The Tours :
 
  Les Halles de Schaerbeek, Brussels (B) - April 10, 11& 12, 2003  
 

10/04 et 11/04 :

Happiness
Asia
Wanda Wultz
Perfect lover
Daystar
Vertigone
Navajo dream
A night with an angel
Million miles away
In a long moan
Beautiful days
She's so disco
Big waste ground
Sand dollar
Monster

[encore #1]
Don't say you need love (I know you do)
Kallenovsky
Royalsucker

[encore #2]
I'm the ocean (not played on April 10th)
Beautiful days

12/04 :

Happiness
Asia
Wanda Wultz
Perfect lover
Vertigone
Daystar
Navajo dream
A night with an angel
Million miles away
Big waste ground
Sand dollar
Beautiful days
She's so disco
In a long moan
Monster

[encore #1]
Don't say you need love (I know you do)
Kallenovsky
Royalsucker

[encore #2]
I'm the ocean
Beautiful days

 
  Ticket  
 

ticket

ticket

 
  Notes & Reactions [fr]  
 

Click to see some pictures taken during the friday concert.

Reactions (in French) :

Yannig :
J’étais hier soir (10 avril 2003) au concert de Venus aux Halles de Schaerbeek. Vraiment bien évidemment.. on sent moins la rage contenue qui semblait habiter toutes les prestations de la tournée « welcome to the… » ; on sent également l’absence de Thomas van Cottom (même si le remplacement est assurée brillamment et apporte une nouvelle orientation aux anciennes chansons…la section rythmique est véritablement différente !!!), mais le changement a du bon et semble faire partie de leurs revendications premières (je les a vu 4 fois et j’ai entendu autant de versions différentes de She’s so disco…hier soir, il l’ont terminée sur une reprise discrète de « light my fire » des Doors !!!!!!!!).. et c’est tant mieux !!!!

La set list semble avoir été sensiblement la même qu’à Paris, à quelques détails près.. et un détail important tout de même… Venus n’est pas monté seul sur scène, ils sont monté avec des enfants….ils ont en effet commencé par « Running at full speed » avec une choral d’enfant, très sympathique.. la chorale de Eeterbeek.. J’étais à côté de parents, émus… c’était sympa, les enfants étaient joyeux et détendus..

Cette chanson rendit l’atmosphère très chaleureuse, la présence des enfants, impressionnées mais efficaces dans leur prestation, incitant tout le monde à une mini ovation lorsqu’ils quittèrent la scène (à la fin de cette chanson donc)

Bref, j’ai eu l’impression de voir un groupe sensiblement différent, plus contenu, plus serein, mais toujours aussi enthousiasmant.

Ingrid :
19h30, nous voilà devant les Halles. Un p'tit couloir, avec des lumières rouges calfeutrées nous accueillent (après les grosses bases de l'entrée qui étaient fort sympatiques, d'ailleurs). Quelques personnes prennent en godet en attendant.

On rentre dans la salle. C'est la petite salle, pas celle qui est en cave, une autre. Plancher en bois, lumière agréable, petite musique doucette pour nous accueillir.

Pas encore grand monde, on a même de la place encore pour être tout devant. On s'installe, on s'assied sur la scène et on attend impatiemment.

Sur la scène, une contrebasse rouge pêtant, 6 guitares, un banjo, une batterie loin d'être pitchounette comme celle de Thomas (sans critique celle de Thomas, soyons clairs !), quelques amplis à lampes surmontés par une planche en bois, derrière, du matos mais on ne sait pas trop quoi. La set list est installée sur des vieux appareils à néon retournés. A gauche et à droite, dans fils gris métallisés et deux caisses entourées de tule et de néon kitsh avec je ne sais trop quoi dedans (en fait, c'étaient des lampes).

Des micros, dont un qui nous interpelle, Jean-Phy (bonjour M'sieur Phy) se demande même s'il n'y aura pas une choriste. Pourquoi pas ?

Il faut se battre avec soi-même pour ne pas regarder la set list... mais ayant résisté à celle des parisiens, je résiste tant bien que mal. De toute manière, je ne connais pas souvent les titres, que les plages (j'aime la 2, ou la 7...).

Il doit être environ 21h. Le concert est prévu pour 20h30... On sait qu'il n'y aura pas de premier groupe, les instruments sont déjà installés.

Les lumières s'éteignent. Salve d'applaudissement, on voit que le public est resté fidèle et impatient...

Christian arrive... avec derrière lui... 20 gamins de 6 à 12 ans environ, habillés en jeans et T-shirt rouge pour les gamins et T-shirt blanc pour les filles. Ouaaah, la salle est déjà à son comble alors que rien n'a commencé. L'invitation des gosses semble beaucoup plaire... Et les voilà partis, 20 gamins n'ayant pas
encore mué, les filles dans les graves et les garçons dans les aigüs et les tout mélangé. Ouaaah, quelle puissance, quel joie, quel plaisir.

Bon, je vous ai dit que je ne connaissais pas les titres mais c'est la chanson où Marc répète inlassablement la même phrase (2ème CD) ("Running at full speed", ndlr). Sur le CD, je trouvais celà répétitif, un "je ne sais quoi" qui manque. Et bien voilà, c'étaient les gamins qui manquaient.

Les gamins se font ovationner. La tension se fait sentir, les gens sourient, VENUS semble content du plaisir qu'ils nous ont donné sur cette seule chanson.

Le concert peut alors réellement commencer. ET QUEL CONCERT. Du Venus comme il me manquait tant, puissant, inlassable, magnifique.

Marc a la voix très posée, semble plus à l'aise (quoique tjs aussi torturé), il s'est laissé à des vocalises qui ont réellement plu car le public a réagit en applaudissant durant les chansons pour manifester sa satisfaction, sa surprise, son soutien. Il changeait de guitare quasi à chaque chanson, donnant un ton différent des albums. Il a aussi utilisé une sorte de piano qu'on met dans la bouche. Me souviens plus du nom? Ca a un son immmonde mais bien utilisé,
il donne un ton amusant. (un mélodica, ndlr)

Christian semble avoir découvert les plaisirs des guitares : une 12 cordes (comme dans In the Port of Amsterdam) et une 6 cordes. Son violon n'est pas
oublié, juste moins utilisé.
Et Pierre, aaaaah, Pierre, souriant au possible, craquant et super classe dans son p'tit pantalon gris, tout petit derrière sa contrebasse rouge vif. Il nous a fait des p'tits pas de danse durant les chansons, pas voulu mais il était tellement dedans qu'il avait besoin de bouger même en jouant. Il maîtrise à merveille son instrument, s'est muni de quelques pédales. Quelques sons qui sortaient était réellement inclassables, proches du violon (sur le CD, je pensais même que c'était Christian). Comme on était au premier rang, on pouvait même l'entendre s'exprimer.

Le batteur, quel talent ! Franchement, j'avais un peu peur en ayant lu les avis du concert à Paris. Ben non, il est présent, il a son style mais n'étouffe pas les autres instruments, au contraire. Il ajoute des tambourins à certaines chansons, parfois des grelots, même une vieille symbale toute rouillée et toute cabossée. La reprise de "In a long moan" était la seule où il prenait le pouls, où lui décidait du rythme à suivre. Un rythme envoûtant, proche d'une marche militaire. Comme celle des tambours de Barry Lyndon (pour ceux qui l'ont vu). Mes respects...

Derrière, en invité, un clavier, celui qui accompagnait marc en solo (je pense). Une très belle voix, un peu castra. Sur la première chanson du deuxième CD (j'vous l'disais...), c'est lui la voix off. Moi, je pensais que c'était une fille, et même la petite amie de Marc... Bon claviériste, un peu distant, un peu en retrait.

Une p'tite reprise de Jim Morrison (Light my fire), durant une chanson. Ca donnait très bien et ça faisait rire. An Pierlé est très douée pour faire ce genre de choses...

Royalsucker en guitare sèche, c'est possible ? Et bien oui ! On s'attendait à ce que ça pulse mais non, tout calme, Marc chantant merveilleusement bien. Et d'un coup, ça part et les spots dans la gueule.

Deux rappels (brrr, j'aime pas ça, moi mais bon, ça doit permettre d'évaluer le public). Des applaudissements à n'en plus finir, le public bruxellois est conquis ou reconquis ou jamais déconquis...

Dernière chanson, Beautiful Day version spanish. Sur la set list, il y avait aussi I am the ocean mais ils devaient être épuisés, ils ne l'ont pas faite... Marc, dans la première interprétation de Beautiful Day, à un moment a recommencé à chanter trop tôt. Il n'avait pas l'air content du tout de lui. Et nous, ayant vu ça, ben on applaudit pour l'encourager. Une large sourir éclaire son visage tout fatigué.

Un bon moment, rempli de tendresse, de joie, de surprise, de rock quand même, sisisi. J'ai adoré les gosses, ça m'a fait me souvenir que tous les concerts de Venus que j'ai vu (et il y en a sûrement bien plus que 10) ont tous leurs particularités : un groupe juif, une pièce de théâtre, un nouveau banjo, un concert avec un orchestre classique et des sopranos.

Je n'ai jamais douté d'eux, j'ai aimé tout ce qu'ils ont fait, je n'ai pas été déçue du deuxième album. Et j'ai aimé ce concert.

Pierre-Yves :
Bon, moi aussi je vais faire mon compte-rendu du concert, malheureusement (pour moi en tout cas) moins enthousiaste que celui d'Ingrid.

Alors voilà : arrivée aux Halles un peu avant 20 heures, ambiance tranquille, déjà du monde mais pas trop, y'a encore moyen d'être près de la scène, fort bien décorée d'ailleurs (voir mails précédents).

Vers 20h45, début du concert avec la surprise : le choeur d'enfants (l'Académie de musique d'Etterbeek) pour ouvrir le concert d'un très beau "Running at full speed".

Et ensuite je n'ai pas retenu toute la set-list mais j'ai été balancé entre bonheur d'entendre certain morceaux (superbe Wanda Wultz) et déception pour d'autres. Je pense en particulier à "Perfect lover" et à "In a long moan", transformé en marche militaire ! Egalement, petit couac au début de "Million miles away", tout le monde n'était pas bien ensemble...

Quant à Marc, il m'a vraiment surpris : quelle différence par rapport aux deux autres concerts de Venus que j'ai vus. Il faut dire que le contexte est bien différent de Dour 2000 les pieds dans la boue ou du Cirque Royal ! Mais quel changement quand même (et ceci n'est vraiment pas une critique !). Marc est maintenant vraiment posé, ne s'emportant plus vraiment mais maîtrisant totalement sa voix et toute l'émotion qu'il peut y faire passer. Pierre et Christian étant excellents quant à eux, chacun dans son style : Pierre prenant un réel plaisir à jouer et Christian nettement plus en avant qu'avant depuis qu'il est multi-instrumentiste. Et puis le claviériste (Boris ?), discret mais efficace.

Et puis les bonnes surprises : encore une version de She's so disco, enchaînée sur "Light my fire", une version étonnante mais réussie de "Royalsucker" et l'emploi de tous ces instruments moins courants (comme le mélodica, je pensais qu'il n'y avait que Dead Man Ray qui en utilisait encore :-) )

Les rappels quant à eux ont été excellents : premier rappel avec "Don't say you need love", "Kallenovsy" dans le noir en éclairant chacun à son tour et le deuxième rappel avec une version alternative de Beautiful Days, sans la mandoline mais avec une guitare à 12 cordes pour Christian...

Et voilà, bon concert mais déroutant par moment, surtout à cause du batteur, je me demanderai quand même toujours ce que tout ça aurait donné avec Thomas...

Jean-Philippe :
Jeudi soir (le 10/04), Venus aux Halles: grand concert.
Je n'ai pas grand chose a ajouter à tout les commentaires fait sur le concert, sauf que j'ai apprécié le moment intensément.

Observation personnelles:
- le batteur, je l'ai trouvé très bien: ni trop fort, ni trop en retrait. Il ne faut pas le comparer a Thomas, point! Continue ainsi Jean-Marc!!
- Marc chante divinement bien, et il peut ou il à encore cette folie en lui, il essaie seulement de la maîtriser plus ou mieux.
- Christian: excellent, mais je me trouvais tout près de Pierre, qui lui rayonnait le bonheur, et parfait avec cela.

Jeudi soir, je ne me rappelle pas avoir entendu toutes les chansons de la playlist (I'm the Ocean), et puis il ont fait des chansons qui n'étaient pas sur la playlist (Running at Full Speed - avec chorale - magnifique, chair de poule).

Ce que j'ai vraiment aimé: Royal Sucker, Kalenovsky, Asia, In a long Moan, Perfect Lover. En fait, toutes les chansons un peu plus rock. Toutefois, les chanson plus calmes ont pu démontrer leurs forces en live.

Allez, Venus, ce concert m'a convaincu une fois de plus!

Emmanuel :
Vendredi 11/04.
1ère partie : Giorgia Poli (oui, l'ex bassiste de Scisma, qui a composé le morceau I'm the ocean, et qui est restée très proche du groupe...) + Dave Macadam, chanteur/guitariste irlandais qui accuse son âge mais a l'air très sympa. Musique honnête, s'écoute bien.
En revanche, j'ai été très surpris par le bruit émanant de la salle durant
toute cette première partie : à l'exception des 5 ou 6 rangs les + proches
de la scène, le reste de la salle n'a pas cessé de discuter très fort, un
brouhaha incessant... Vraiment pas sympa.

Venus : concert indéniablement meilleur que celui de Paris. d'abord, ils sont chez eux, et ça se voyait vraiment, le groupe était beaucoup plus à l'aise.
La batterie était mixée plus en retrait qu'au CDLD, c'était plus approprié.

Setlist similaire, je crois. Ils ont joué I'm the ocean vendredi. Running at full speed d'entrée de jeu avec la chorale : excellentissime !
Le doublé Wanda Wultz (quel arrangement formidable !) suivi de Perfect
Lover est une tuerie indépassable.
In a long moan en marche militaire : désolé, pour moi c'est une vraie catastrophe. Le passage le moins réussi, la sensibilité de cette chanson est complètement perdue.
Le rappel Don't say/Kallenovsky/Royalsucker vraiment très très bien.

Les pupitres-projecteurs employés durant le concert, en fait c'est eux qui éclairent tout le milieu du concert, cette espèce de lumière faible et bleutée qui revient souvent. Il n'y a pas de projecteurs à ce moment-là.

Voilà, c'était moins "coincé" qu'à Paris (peut-être moins de journalistes aussi. ou tout simplement parce que ce n'est plus la 1ère date...), plus sympa à vivre, j'ai pu réellement "entrer" dans la musique à plusieurs reprises ; Marc est rayonnant, Christian et Pierre excellents, le clavieriste très talentueux.

 
  Notes  
 

Merci à Philippe R. pour la setlist du 12 avril.

 
You won't tell me, I know it's hard
To keep your dream alive
Royalsucker
 
 
contact out of breath : webmaster@outofbreath.net | this site 2001-2003