Maison de Toussaint-Pierre Rospape. 
Hier et aujourd'hui   (passer le cruseur)
Vue sur la maison Quillien, de la maison  Rospape 
Hier et aujourd'hui (passer le curseur)
Toussaint-Pierre Rospape, arrière-grand-père d'Olivier
la femme d'Hervé, habituée à nourrir les clients de la maréchalerie, décide de se lancer dans la restauration. Le grenier de la maison est réquisitionné. On chaule les murs et l'on dresse des bancs et des tables. Puis, la demande grandissant, au début des années 50, on loue ponctuellement le garage des Bidault. Il faut alors, avec des chars à ban et des brouettes, transporter victuailles et vaisselles. Le succès venant, on gravit un échelon et Anne-Marie loue la salle de Marie-Jeanne Quillien, avec parquet en bois s'il vous plaît ! Enfin, il faut franchir le pas et recevoir chez soi : Anne-Marie, en 1963, construit donc sa propre salle. "Je me souviens des premières noces, confie Marie-Noëlle Bellin, Les trois mariés étaient de la classe de Jos, mon frère, de 1935. Il s'agissait de Jean Perennes, de Jean Page Lagadven et de Jean Lotrou, qui travaillait chez Fernand Golhen. 250 personnes ! Ma mère a du casser le mur qui séparait le bistrot de la salle. Les noces à l'époque duraient deux jours. Le matin, nous servions gâteaux et charcuterie, café et vin. Ensuite avait lieu la messe de mariage
La maison Rospape figure parmi les rares maisons du bourg à ne pas avoir quitté le patrimoine de la famille, depuis le temps de Guillaume Seznec. Pour autant, elle ne se sera pas privée de révolutions!
En
1892, sur un terrain acheté aux Birrien, propriétaires de la plus grosse ferme du bourg, Toussaint-Pierre Rospape, arrière-grand père d'Olivier Bellin, construit à la fois sa maison familiale et sa maréchalerie. L'époque est encore aux chevaux. Avec son épouse, Anne-Marie Doaré (filles de Jean-Yves Doaré et de Marie-Louise Beuzen, originaire du Cap Sizun) ils gèrent la maison. Leur fils Pierre décèdera jeune. Corentin, lui, préfèrera hériter d'une somme d'argent. C'est donc Hervé, marié à Anne-Marie Le Ster en 1931, qui reprendra le flambeau paternel. Mais l'époque change et les chevaux se font de moins en moins présents : on ne ferre plus que le matin, puis deux matinées par semaine, pour ne plus le faire qu'occasionnellement. Il faut, à la famille Rospape, trouver une autre source de revenus. Sans jamais avoir été cultivateur, Hervé achète une ferme, à trois kilomètres du bourg : Kerascoet. Acquise auprès du riche propriétaire terrien Hugo Derville, elle sera, dans un premier temps louée aux Le Bris, pour être, dans un second temps, exploitée directement. "Je me souviens, raconte Marie-Noëlle Bellin, née Rospape, partir à vélo de la maréchalerie à la ferme, prévenir mon père qu'un cheval attendait d'être ferré". De son côté, Anne-Marie,
Maison Rospape
Guillaume SEZNEC
Cophyrit 2006 -  [ http://perso.orange.fr/guillaume.seznec ] - Gilles RENAUD - 1er juillet 2006 - Tous droits réservés - gillesrenaud@noos.fr