Carlier joker de luxe de Strasbourg
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Le RC Strasbourg doit son statut de leader invaincu à Rudy Carlier, son joker « espagnol »… Depuis deux saisons, malgré un but inscrit à Barthez au Vélodrome le 6 mai 2006 en L1, le Saint-Quentinois allait d'un prêt à un autre.
Jusqu'à un séjour régénérant en Galice, au Racing Ferrol. Si régénérant qu'à l'intersaison, Rudy Carlier s'imaginait découvrir la Liga ibérique.
Contrat oblige (encore une saison), le RC Strasbourg a préféré conserver son attaquant.
Ce dernier aurait pu traîner les pieds, mais il a joué le jeu, avec la récompense d'une titularisation pour les trois coups contre Montpellier.
Si l'Axonais n'a pas joué à Dijon, Jean-Marc Furlan a effectué un coaching gagnant, vendredi.
D'une « volée du plat du pied », Rudy a surgi au deuxième poteau dans les arrêts de jeu pour offrir au RCS un succès 1-0 devant Bastia.
L'écoute de Furlan
Le déclic ? Ce tête à tête « avec le coach » : « Furlan ne me connaissait pas. Je lui ai dit que comme on ne comptait plus sur moi, je cherchais des portes de sortie. Il m'a répondu : puisque tu t'entraînes, je te regarderai comme un autre joueur… ». Là où Papin avait « zappé » le pourtant international Espoirs, Jean-Marc Furlan a « pris le temps d'écouter » : « Je n'ai pas cherché le bras de fer. Ce n'est pas dans ma mentalité. Le groupe qui était là, ainsi que le coach ne m'avaient rien fait… ».
La récompense est tombée : « Comme ça se profile, je devrais rester à Strasbourg », conclut Rudy Carlier.
J.-P.P. Journal L'Union, 18 août 2008