Patrick Derrien est fonctionnaire d'Etat. C'est un défenseur de Guillaume, convaincu, qu'aujourd'hui comme hier, on ne peut pas condamner sans preuve. Pour Patrick, Guillaume paye, au village, sa trahison de la terre : un paysan n'abandonne pas sa terre pour le commerce, au bourg ! "Je suis persuadé que la conscience de Plomodiern a été très troublée par cette affaire et qu'elle le demeure. Les anciens ont disparu, il est temps de tourner la page. C'est aux élus de donner un signe fort. Je n'ai jamais été partisan d'une rue Seznec. C'est une Maison de Seznec, une Maison de l'Affaire qu'il faut créer".
Depuis longtemps il défend l'idée de créer, au village, un centre culturel, artistiqe et historique. Il aurait aimé que la municipalité se portât acquéreur de l'ancienne ferme qui se trouve en face de l'église et y consacre un espace permanent à l'Affaire. "La démarche, dit-il, doit être municipale. Les financements nationaux, régionaux et départementaux tomberont. Et puis, existe-t-il un plus beau geste, pour les descendants de Guillaume ?"