Gorban en Amérique


Dimanche 8 juin à 8h, soit 15 jours après avoir quitté Ponta Delgada,
Gorban, après avoir laissé Miquelon à tribord, entre en rade de Saint-Pierre ;
5 bateaux de la Grande Traversée y sont déjà en escale ; certains autres
en sont repartis ou ne s'y sont pas arrêtés ; une quinzaine sont encore derrière.

La chance veut que nous arrivions le jour même de la fête annuelle des marins :
messe solennelle...

... procession...
(on reconnaît Mme le Maire, M. le Préfet, ainsi que l'évêque qui mène la procession)

... et hommage aux marins péris en mer :

La plupart des embarcations de pêche (encore inspirées, pour certaines, des doris)
sont tirées au sec, chacune disposant de son chemin de planches et de son cabestan en bois

Une escale de 48h (occupée pour moitié à l'entretien du matériel) nous donne l'occasion de voir Saint Pierre...
sous ciel gris...

... sous la pluie...

... mais aussi sous le soleil, notamment pour repartir :
vue du port de Saint-Pierre

vue de l'Ile aux marins, en face du port

En quittant Saint-Pierre pour Terre-Neuve,
la route nous fait longer Miquelon :

Le bourg de Langlade :

Vue d'ensemble de Miquelon :

Une baleine nous accompagne ensuite pendant quelques milles :

En route pour Port aux Basques, nous quittons les eaux françaises pour les eaux canadiennes :

Nous longeons Terre-Neuve, où l'on aperçoit encore de larges plaques de neige :

Port aux Basques, à l'extrémité sud-ouest de Terre-Neuve,
marque l'extrémité nord du détroit de Cabot :

Gorban à quai à Port aux Basques:

Mais pourquoi la lecture du journal local semble-t-elle tant passionner l'équipage ?...

Peut-être parcequ'il attend que la pluie daigne se calmer...

Sauvetage d'un goéland qui ne peut plus ressortir de la caisse où son appétit l'a entraîné...

L'église anglicane de Port aux Basques :

En sortant de Port aux Basques, nous rencontrons le Bel Espoir, en train d'affaler ses voiles
pour entrer à l'Isle aux Morts. Sa conserve, le Rara Avis est un peu plus loin, à peine visible dans la brume ;
nous l'apercevrons le lendemain depuis notre mouillage, ayant repris sa route vers l'est :

Après Port aux Basques, pour les formalités d'entrée au Canada,
léger retour vers l'est jusqu'à Rose Blanche, petit port de pêche beaucoup plus attrayant...

...avec son phare historique, récemment restauré :

Une brève promenade dans les terres nous donne un aperçu des paysages de Terre-Neuve...

...où le printemps est arrivé aussi !

Nous quittons Terre-Neuve pour les îles de la Madeleine, alors que les prévisions nous annoncent
un vent de 25 noeuds, montant à 30 pendant une douzaine d'heures :
en fait le vent montera jusqu'à 45 noeuds (force 9)...

... et c'est sous grand-voile seule au bas ris que nous passerons l"île d'Entrée" des îles de la Madeleine :

L'île du Havre Aubert, avec son musée...

... et son village préservé de "la Grave"...

... est aussi le domaine des hérons :

L'île d'Entrée disparaît rapidement dans la brume...

... alors que nous quittons les îles de la Madeleine pour poursuivre la traversée du golfe du Saint-Laurent :

C'est encore sur une île que nous atterrissons : l'île Bonaventure, parc national, en face de Percé...

...qui conserve quelques anciennes habitations de paysans-pêcheurs de morue...

... et qui est le domaine d'une immense colonie de fous de Bassan :

Après toutes ces îles, nous touchons enfin le continent américain
par une courte escale au parc national de Forillon, dans la baie de Gaspé...

...qui permet un aperçu de la faune locale...

... et aussi de la vie à l'époque de l'exploitation de la morue :

Enfin, le 19 juin, nous atteignons Gaspé, notre destination finale, où nous attend un accueil particulièrement chaleureux.
L'accueil avait d'ailleurs déjà été très bon à chaque escale, occasion à ceux qui s'étonnaient de nous voir ainsi traverser l'Atlantique
de préciser que nous venions, avec plusieurs dizaines d'autres voiliers français, pour participer à la commémoration de la fondation de Québec.

Une journée avec soleil n'est pas de trop pout tout nettoyer, sécher, réparer...

Mais c'est avec des paysages encore marqués par la brume
(inhabituelle ici à cette saison, quoiqu'on en pense) que nous quittons le Canada

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