Vous avez effectué vos premiers pas en L1 samedi. Qu’est-ce que cela fait ?
Depuis samedi, je repense beaucoup à ces cinq minutes passées sur la pelouse de Gerland. Franchement, ce moment-là, ça ne se définit pas. C’est quelque chose que j’attendais depuis si longtemps et pour lequel je travaille depuis pas mal de temps. Il n’y a pas de mot pour expliquer ce que j’ai ressenti. En plus à Lyon, devant tant de monde.
Etiez-vous angoissé avant de rentrer ?
Déjà, être rentré en cours de jeu est super. Ce n’est que du bonus pour moi. J’avais passé toute la semaine dernière en sélection avec les moins de 19 ans et je ne pensais pas être convoqué dans le groupe des pros. Au début, rien qu’être sur le banc, c’est impressionnant. Tout va très vite, ce n’est pas le même monde. Il faut aussi essayer de faire abstraction du public. En tout cas, ça donne envie de retrouver tout ça rapidement.
Samedi, vous serez suspendu en raison d’un troisième carton jaune reçu contre Epinal, en CFA. Cela tombe plutôt mal, n’est-ce pas ?
Ce carton jaune, c’est une claque en pleine gueule car il était évitable. Ce week-end, en pro, il y avait un bon coup à jouer à mon niveau, et avec le CFA il y avait le derby contre Schiltigheim. Le positif, c’est que cette suspension va m’aider à grandir. Mais j’ai les boules et je ne peux m’en vouloir qu’à moi.
www.rcstrasbourg.fr, 2 novembre 2004