mot de paris pour vous raconter le concert du café de la danse. en un mot: MAGNIFIQUE. un concert très zen, des titres somptueusements interprétés, 1h30 de bonheur. l'ambiance etait tres intime, les lumières toutes blanches et en même temps assez tamisées mettaient en valeur la douceur de l'interpretation. nous avons eu droit à un défilé des guitares de Marc, une très belle collection ! tous le groupe était heureux d'être present et cela se voyait. (un Pierre extremement souriant !!).

Albéric :
Un assez bon concert a Paris.
Attention, je suis un fan "hardcore" du premier album, et plutot pourfendeur du trop lisse 2e opus...

Donc plusieurs choses dans le desordre :
Ils ont du faire tous les titres du 2e album, et 6 du premier (je crois). Ils n'ont pas fait White Star Line !!! les boules...

Les meilleures du live :
- Perfect Lover (batterie fantastique)
- Don't say you need love
- In a long Moan (vraiment bonne celle-la)
- Royalsucker
- Navajo Dream
- Une version tres interessante de Beautiful Day
- Une chouette version de She's so disco

Marc a une voix de folie, incroyable d'intensité, à l'aise dans les graves et les aigus. Un batteur fabuleux, extrêmement fin et subtil. Un contrebassiste félin qui a la grosse classe.
Concert pas mauvais, un peu mou quand même. En gros Venus devient un groupe tout acoustique, plus du tout rock'n roll, plus du tout l'urgence du premier,
ils ont vieilli dans leur musique, plus cools...
J'ai quand même trouvé certaines chansons de Vertigone meilleures que sur
l'album, avec des arrangements très (trop ?) fins. Mais les 2/3 de Vertigone live on s'ennuie, c'est mou, limite chiant...
Ca a conforte ce que je pensais, à savoir que les chansons de Welcome écrabouillent les Vertigone. Sentiment mitige donc, mais le live "The Man who was already dead" surpasse aisément le concert du Cafe de la Danse.

Florence :
Tentative de résumé du concert du café de la danse: en effet, j'ai mis du temps à me remettre et je ne suis toujours pas complétement remise.
Comment trouver les mots justes pour exprimer ce que je ressent ?

C'est probablement la première fois que je suis déçue tout en étant ravie.
Comment dire... En fait je suis déçue en comparaison des prestations scéniques du groupe sur leur précédente tournée (Je pense n'avoir jamais vu mieux avant et crains de ne rien voir de semblable à l'avenir...).
Disons que Venus n'est plus Venus. La différence est impressionante! J'ai entendu quelqu'un comparer son émotion à l'écoute de Vertigone à un chagrin d'amour et je suis assez d'accord. Je ne sais pas si j'ai passé le concert à pleurer mon ancien amour ou à m'extasier devant ce nouveau venu(s). Je ne regrette pour rien au monde ce concert qui est à mes yeux un des meilleurs de l'année et de loin!
Disons que leurs anciennes prestations atteignaient des niveaux de 20 sur 20 (voire plus) et que celle-ci mérite un 18 (c'est très con commme comparaison, je vous l'accorde mais j'ai rien trouvé d'autre pour l'expliquer...). Donc moins bien que le meilleur signifie quand même "terrible".
Si on prend point par point, la "pression" qui se dégageait de leur jeu était saisissante : je n'ai pas les mots mais vous comprendrez. Mais leur énergie d'"antan", leur force, leur folie qui nous aurait fait interner avant est partie et j'ai peur que ce ne soit définitivement...
J'ai retrouvé le même Pierre (la "banane" en permanence) et à peu près le même Christian mais Marc... Rien à voir. On dirait presque qu'il s'est éteint; c'est effrayant. On dirait qu'il est vide, vidé ... (ou plutôt moins "plein" car il reste impressionnant!) . Même si son attitude montre le contraire (je me trompe peut être complétement, c'est ce que j'ai ressenti c'est tout).
Comme c'est bizarre de le voir si calme... Apparemment nous n'aurons plus droit à Ballroom et White Star Line (NNNOOONNN!!!!!!!!) et s'ils rejouent des chansons du premier, l'état d'esprit est totalement différent.
Je parlais de tristesse mais selon Christian ce renouveau leur fait du bien. Bref, je ne sais plus trop quoi penser.

En ce qui concerne le batteur, et contrairement à la grande majorité du public apparemment, j'ai DETESTE ! En effet, techniquement il est impressionant. Mais quelle tragédie! quel manque de finesse! on n'entendait que lui, on ne voyait que lui et ses expressions crispées. en comparaison avec Tom c'est le jour et la nuit ou plutôt l'enfer et le paradis...
Tom effleurait la batterie, il la carressait avec amour, mais lui joue avec une telle force et qui vient s'opposer avec une telle violence à la perte d'énergie du reste du groupe : n'est-ce pas contradictoire? Savez vous qu'il n'a même pas écouté le premier album? Apparemment pour repartir sur de nouvelles bases, en un sens je les comprend mais quelle tristesse...
Enfin je lui souhaite quand même bonne chance et puis sans lui il n'y aurait plus du tout de venus. Il faut savoir ce qu'on lui doit mais bon...

Simon :
Pour moi, globalement un bon concert mais forcément décevant pour qui les a vu en 1999/2000. Peut-être à mettre aussi sur le compte de la première date et la pression qui va avec ? J'essayerai de les revoir dans quelques mois pour me faire une idée......et pour ce qui est du batteur, même si j'adorais son travail avec White Hotel, et que j'avais même comparé son jeu à celui de Thomas, force est de constater qu'il est loin d'atteindre son niveau ! Un manque cruel de finesse vaguement compensé par quelques accessoires (sa batterie est deux fois plus imposantes que celle de Thomas.........comme quoi, avec peu on est obligé d'en faire plus).
Donc voilà, cette transformation ne m'avait pas frappé sur l'abum (que j'adore), mais Venus est effectivement un nouveau groupe, et il faudra faire le deuil de l'ancienne période pour pouvoir l'apprecier (car ça m'a quand même l'air d'être un bon groupe :))

Emmanuel :
Le ton du Venus nouveau fut donné immédiatement : d'une blancheur immaculée, virginale. Et sur ce blanc éclatant du sol, du mobilier et du fond de scène, les instruments s'épanouissent en profusion : plusieurs guitares (dont une pour Christian qui quittera régulièrement son violon), plusieurs pédales d'effets (dont deux wah-wahs !) pour la contrebasse de Pierre, une imposante batterie, plusieurs rangées de claviers pour un pianiste présent tout au long du concert. En petites touches, sans équivoque mais avec sa délicatesse habituelle, Venus nous signalait d'emblée que tout avait changé, que nous assisterions à une nouvelle naissance. Vu sous cet angle, le blanc s'imposait, effectivement.

C'était un excellent concert, tant le matériel (les chansons de Vertigone) est formidable, la scénographie très réussie, le groupe heureux d'être là et impeccable dans son jeu... mais il faut reconnaître que ça manquait encore d'une certaine étincelle, à la fois plus intime (intimiste?) et plus tendue, à laquelle Venus nous avait habitué par le passé.

Le bémol de la soirée : le jeu de batterie de Jean-Marc Butty, pour moi aussi. Avec un tel curriculum (PJ Harvey, White Hotel), peut-être en attendions nous trop... Ce jeu manquait désespérement de nuances, tout y était toujours interprété au même niveau, pas de montées/descentes, pas d'accompagnement de l'humeur de la chanson, j'ai même été presque choqué d'entendre à quelques reprises la batterie jouer allégrement sur un de ces passages où tout s'arrête sauf la voix, et fragiliser ainsi l'équilibre du morceau.
Bref, un jeu de batterie très rentre-dedans, volontaire, techniquement inattaquable, mais peut-être plus approprié à un concert de classic-rock qu'au rock atmosphérique et délicat de Venus.

Un concert très carré pour tous les musiciens, un peu trop peut-être.. (le groupe est (magnifiquement) accompagné aux claviers par un garçon que je n'ai pas reconnu -- pas Jozef Dumoulin il me semble). C'est d'ailleurs la bonne nouvelle : il est inévitable que le groupe va progressivement prendre confiance, apprivoiser à nouveau la scène, et enfin "se lacher", individuellement et collectivement.

Quant à Marc, l'image qu'il donne en concert (à ne pas confondre avec ce qu'il est réellement), m'impressionne -- me touche -- beaucoup plus qu'avant. Certes on le sent plus fragile, moins "blindé" par rapport à ce que va lui transmettre le public, moins "star" hautaine, mais pour moi c'est une grande réussite, un vrai plaisir de le voir enfin à l'unisson, aussi "accessible" que le reste du groupe. Et à lire les interviews Dieu sait qu'on a dû lui reprocher à l'époque sa froideur apparente.

Quelques morceaux m'ont vraiment beaucoup impressionnés :
- Wanda Wultz, l'arrangement de scène est formidable, et devrait réconcillier avec cette chanson ceux qui ont pu comme moi avoir du mal au début
- Perfect Lover, version splendide
- Vertigone, très touchant
- Don't say you need love, la meilleure interprétation que j'en ai entendu AMHA !!
- Kallenovsky, très très belle.

Gryzgy :
Venus en concert, des années que j’attends ça (environ 3). Avec tout le bien que j’en ai entendu, je trépigne d’impatience, et c’est peut-être pour ça je pense que je suis resté sur ma faim avec de plus un paquet de petites doléances.

Premièrement, ils n’ouvrent pas la salle à 19h30 (heure affichée sur le billet) et pour couronner le tout, il se met à grêler. Panique dans la file d’attente, d’autant que juste devant la porte, une gouttière se met à vider des tonnes d’eau, on dirait une baignoire qui se vide.

Assis dans la salle c’est déjà mieux pour attendre. On nous fait poireauter encore un moment jusqu'à 20h30.
Pas de première partie pour nous (ré)chauffer après la douche ? Bon ok on s’en fout, on est venu voir Venus.

Le concert commence. J’entends comme des crépitements dans la salle… électricité statique due à l’échauffement et la joie des quelques 400 personnes dans la salle ? Non, c’est la grêle dehors, elle résonne sur le toit… moyen moyen, sauf qu’à certains moments ça collait bien avec la musique ; ça n’a duré que sur 3 chansons heureusement.

Dernière doléance, étant francophiles, ils aurait pu en profiter pour parler avec le public. Il y a eu une tentative après le « bonsoir » à la fin du concert mais Marc c’est fait couper le micro.

A part ça le concert était impeccable, ambiance de musique de chambre et l’album Vertigone prend toute sa dimension. On peut apprécier pleinement l’association rythmique contrebasse – batterie. (Contrebasse que je trouve d’ailleurs sous mixée sur le CD)

Perfect Lover prends alors des accents tribal lorsqu’il s’excite sur ses baguettes, j’ai adoré. Le son sur scène prend beaucoup de profondeur et de volume et on peut apprécier pleinement la contrebasse.

Mais ou est passé White Star Line ???

Mention spéciale au contrebassiste qui vivait pleinement l’instant, en faisant l’amour non pas avec le public, mais avec son instrument.

Autre moment assez hilarant : la concentration du pianiste lorsqu’il utilise son xylophone et tape avec application avec ses petites baguettes dessus.

Bon concert dans l’ensemble, très intimiste et prenant… et finalement : décevant, aillant eu l’occasion d’aller écouter Tom McRae dans la même salle 5 jours après, la différence m’a paru énorme au niveau du son et de la charge émotionnelle… à un point que je préfère ne pas les comparer. (incomparable non plus avec le live The Man Who Was...)

[merci à tous...]

Mais le plus important est : ALLEZ VOUS FAIRE VOTRE PROPRE OPINION !!

 
You won't tell me, I know it's hard
To keep your dream alive
Royalsucker
 
 
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