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FICHE TECHNIQUE - RESUME - CRITIQUE - BANDE ORIGINALE - ANECDOTES - BONUS - VOTRE AVIS

 

 

  Titre Original :  K-19, The

                        Widowmaker

  Titre Français: K-19, le Piège des

                        Profondeurs

  Pays: Etats-Unis

  Durée: 138 mn

  Réalisatrice : Kathryn Bigelow

  Scénaristes : Christopher Kyle

                      Louis Nowra

  Musique : Klaus Badelt

  Studio : Paramount Pictures

              New Regency Pictures
  Date de sortie du film : 2002

   Public : Tous Publics

 

Acteurs principaux:

 

 

Peter Sarsgaard

Vadim Radtchenko

Liam Neeson

Cap. Mikhaïl Polenin

Harrison Ford

Cdt. Alexeï Vostrikov

Christian Camargo

Pavel Loktev

 

 

 

 

 

   1961, le bloc soviétique et les Etats-Unis se sont lancés dans une compétition technologique et une course à l'armement acharnée destinées à assurer à chacun la suprématie sur son adversaire.

   Un peu distancé dans le secteur de la construction navale, l'U.R.S.S. cherche coûte que coûte à produire son premier submersible à propulsion nucléaire qui lui permettrait de rivaliser avec l'ennemi capitaliste.

L'inauguration du fer de lance de la flotte soviétique.

Sur le chantier de construction du K-19.

   Cependant la construction du futur sous-marin dirigée par Mikhail Polenin semble au point mort ce qui déplaît fortement au Kremlin. Le responsable du chantier est donc rapidement relevé de ses fonctions et est remplacé par le dynamique capitaine Alexi Vostrikov. Lorsque celui-ci arrive sur les lieux, un sentiment de consternation et de rage s'empare de lui: la mollesse, l'ivrognerie et le manque de motivation des ouvriers et des marins russes sont absolument inadmissibles. D'une main de fer Vostrikov reprend les rennes du chantier de construction en obligeant les employés à accomplir un travail phénoménal en un temps record.

   Comme il l'affirmera, il n'y a pas de temps pour le social, la discipline est la seule chose qui compte et en agissant de manière radicalement contraire à son prédécesseur, qui savait se faire aimer de ses hommes, un sentiment de révolte se fera rapidement sentir. Pour empêcher une mutinerie, Alexi gardera sous ses ordres l'ancien capitaine, et ce bien malgré lui.

 

   La construction du K-19, fleuron de la marine russe, s'achève tant bien que mal à l'été 1961. Son voyage inaugural peut enfin débuter, il aura lieu dans l'océan Atlantique.

   Mais les premiers vices de fabrication ne tardent pas à apparaître et la magie s'estompe d'un seul coup. Le 4 juillet, l'alarme résonne dans tout le sous-marin: une fuite dans le système de refroidissement du réacteur nucléaire vient de se produire transformant le submersible en une bombe atomique à retardement.

   Si tel était le cas et que la température au cœur du réacteur ne baissait pas rapidement, non seulement tout l'équipage serait réduit au néant, mais les États-Unis verraient sûrement là une offensive nucléaire de la part de l'U.R.S.S.

Pavel Loktev.

 

Tension entre le pacha et son second.

   Il faut à tout prix colmater la brèche, ce qui s'annonce presque impossible avec les moyens insuffisants dont ils disposent et l'intense radioactivité qui émane du compartiment réacteur. Le capitaine Vostrikov et son second Mikhail Polenin doivent surmonter leur différent pour faire face à cette catastrophe. Cependant Vostrikov reste inflexible et veut continuer la mission à tout prix. Mais Polenin et deux de ses camarades ne vont pas tarder à lui faire comprendre qu'il se trompe lourdement et qu'il doit réclamer l'aide d'un navire américain qui se trouve à proximité de leur sous-marin. Ne voulant pas livrer le K-19 aux américains pour ne pas trahir son pays, le pacha continuera la mission jusqu'à ce que deux officiers de l'équipage le relèvent de ses fonctions en donnant le commandement à Polenin.

 

   La seule façon de régler le problème du circuit de refroidissement sera de descendre dans la salle du réacteur et de réparer la fuite. Lors de cette opération suicidaire, sept membres de l'équipage (la plupart étant très jeunes) mourront irradiés par la radioactivité qui se répandra un peu partout dans le sous-marin.

   Vostrikov réagira et prendra une décision cruciale pour savoir si la mission devra se poursuivre et sûrement entrainer un cataclysme nucléaire incontrôlable ou s'il vaut mieux rebrousser chemin en réclamant l'aide d'un navire américain croisant à proximité, mais par la même occasion risquer d'être accusé de trahison par ses supérieurs à Moscou...

Vostritov au chevet d'un marin irradié.

 

   Cinématographiquement parlant il est évident que la production a réuni tout les moyens pour mettre en scène cette reconstitution avec largeur, notamment grâce à un sous-marin plus vrai que nature (normal il est authentique!).

   Mais on se retrouve finalement avec un film qui pourrait s'associer au schéma classique du scénario catastrophe avec ses inévitables évocations bien appuyées d'éléments qui laissent deviner que tout va très mal se finir. Si cette superproduction a le mérite de raconter une histoire du point de vue de l'ancien camp « ennemi », force est de constater que la manière demeure essentiellement hollywoodienne.

           Polenin: un officier près de ses hommes.

Il est temps de prendre une décision.

   Au-delà d'un incident qui aurait pu avoir des conséquences mondiales inimaginables, le scénario mise ainsi sur la confrontation entre deux leaders, incarnés bien entendu par deux immenses vedettes, Harrison Ford et Liam Neeson, lesquelles empruntent ici un léger accent afin de faire écho aux origines de leurs personnages. Le procédé est pour le moins agaçant dans la mesure où la précision quasi maniaque avec laquelle tout l'environnement « soviétique » a été recréé ne trouve pas le même écho chez les individus. En effet Harrison Ford, acteur trop typé ne serait-ce que par son physique de cow-boy, laisse toujours cette impression d'être un mauvais espion de la CIA infiltré dans l'équipage et qui aurait pris des cours de russe accélérés...

 

    Toute la première partie est une suite d’exercices et de simulations en temps réel, dont la répétition provoque un étrange effet de fascination. Puis advient un premier problème, rapidement résolu, et enfin la catastrophe. Là commence réellement le film: l’horreur absolue des scènes, suite d’irradiations sur les membres de l’équipage, agit comme une véritable usine aux atrocités.

   Autour du réacteur, épicentre du sous-marin, s’activent, vomissent et meurent une multitude de marins anonymes. La perfection du dispositif spatial du film (la pile atomique comme pièce secrète du labyrinthe) donne à K-19 des allures de grand cirque aux épouvantes baignant dans une atmosphère irréelle de claustration.

   Un brave agit en parfaite connaissance de cause.

 

Le pacha au chevet d'une des victimes des radiations.

     Malheureusement l'ensemble n'est pas spécialement captivant même si fort bien documenté. Malgré son sens évident de la mise en scène, Kathryn Bigelow ne nous épargne pas quelques longueurs, comme cette fin qui n'en finit plus de finir. Car le film est beaucoup trop long! et seuls les actes d'héroïsme des marins dans la seçonde partie parviennent à captiver l'attention.

   Pour couronner le tout Bigelow sombre dans une compassion, certes compréhensible, mais manquant totalement de cette finesse propre à faire passer le message autrement qu'avec le marteau (la faucille lui aurait été préférable pour réduire la durée). Pour bien enfoncer le clou, elle boucle d'ailleurs sa tragédie par un prologue loupé ou l'émotion se dispute salement au ridicule.

 

   Finalement, le vrai sujet du film, plus que l’héroïsme de ses victimes, est leur solitude profonde, cette tension qui s’installe entre grandeur et petitesse de tout acte militaire: d’un côté le courage d’une poignée de combattants de l’ombre, de l’autre une mécanique écrasante qui les condamne au secret et à l’anonymat définitif (Cette tragédie sera cachée jusqu’à l’aube des années 90).

   Le plus dingue dans cette histoire c'est que le régime communiste n'a jamais accordé à ces héros l'honneur qu'ils méritaient et seuls les anciens membres de l'équipage encore vivants sont là pour honorer leur mémoire et se souvenir de ce qu'ils ont fait et accomplis pour eux, pour leur pays et pour nous.

Solitude et enfermement...

 

MON JUGEMENT FINAL:

   Klaus Badelt nous livre une très belle partition symphonique, loin des conventions du style et délaissant ici les sempiternels percussions et autres synthés à la Zimmer pour ce concentrer autour d'une écriture orchestrale maîtrisée et très réussie. Fan de B.O. à thème marquant comme USS Alabama, vous serez vite déçu! K-19 contient plusieurs thèmes mais aucun d'eux n'est réellement envoutant.

   Badelt nous plonge très vite dans le vif du sujet avec la première scène introductive du film lors de l'exercice mouvementé dirigé par Polenin: le style est très orchestral avec un climat d'urgence, de stress voir d'excitation, et ce même si Badelt délaisse ici toute idée de thème d'action.

Polenin et Vostrikov

 

Le sauvetage de l'équipage du K-19.

   La B.O. de K-19 est constituée de trois thèmes importants avec en tête un thème principal plus ou moins entendu au début du film mais qui reviendra essentiellement dans la dernière partie du film, la plus dramatique.

   Celui-ci est ample et majestueux, il évoque le sacrifice et le courage de ces hommes qui moururent pour sauver l'équipage du K-19. Badelt utilise à ce moment des cordes puissantes, sonnant de manière nostalgique et solennelle.

   Je dirais que cette musique, particulièrement puissante et poignante lors de l'épilogue (L'équipage du K-19 recueilli par un autre sous-marin russe) est le reflet même de cette triste épopée.

 

   On trouve aussi un thème de cordes plus harmonique que mélodique dès le début du film, il évoque le sous-marin avec son côté lent et sombre qui finalement ne laisse présager rien de bon.

   Enfin, le troisième thème est plus mélancolique et est déclamé à l'aide de cordes résignées exprimant l'aspect tragique de l'équipage face à son funèbre destin.

   On notera aussi l'utilisation surprenante d'un accordéon russe et d'une balalaïka qui viennent à eux deux rappeller la nationalité de l'équipage; ils sont présents lors de l'unique moment de joie où l'équipage savoure la réussite de sa mission en jouant au foot sur la banquise.

Le pacha façe aux réclamations...

 

Bon vent et bonne chasse !

   Les thèmes sont bien répartis dans l'ensemble du film même s'il est dommage d'attendre la dernière demie heure pour entendre le thème principal exploser dans toute sa puissance et sa splendeur dramatique.

   Assez imposante et sombre pour la séquence où le K-19 quitte le port, la musique de Badelt évite tout cliché héroïque lié à ce style de film. Elle nous fait comprendre que le voyage ne sera pas de tout repos et que quelque chose de grave va se produire.

   Quelques musiques d'actions apparaîtront au cours du film mais l'essentiel de la B.O. est dominé par ce ton lent et profondément dramatique.

 

   Au final, la B.O. de K-19 apparaît comme une véritable surprise jouant essentiellement sur une tonalité tragique.

   Evidemment, les fans de B.O. à la USS Alabama seront déçus par le travail accompli par Badelt. Les autres ne pourront qu'apprécier la très grande justesse des thèmes qui gardent toujours un côté lent, émotionnel et dramatique.

   Le thème principal sonne finalement comme un ultime hommage qu'adresse le compositeur à tous ces jeunes russes morts en accomplissant leur devoir.

Le jeune équipage du K-19.

Basé sur un fait divers tragique:
Le film revient sur l'une des plus dramatiques tragédies de l'histoire russe. Le 4 juillet 1961, le sous-marin nucléaire K-19 est victime d'une avarie du système de refroidissement de l'un de ses réacteurs, alors qu'il demeure dans les eaux de l'océan Atlantique. Afin de remettre en marche le système manuellement, huit marins se sacrifieront pour entrer dans le compartiment du réacteur et seront mortellement irradiés.

Le vrai K-19:
Surnommé "Hiroshima" ou encore "Faiseur de veuves" (le Widowmaker du titre original) au sein même de la marine soviétique, le vrai K-19 connu d'autres mésaventures: en 1969, il heurta le sous-marin américain USS Gato en pleine Mer de Barents (Je crois d'ailleurs qu'un film ricain a été fait à ce sujet) et en 1972 un incendie à plus de 120 mètres de profondeur fit 28 victimes. Il fut désarmé en 1991 puis mis définitivement hors service en avril 2002. Il repose désormais dans l'un des nombreux cimetières de sous-marins russes.

Le K-19 plus mort que vif:
La production voulut se servir de l'authentique K-19 mais son état de délabrement était tel qu'il était complètement inutilisable pour les besoins du film. Des négociations furent alors engagées pour louer un ancien sous-marin nucléaire soviétique. C'est finalement le U-484 qui fut choisi: après avoir servi de 1968 à 1992, celui-ci fut acheté par une compagnie finnoise qui l'entreposa à Helsinki puis le loua à une compagnie canadienne qui en fit une attraction touristique (!) jusqu'en 1998. Laissé depuis totalement à l'abandon dans un port de Floride, la production le remit à neuf puis le renvendit à un groupe de Rhode Island qui s'en sert aujourd'hui comme pièce d'exposition.

Une Vodka de trop ?
Afin de rester fidèle à l'histoire dont le film est tiré, Kathryn Bigelow s'était rendue en décembre 2000 à Saint-Petersbourg afin de rencontrer les rescapés de la mission. Tout se passa pour le mieux, mais lorsque l'ancien équipage du K-19 reçu le scénario définitif quelques semaines plus tard, il se sentit profondément choqué, estimant que le script les faisait passer pour des alcooliques feignants et incompétents. Une action en justice sera d'ailleurs entreprise mais, à la vue du film, il semblerait qu'elle n'ait pas franchement abouti...

Harrison Ford futur sous-marinier ?
Harrison Ford a été séduit par le propos du film : "Le projet m'a tout de suite intéressé par son approche de la Guerre Froide. Aucun film hollywoodien n'avait, à ma connaissance, exprimé le point de vue russe sur ce conflit. Il n'y a dans cette histoire ni bons, ni méchants, et aucune prise de position politique. Notre but a été simplement de permettre au public d'apprécier ceux qui servirent à bord du K-19. Ces gens aux personnalités très diverses s'unirent pour faire face au danger, avec un héroïsme et une abnégation admirables. Ils firent, tout simplement, leur devoir."

Harrison Ford producteur:
C'est la première fois qu' Harrison Ford s'engage non seulement en tant qu'acteur, mais également comme producteur exécutif, pour ce film dont le budget avoisine les 100 millions de dollars.

Indiana Jones forever...
Le film, bien que misant beaucoup sur la présence charismatique d'Harrison Ford, se révéla être un des bides les plus cuisants de l'été: moins de 34 millions de dollars de recette pour un budget équivalent au triple. Au delà des défauts du film, les admirateurs de l'interprète d'Indiana Jones auront été probablement déçus par sa performance et surtout par le fait qu'Alexei Vostrikov se montre assez antipathique sur la majeure partie du récit. Pas si évident de casser son image de héros...

Une alliance Russo-Américaine:
Kathryn Bigelow a entamé le tournage de K-19 à Moscou en février 2001. Grâce à la normalisation des relations entre les Américains et les Russes, l'équipe a eu la permission d'accéder à pluseurs bâtiments offficiels. Elle a bénéficié en outre de la collaboration des autorités russes puisqu'un ancien commandant de sous-marin et un conseiller naval ont vérifié l'authenticité des protocoles et des manoeuvres lors du tournage.

Un scénario réécrit:
Certaines scènes du scénario de Christopher Kyle a ont été remaniées par Tom Stoppard, scénariste oscarisé en 1998 pour Shakespeare in Love. Sa participation n'a néanmoins pas été créditée.

 

 

 

Bande Annonce VO: Quick Time, excellente qualité.

Trois extraits du film VO sous-titré: Quick Time, bonne qualité.

Quatre extraits du film VO: Windows Media Player, qualité médiocre.

Le site de la  National Geographic Society consacré au vrai K-19: Absolument passionnant.

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21/04/04

De: Philippe A. - Les Pavillons sous Bois (France)


Excellent film qui fait froid dans le dos.

 

NOTE: ****

 


 

01/07/03

De: Henry Gasther - Paris (France)


Enfin un film anglo-américain qui traite correctement les sous-marins. Ce film est assez réaliste, il ne faut pas oublier qu'il s'adresse à un large public. Le K19 est correctement reproduit et il y a peu de fautes technique. L'histoire est bien rendue. Par contre il est dommage que le sous-marin qui vient aider le K19 à la fin ne corresponde à aucun bateau russe de l'époque. Il ressemble plus à un ancien Oberon anglais. Cela reste un très bon film.

 

NOTE: ****

 


24/06/03

De: Richard Djierjian - Noisiel (France)


Encore et toujours cette habitude des réalisateurs américains d'opposer les hiérarchies militaires (ou civiles) devant les difficultés ou les drames. Par contre, excellent film, réaliste précis, le tout dans une atmosphère humaine très bien restituée. Petite fausse note : les visages ne sont guère russes ... l'apparence physique des acteurs reste trop "américaine". Cependant, étant de grande qualité, on peut apparenter ce film à un "Das Boot" de la gerre froide. A voir et revoir.

 

NOTE: ****

 


20/10/02

De: P'tit Matelot - Brest (France)


C'est pas mieux qu'A la Poursuite d'Octobre Rouge mais bien meilleur qu'USS Alabama. En fait ce film fait penser à un film des années 60 "l'Odyssée du Sous Marin Nerka" avec Burt Lancaster dans le rôle du second et Clarck Gable dans le rôle du commandant tous deux s'opposent tout en se respectant comme Ford et Neeson dans ce film. J'espère que l'analyse de ce dernier film sera bientôt là, le site est super!

 

NOTE: ***

 


--- FIN DE TRANSMISSION ---

 


 

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