DOSSIER SUR LE DESENCLAVEMENT DU CHABLAIS

"Une injustice faite à un seul est une menace faite à tous" - Montesquieu

 

Nous évoquons souvent le problème du désenclavement du Chablais.

Cela fait parti des nombreux sujets de discussions que nous entretenons lorsque nous nous réunissons ensemble.

Il s'agit d'un problème local récurent comme le relaye l'article ci-dessous.

 

De ce fait, notre section a élaboré un manifeste pour exiger un projet cohérent d'aménagement du territoire dans notre région.

Nous avons contacté les élus de notre appartenance et interpelé les responsables politiques dans ce domaine, afin de les alerter sur la situation actuelle pour qu'ils nous proposent leurs solutions (voir article de presse).


DOSSIER SUR LE TRANSPORT MARITIME LOCAL

METTRE FIN AU MONOPOLE SUISSE DE LA C.G.N. SUR LE LAC LEMAN

Nous voulons engager le débat d'idées sur l'avenir de notre région et nous situer au-dessus des débats politiciens et des querelles de personnes.

Notre préoccupation est l'avenir des habitants qui vivent dans notre région, dont l'hôpital d'Evian va être vidé de sa substance, dont la sécurité dépend du commissariat de Thonon, dont les perspectives d'emploi sur place sont insuffisantes faute de création d'activités, et d'Evian, où le tourisme de printemps et d'automne ne se développe pas assez, où une grande ouverture internationale doit être orgnanisée et où les transports collectifs se font rares au profit de la voiture.

A une époque où il est reconnu que les monopoles sont néfastes pour les consommateurs, la Compagnie Générale de Navigation (CGN), une société suisse, bénéficie d'une telle situation sans qu'à aucun moment le maire de la commune d'Evian, divers droite, ne s'en offusque. Les Eviannais, les frontaliers en particulier, sont victimes de ce monopole. Les prix des billets sont fixés par le CGN, à un niveau élevé, pour la raison simple qu'il n'y a pas de concurrence. En outre, ils sont établis en francs suisses, ce qui les rend trop coûteux pour les français. Une traversée et retour pour un couple dépasse 200 francs et revient encoure plus cher pour une famille. Les éviannais sont donc condamnés à l'automobile. Les nouveaux horaires qui fixent le dernier retour de Suisse à 19 heures 30, au départ de Lausanne, obligent les frontaliers qui travaillent tard à faire les trajets en voiture. Il s'agit d'un voyage qui dure une heure et quart à l'aller et autant au retour, soit deux heures et demie à ajouter aux horaires de travail déjà lourds en Suisse. Cela cause fatigue, pénibilité et pollution à l'heure où il faut favoriser les transports en commun à partir d'Evian par le train et le bâteau. Or si le Maire d'Evian, s'est occupé d'obtenir un bateau cher pour ramener les joueurs du Casino en Suisse après minuit les vendredis, samedis et dimanches, il n'a pas été question des frontaliers qui acquittent un abonnement coûteux pour un choix d'horaires qui se rétrécit avec la suppression du bateau de 20 heures 45. Cet été la CGN qui favorise Lausanne et Genève, a pratiquement privé la côte française des bateaux à vapeur qui constituent sa richesse et à laquelle nous sommes attachés. Trois trajets et retour, seulement, ont été assurés l'été dernier par les vapeurs, ces merveilles historiques du lac, avec "La Suisse" et "Le Rhône". "La Savoie" qui desservait Thonon et Yvoire, à l'heure du déjeuner à partir d'Evian avec retour à 14 heures 25, puis faisait l'après-midi, le tour du haut-lac jusqu'à 17 heures 30, un horaire commode pour les éviannais et les touristes, a été remplacé par le bateau à moteur le plus bruyant de la flotte. Il y a là quelque mépris pour les français de la région.

Il faut mettre fin au monopole de la CGN. Il est nécessaire de trouver une société française qui fasse fonctionner quelques bateaux sur la lac. Ils compléteraient les horaires de la CGN aux heures qui répondent aux souhaits des résidents de la côte française et des touristes qui y sont accueillis. Ils apporteraient la concurrence sans laquelle la CGN maintiendrait ses prix exorbitants sur les traversées. Il est donc nécessaire d'entreprendre une concertation avec les communes françaises riveraines pour faire aboutir ce projet. Il faut réviser les accords franco-suisses, qui comme les bilatérales, ont été négociées sans concertation avec les mairies. Nos relations sur Paris ne seront pas de trop pour obtenir la prise en compte des intérêts des Chablaisiens.

Si vous êtes intéressés par ce problème et d'autres, comme une politique de création d'emplois par l'implantation d'activités sur les bords des rives françaises du Lac Léman, ce qui réduira autant que possible le besoin d'aller travailler en Suisse, prenez contact avec nous, qui proposons de la politique autrement, proche des citoyens, sans les sectarismes politiciens. Vos idées seront les bienvenues, tout comme votre participation au sein de notre section.

 

--------------------------------------------------

[...] Comme l'atteste cet appel ci-après paru dans le quotidien régional...

- Article de presse : "Le Dauphiné" du 02 juillet 2001-

 

 

Retour