Les anciens combattants de 14-18 de 
Plomodiern, fêtant en 1948 leurs 
soixantes ans
 
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monument aux 
morts, cliquer sur 
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Aller plus loin...

Pour aller plus loin sur le sujet, voici quelques sites Internet:


- l'histoire de 
deux jeunes vannetais de 21 ans dans la guerre, 

plus de 10000 noms et photographies d'hommes et de femmes cités,

- les travaux universitaires de 
Didier GUYVARC'H, maître de conférences
en histoire contemporaine à IUFM de Bretagne (Rennes),

-pour toute recherche sur 
les noms des morts : le site du ministère de la
Défense,

- l' 
Association bretonne de recherches et d'études historiques sur la 
Grande Guerre.
Comme tous les villages bretons, plus que n'importe quel village français, Plomodiern a beaucoup payé, pendant la première guerre mondiale et le mot de Louis-Ferdinand Céline conviendrait à ce sinistre épisode historique : "cette race bretonne qui donne et ne reçois jamais".
Or Guillaume SEZNEC, que le bagne éloignera de la seconde guerre mondiale, est le produit de cette histoire : au début du conflit, il a 36 ans, 40 à son terme. Du reste, l'Affaire Seznec a toujours occulté l'affaire des cadillacs, issues des stocks de l'armée américaine àprès le premier conflit mondial.
Le
monument aux morts, situé à l'entrée du cimetière, témoigne du sacifice d'un village qui, à l'époque, ne comptait guère plus de 2400 habitants : 151 morts pour la Patrie !
Certains chroniqueurs ont évoqué "un holocauste breton" soutenant le nombre de 240 000 morts bretons, chiffre marqué dans le marbre des Invalides à Paris, ainsi qu'au mémorial de Sainte Anne d'Auray. Aujourd'hui, les historiens semblent s'accorder sur le chiffre de 120 000 morts.
Quelqu'en soit le nombre de victimes, par delà la souffrance de trop nombreuses familles plomodiernaises, ce conflit alimentera longtemps les courants politiques : les républicains y trouveront la preuve indéfectible de la fidélié bretonne à la patrie française, tandis que les indépendantistes y puiseront la démontration du "tribu du sang".
De nombreux Plomodiernais, aujourd'hui âgés d'une cinquantaine d'années, se souviennent des "gueulles cassées" arrivant au village, quand il ne s'agissait pas de leur propre grand-père.
La saignée de 14-18
Guillaume SEZNEC
Cophyrit 2006 -  [ http://perso.orange.fr/guillaume.seznec ] - Gilles RENAUD - 1er juillet 2006 - Tous droits réservés -