Les dépendances
Le hangar
Cet édifice se
compose de deux niveaux. Le premier donne de plain-pied sur le chemin
vicinal et abrite l'atelier et la remise.
Le second s'ouvre largement sur la
cour. Il permettra d'accueillir trois véhicules lorsqu'il ne servira plus
d'entrepôt pour les matériaux. |
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Si la
robuste maçonnerie de ce bâtiment inspirait confiance, sa couverture de
tôle rouillée et sa charpente en pin rafistolée entretenaient une
inquiétude qu’enflait dangereusement le vent d’ouest.
Nous nous faisions des cheveux à l’idée que la tourmente puisse décoiffer
le hangar. Aussi la réhabilitation de cet édifice fut jugée prioritaire.
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Le hangar en coupe vu de
l'ouest. |
Le sous-sol du hangar vu du nord |
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Consulté
dès le début de l’année, l’entrepreneur remit son devis deux mois plus tard.
Selon lui, les travaux pouvaient débuter l'été suivant. De peur de le voir
reporter cette échéance selon l’usage et la tradition, nous lui signifiâmes
notre accord sur le champ.
En attendant, le bois qui avait été entreposé dans le hangar fut débardé,
puis nous nous entreprîmes de démolir, casser et brûler. A notre grand
étonnement, le toit de tôle résista vaillamment aux assauts des chevaux
cabrés par l’effort. NDLR : ceux d’une Rover ancienne série 200.
La rénovation du hangar ne commença pas avant la fin de la belle saison et
s'acheva alors que l'hivers s'annonçait. Flanqué d’un bel escalier de pierre
qui conduit au jardinet et coiffé d’une souche de cheminée, le bâtiment a
l’air d’une véritable habitation. La couverture une fois terminée, les
maçons auraient souhaité placer un bouquet de fleurs au faîte de l’édifice,
mais la nature n’en fournissait plus. |
Une fois le hangar réhabilité,
l'aménagement du sous-sol du bâtiment pouvait être entrepris. Ce dernier
devait héberger le fantastique capharnaüm qui avait peu à peu envahi
l’arrière cuisine.
Ce que nous nommions " cellier " était devenu un entrepôt d’outils et de
matériaux où nous avions quelques difficultés à nous y retrouver. Afin
de disposer d’un atelier digne de ce nom, il fallait d’abord assainir et
mettre au sec ce sous-sol qui présente la particularité d’abriter une
source. Nous avons donc curé et récuré sol et murs, réalisé une
canalisation pour évacuer le trop plein, créé des fondations étanches
avant d’élever le cloisonnement dudit atelier. La pose d’un châssis
vitré, puis le transfert de l’établi et l’installation du petit poêle
Godin finirent de consacrer ce lieu au génie du " bricolage ".
Cependant,
la transformation de la partie " remise " avait été remise… à plus tard.
Au printemps suivant, les travaux reprirent là où ils avaient été
interrompus. Bientôt, outillage et matériaux trouvèrent tout ce qu’il
faut pour se ranger : râtelier et barres " porte tout ". |
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Le hangar vu du sud
en octobre 1993. |
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Le hangar et l'escalier
extérieur en octobre 1993. |
Dix ans plus tard, une rampe
vient habiller l'escalier. |
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Juin 2004 : l'escalier
intérieur s'est enclot à l'étage... |
et la cave cherche la fraîcheur à l'abris d'un
mur au sous-sol. |
Juillet 2004 :
les portes
des anciennes chambres de l'habitat ont été décapées et repeintes pour
fermer un grand espace de rangement (a)ménagé dans l'angle formé par l'escalier
1/4 tournant. |
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Le four, le fournil et
son appentis
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Au premier plan, les
appentis, au centre le four
et au fond la cuisine en 1991. |
Le four et le fournil en 1991. |
Projet d'aménagement et réalisation
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De ces installations, seuls demeurent encore les murs de granite représentés
ci-dessus ainsi que le four au centre et les piliers. |
En juin 1994, le four
fonctionne encore, mais plus pour longtemps, la voûte, déjà plate, ne
tardera pas à s'effondrer. |
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Vu de l'est, le four et le
fournil |
De gauche à droite, le préau,
le four et le fournil, vus du sud. |
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Vu de l'ouest, le préau et,
au fond, le fournil. |
Juin 2004 : la charpente
redessinée par un homme du métier ! |
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Juin 2005 : les travaux
débutent par la reprise des murs en maçonnerie |
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Le mur pignon a été quelque
peu rehaussé, alors que celui du bûcher a triplé de hauteur. Le mur en
façade du four a été arasé. |
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Il y a dix ans que j'ai tiré les plans de ce
que je découvre fin juillet 2005. Je n'en reviens pas. Mon rêve dépassé par
la réalité ! |
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Il s'agit maintenant de mettre le feu, de
chauffer le four et d'enfourner le pain. |
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Printemps 2006 :
un muret de soutènement et 10 tonnes de déchet de carrière pour niveler le
sol : 15 stères de bois trouvent un abri. |
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