PROMETHEE
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Les dépendances
Le hangar Le four, le fournil et son appentis

Le hangar

Cet édifice se compose de deux niveaux. Le premier donne de plain-pied sur le chemin vicinal et abrite l'atelier et la remise. Le second s'ouvre largement sur la cour. Il permettra d'accueillir trois véhicules lorsqu'il ne servira plus d'entrepôt pour les matériaux.

Le hangar en 1991

Si la robuste maçonnerie de ce bâtiment inspirait confiance, sa couverture de tôle rouillée et sa charpente en pin rafistolée entretenaient une inquiétude qu’enflait dangereusement le vent d’ouest.

Nous nous faisions des cheveux à l’idée que la tourmente puisse décoiffer le hangar. Aussi la réhabilitation de cet édifice fut jugée prioritaire.

 

Le hangar en coupe vu de l'ouest.

Le sous-sol du hangar vu du nord

Le hangar en 1997 habrite la Rover

Consulté dès le début de l’année, l’entrepreneur remit son devis deux mois plus tard. Selon lui, les travaux pouvaient débuter l'été suivant. De peur de le voir reporter cette échéance selon l’usage et la tradition, nous lui signifiâmes notre accord sur le champ.

En attendant, le bois qui avait été entreposé dans le hangar fut débardé, puis nous nous entreprîmes de démolir, casser et brûler. A notre grand étonnement, le toit de tôle résista vaillamment aux assauts des chevaux cabrés par l’effort. NDLR : ceux d’une Rover ancienne série 200.

La rénovation du hangar ne commença pas avant la fin de la belle saison et s'acheva alors que l'hivers s'annonçait. Flanqué d’un bel escalier de pierre qui conduit au jardinet et coiffé d’une souche de cheminée, le bâtiment a l’air d’une véritable habitation. La couverture une fois terminée, les maçons auraient souhaité placer un bouquet de fleurs au faîte de l’édifice, mais la nature n’en fournissait plus.

Une fois le hangar réhabilité, l'aménagement du sous-sol du bâtiment pouvait être entrepris. Ce dernier devait héberger le fantastique capharnaüm qui avait peu à peu envahi l’arrière cuisine.

Ce que nous nommions " cellier " était devenu un entrepôt d’outils et de matériaux où nous avions quelques difficultés à nous y retrouver. Afin de disposer d’un atelier digne de ce nom, il fallait d’abord assainir et mettre au sec ce sous-sol qui présente la particularité d’abriter une source. Nous avons donc curé et récuré sol et murs, réalisé une canalisation pour évacuer le trop plein, créé des fondations étanches avant d’élever le cloisonnement dudit atelier. La pose d’un châssis vitré, puis le transfert de l’établi et l’installation du petit poêle Godin finirent de consacrer ce lieu au génie du " bricolage ".

Cependant, la transformation de la partie " remise " avait été remise… à plus tard. Au printemps suivant, les travaux reprirent là où ils avaient été interrompus. Bientôt, outillage et matériaux trouvèrent tout ce qu’il faut pour se ranger : râtelier et barres " porte tout ".

Le hangar vu du sud en octobre 1993.

Le hangar en octobre 1993 flanqué d'un escalier

Le hangar et l'escalier extérieur en octobre 1993.

Dix ans plus tard, une rampe vient habiller l'escalier.

Juin 2004 : l'escalier intérieur s'est enclot à l'étage... et la cave cherche la fraîcheur à l'abris d'un mur au sous-sol.

Juillet 2004 : les portes des anciennes chambres de l'habitat ont été décapées et repeintes pour fermer un grand espace de rangement (a)ménagé dans l'angle formé par l'escalier 1/4 tournant.

Le four, le fournil et son appentis

Au premier plan, les appentis, au centre le four
et au fond la cuisine en 1991.

Le four et le fournil en 1991.

Projet d'aménagement et réalisation

 Le four en état de marche en juin 1994

De ces installations, seuls demeurent encore les murs de granite représentés ci-dessus ainsi que le four au centre et les piliers.

En juin 1994, le four fonctionne encore, mais plus pour longtemps, la voûte, déjà plate, ne tardera pas à s'effondrer.

Vu de l'est, le four et le fournil

De gauche à droite, le préau, le four et le fournil, vus du sud.

Vu de l'ouest, le préau et, au fond, le fournil.

Juin 2004 : la charpente redessinée par un homme du métier !

Juin 2005 : les travaux débutent par la reprise des murs en maçonnerie

Le mur pignon a été quelque peu rehaussé, alors que celui du bûcher a triplé de hauteur. Le mur en façade du four a été arasé.

Il y a dix ans que j'ai tiré les plans de ce que je découvre fin juillet 2005. Je n'en reviens pas. Mon rêve dépassé par la réalité !

Il s'agit maintenant de mettre le feu, de chauffer le four et d'enfourner le pain.

La mise à température : 240 dégrès demandés.

Nos premiers pains avant cuisson

Printemps 2006 : un muret de soutènement et 10 tonnes de déchet de carrière pour niveler le sol : 15 stères de bois trouvent un abri.

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