Comprendre et cultiver

a) L'eau:

Mes premières orchidées étaient arrosées avec de l'eau de pluie, mais habitant Paris je devais profiter de mes séjours à la campagne pour en faire des réserves. comme je voyage en train j'y ai renoncé lorsque j'ai eu plus d'une dizaine de plantes.

J'ai ensuite utilisé un filtre à osmose inverse, qui donne de l'eau dépourvue de tout élément minéral. Cette eau est parfaite pour être utilisée dans un humidificateur, mais s'est révélée plus agressive vis à vis des racines que l'eau prise directement au robinet.

Je me contente donc maintenant de laisser "chambrer" l'eau pour qu'elle soit à la température ambiante et pour que le chlore ait le temps de s'évaporer. Aucune de mes plantes n'a l'air d'en souffrir.

b) La nourriture:

Etant moralement allergique aux produits chimiques, j'ai recherché d'autres méthodes pour apporter les éléments nutritifs, à savoir:
* Le "café-lombricompost": j'ai fabriqué un filtre avec une bouteille plastique trouée à sa base dans laquelle j'ai disposé une couche de gravier puis une couche de lombricompost, je verse l'eau en haut et la récupère en bas, chargée de particules.
* La tisane d'orties: je mets quelques poignées d'orties dans de l'eau bouillante, je laisse infuser puis je dilue dans cinq fois plus d'eau.

J'utilise ces deux méthodes pour l'arrosage, mais aussi en pulvérisation pour les plantes cultivées en épiphyte.

Elle est destinée aux plantes qui n'ont plus de raines, mais aussi pour multiplier les orchidées sympodes lors des rempotages en récupérant les anciens pseudo-bulbes.

Elle peut aussi servir pour offrir des cures de "thalassothérapie" en y mettant les différentes orchidées à tour de rôle.

Elle est composée d'un bac à réserve d'eau de 40 x 40 cm dans lequel j'ai disposé une bonne épaisseur de mousse bien humide, recouvert par un plastique transparent.

La photo ci-contre montre ce bac, le plastique étant ôté, avec une vanille en cours de "racinage".