Contre-coup pour Carlier
.Après une saison 2006-2007 marquée par son « transfert » de Gueugnon (L2) à Clermont-Ferrand (National) puis une blessure au genou, juste après un doublé contre Pau, la guigne poursuit Rudy Carlier.
Le Saint-Quentinois, qui s'apprêtait à redécouvrir la L2 dans la peau d'un promu, a été victime d'un coup de coude à l'entraînement il y a deux semaines, un choc si rude qu'un traumatisme crânien « grave » a été diagnostiqué…
Depuis, l'ancien international jeunes souffrait de « maux de têtes et de vertiges » : « Je ne peux que courir à l'entraînement avec les autres blessés », expliquait-il en milieu de semaine « après deux journées difficiles ».
Rassurant
Un scanner et une IRM avaient été effectués mais aucun de ces examens n'avait permis de déceler la cause des troubles : « Il y aurait pu y avoir un caillot de sang ».
Hier après-midi, cette hypothèse a été finalement écartée et Rudy Carlier se voulait nettement plus optimiste après un second scanner passé en matinée.
« Le résultat est bon. Il n'y a rien. A priori, les douleurs étaient dues au contre-coup. Aujourd'hui, ça va nettement mieux ».
Si un électro-encéphalogramme de contrôle est prévu en septembre, l'Axonais devrait reprendre « avec le groupe » dès lundi.
Objectif : retrouver le fil d'une préparation prometteuse : « Le coach (Didier Ollé Nicolle) me faisait confiance. Il trouvait que j'étais en train de monter en puissance. Bien sûr, ces ennuis me perturbent mais j'ai toujours autant envie de réussir. Et je sais que j'y arriverai. Mes parents m'ont toujours enseigné que le travail payait et je n'aime pas décevoir les gens ».
Revanchard
Contrairement à ce qui a pu être écrit, Rudy Carlier n'a pas été transféré à Clermont et continue d'être prêté par le RC Strasbourg.
Mais l'international Espoirs (au Tournoi de Toulon) n'est pas dupe : « Il me restera une 3e année de contrat en Alsace mais on ne m'a même pas présenté le nouvel entraîneur (Jean-Marc Furlan). D'un autre côté, c'était logique que je reste à Clermont. Je cherche d'abord à avoir du temps de jeu et à me faire plaisir ».
En deux saisons qui l'auront fait passer du rêve (un but à Barthez au Vélodrome) à la réalité (de la L2 au National), l'impitoyable univers du foot a visiblement endurci le Saint-Quentinois (21 ans seulement)…
J.-P.P.
Un grand merci à Jean-Pierre Prault du Journal L'Union.