DJELMAKOFunambules,
danseuses, musiciens, le vieux port équilibre l'adéquation des cultures et
enrichi la nuit de son spectacle. Équilibre - Musique et danse. Vieux-Port,
Quai des Belges - Quai de la Fraternité
Présentation - Scénario 1857, une nuit de Noël naissait pas très
loin du Vieux-Port : Djelmako « le tonnerre qui gronde ». Etienne Blanc, de son
vrai nom, élevé par son oncle lequel fut dans sa jeunesse « Le roi des
tireurs Canadien ». Très vite le petit garçon apprend à marcher sur un fil et
à réaliser des prouesses dignes des grands artistes de cirque. Orphelin à 19 ans
il entame sa carrière de funambule aux allures de peau rouge et additionne les
exploits : traversée du port de Biarritz, de la Baie des Anges, du Vieux-Port,
du Parc des Buttes Chaumont et de celui de la Tête d’Or. Il triomphe lors de
l’Exposition Coloniale de 1906 à Marseille où on enregistre pour sa première
exhibition 125 000 entrées. Au début du XIXème siècle se présente à Marseille
une autre star de l’équilibre, Mme Saqui. Elle entre dans la cité en grande
pompe, dans un carrosse rutilant arborant fièrement les armoiries de Napoléon.
Marseille lui fait un accueil retentissant. Elle remplit le grand théâtre
(aujourd'hui l’Opéra) pour une longue série de représentations au cours
desquelles elle effectue des parties du répertoire de danse classique sur son
fil. Elle qui entrait en scène sur une chaise à porteur, s’appuyait si peu sur
son fil qu’elle donnait l’impression de voler. La scène de Djelmako raconte
la rencontre improbable entre ces deux personnages du même art : l’équilibre.
Mise en scène Dans un décor inspiré de l’imagerie amérindienne,
les
spectateurs vont frémir devant les exploits de Djelmako, interprété par Didier
Pasquette, funambule qui évolue à 10m au dessus de la scène. Un peu plus bas
sur un fil, Mme Saqui (Fabienne Teulières) danse. La rencontre en altitude
s’opère par l’intermédiaire d’un troisième artiste fildefériste (Ernesto). Sur le plateau, 50 danseurs, la « tribu » de Djelmako et la « cour
» de Mme Saqui, accompagnent les évolutions des personnages. De part et d’autre
de la scène des enfants apprennent les rudiments de l’équilibre.
Musique et chorégraphie Quinze minutes de spectacle : musique et
danse sont créés à partir de percussions amérindiennes (30 musiciens
amateurs). Très vite cette base rythmique prend de forts accents de modernité
pour finir sur un thème rap dédié à Djelmako, « l’indien de Marseille ».
Les costumes La création tourne autour des deux personnages
principaux : Djelmako et son costume de peau et de franges ; Madame Saqui, la
ballerine napoléonienne. Ces costumes sont déclinés et détournés pour les
danseurs et musiciens.
Le travail des amateurs La scène accueille une centaine d’amateurs
répartis en trois ateliers : danse, musique et fil de fer.
L’atelier musique développe un travail spécifique de formation sur les grands
tambours indiens. Le reste du groupe est composé de percussions et de
cuivres. L’atelier de danse se divise en deux groupes qui vont devoir
acquérir en 40 heures de répétition 15 mn de chorégraphie. Le travail sur le fil
concerne des enfants ayant déjà acquis les rudiments de l’équilibre.
Mise en scène : Michel Almon
Assistant mise en scène : Frédéric Gérard
Chorégraphie : Claude Aymon
Musique : Pascal Ferrari Guitariste de formation, Pascal Ferrari a
ensuite navigué dans divers groupes et compagnies comme Leda Atomica, Générik
Vapeur, et Ilotopie ou encore Les Balayeurs du Désert. Après une première
rencontre avec Michel Almon en 1998 lors de la fête de la Mer à Martigues, il
renouvelle cette collaboration à l’occasion de la « Massalia 2002 ».
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