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FICHE TECHNIQUE - RESUME - CRITIQUE - BANDE ORIGINALE - BONUS - VOTRE AVIS

 

 

 

 

Titre Original:   Crimson Tide

Titre Français: USS Alabama

Pays: Etats-Unis

Durée: 111 mn

Réalisateur  : Tony Scott

Scénariste : Michael Schiffer 

Musique : Hans Zimmer

Studio : Buena Vista Pictures

            Hollywood Pictures
Date de sortie du film : 1995

Public : Tous Publics

Acteurs principaux:

George Dzundza

Chef de pont

Denzel Washington

Lt. Ron Hunter

Gene Hackman

Cdt. Frank Ramsey

James Gandolfini

Lt. Bobby Dougherty

 

 

 

 

Viggo Mortensen

Lt. Peter Weps

Danny Nucci

Radio Danny Rivetti

Rocky Carroll

Lt. Darik Westergard

Matt Craven

Lt. Roy Zimmer

 

   Au milieu des années 90, la paix mondiale est à nouveau menacée. Vladimir Radchenko, un nationaliste russe extrémiste, tient tête au gouvernement de son pays. Fort du soutien de milliers de sympathisants et de déserteurs de l’armée régulière, il s’est emparé de plusieurs bases stratégiques, notamment d'un site de lancement d'ICBM, et menace de bombarder les États-Unis.

    Les USA projettent donc leur force stratégique afin de pouvoir neutraliser le site en cas de lancement. Le SNLE-731 USS Alabama est envoyé sur zone: il est commandé par le capitaine Frank Ramsey (Gene Hackman) qui a choisi pour second le lieutenant Ron Hunter (Denzel Washington), un officier d’élite. Cependant, il le trouve trop humaniste, voire dangereusement pacifiste... Dés lors une tension se crée entre ces deux hommes aux opinions franchement divergentes.

 

Hunter et Ramsey ou l'entente cordiale.

 

 

"Nous sommes ici pour préserver la démocratie et non pour l'appliquer."

Ramsey à Hunter.

    L’USS Alabama croise alors la route d’un sous-marin soviétique rebelle, au cours de l'affrontement les communications avec le Pentagone sont interrompues lors de la réception d'un message Flash. Ne disposant que d’un message tronqué, Ramsey juge qu’il s’agit de la confirmation de l'ordre d’attaque nucléaire contre la Russie. Voulant éviter l’holocauste, Hunter s'oppose à l'avis de son supérieur en affirmant le contraire. Ramsey exige qu’il soit mis aux arrêts mais, fidèle au règlement, son vieil allié le chef de pont Cob s’y oppose.

    C’est donc Hunter qui prend le commandement et fait enfermer le commandant dans sa cabine. Devant cette mutinerie, chacun réagit selon son caractère. Avec une poignée de fidèles, le lieutenant Bobby Dougherty fait libérer Ramsey. Bien qu’ami de Hunter, le lieutenant Peter Weps se rallie à eux. Hunter et Cob se retrouvent donc sous les verrous, mais ils ont eux aussi leurs partisans, notamment l’officier-marinier Danny Rivetti, qui organise la contre-offensive.

    Les scrupules de l'officier missilier Weps permettront de retarder le tir fatal jusqu’à ce que le contact soit rétabli avec le Pentagone. Les nouvelles donnent raison à Hunter : Radchenko s’est rendu et la crise est résolue. Une cour martiale aura lieu néanmoins. Reconnaissant ses torts, Ramsey acceptera sa mise à la retraite anticipée; il proposera même Hunter pour un futur commandement... c'est une affaire qui roule ;o)

 

 

   La première et dernière fois que j'ai vu ce film c'était lors de sa sortie il y a plus de 7 ans et j'avais 14 ans à l'époque... Il ne m'avait pas laissé une super impression car je m'attendais à un déferlement d'action à la manière d'Octobre Rouge. L'atmosphère est ici beaucoup plus intime voir plus oppressante. Ce film n'a rien avoir avec tout les autres analysés dans Sub-Scope. En effet le sous-marin n'est ici qu'une sorte de support puisqu'il n'y a finalement que peu de scènes d'affrontement.

 

   En fait tout tourne autour de la confrontation entre le pacha et son second et celle ci est parfaitement bien rendue, le duo Hackman/Washington fonctionne à merveille, on ressent tout à fait la rage muette qui force ces deux hommes à agir. En fait au travers de ce thriller claustrophobique, Tony Scott parvient à insérer une judicieuse métaphore sur les origines et la légitimité du pouvoir et parvient même à créer un suspense qui au départ semblait inexistant, comme à chaque fois que le sort de l’humanité est en jeu...

 

   Plusieurs critiques estiment que USS Alabama "ne révolutionne pas le genre", je trouve au contraire qu'il l'a fondamentalement modifié grâce à son implacable efficacité. De plus ce qui est à la fois étonnant et passionnant c'est que les décisions des deux protagonistes ne sont pas forcement les meilleures, il n'y a pas de bien ou de mal: Ramsey viole la procédure mais sans doute a-t-il de bonnes raisons... Hunter, effrayé par la possibilité d'une guerre totale, sonne peut-être le glas de son pays en s'opposant au lancement des missiles. C'est l'un de ces rares films qui laisse au spectateur une sorte d'arrière goût l'incitant à une réflexion de fond sur le sujet. C'est sûrement pour cette raison que je n'avais pas beaucoup apprécié ce film du haut de mes 14 ans ;)

 

   Sur un aspect plus technique, USS Alabama se révèle très instructif et nous apporte une foule d'informations sur les procédures complexes de lancement de missiles à bord d'un SNLE. En revanche la succession des mutineries m'a quelques peu lassée et, comme d'habitude, le côté "Ricain-Power" m'a aussi excédé notamment lors de l'affrontement gagné d'avance contre l'Akula. De plus quelques petites inexactitudes m'ont parfois gêné. (Pour en savoir plus cliquez ici)

   En définitive USS Alabama n'a pas profondement l'étoffe d'un grand film à la Das Boot mais demeure néanmoins efficace dans son objectif qui est de distraire mais aussi d'informer. On le regarde une fois et... ca suffit.

 

MON JUGEMENT FINAL:

 

   Attention petit bijou! On y entend Zimmer au meilleur de sa forme dans cette B.O. bourrée d'énergie, grandiose à souhait, avec un thème inoubliable et des passages de suspense qui vous collent à la peau.

 

   Le thème d'USS Alabama est grandiose, solennel, un hymne au courage des marins et à la grandeur du sous-marin. Zimmer fait intervenir l'orchestre, ses fameux synthétiseurs et les chœurs d'hommes "à la russe". Ce que j'apprécie particulièrment, c'est que dés le premier quart d'heure du film, et grâce à Mutiny, on rentre directement dans la thématique. Après une sombre introduction, Zimmer annonce progressivement le thème, alors que l'on voit à l'écran les hommes de Ramsey embarquer à bord du sous-marin après le briefing, le thème donnant un aspect solennel du plus bel effet à la scène. On voit ensuite le personnage du second, interprété par Denzel Washington, dire au revoir à sa femme. Zimmer y développe rapidement son second thème, plus triste et plus dramatique, joué ici à la guitare accoustique dont la chaleur et la douceur viennent renforcer l'idée sombre de la séparation.

Les officiers de l'USS Alabama.

 

Lors de l'affrontement contre l'Akula.

   C'est dans la deuxième partie du film que Zimmer lâche sa musique tel un ouragan. Cependant le thème disparait progressivement pour laisser place à une musique lourde et tendue. Le suspense ne cesse de monter durant les 18 minutes de 1SQ, lorsque le pacha et ses fidèles tentent de reprendre le contrôle du sous-marin dirigé par le second. A cet instant la B.O. peut parraître pesante et pompeuse, mais elle soutient fermement la mise en scène banale de Tony Scott. En effet, l'écoute isolée se révèle aussi intense qu'à l'écran. Au cours de cette épopée, des homme meurent, un chant religieux traditionel de J.Dykes, Eternal Father Strong to Save, fait alors son apparition comme pour tenter de montrer l'espoir auquel s'accrochent désespérément les marins. Zimmer met l'accent sur la tristesse, et la nostalgie, la musique gardant du début à la fin une tonalité amère et sombre.

 

   Le final du film tout comme la musique de Zimmer entraine une double délivrance: celle du spectateur/auditeur et celle des personnages. Il permet de réaffirmer avec triomphe le thème d'USS Alabama qui avait été jusqu'alors éclipsé. Enfin, et comme pour résumer toute l'histoire, le générique de fin Roll Tide développe sur sept minutes et demie les principaux thèmes du film dans une suite passionante, constituant probablement le morceau clef de la BO. En définitive, et même si Hans Zimmer n'apporte pas d'innovations majeures dans son style, cette B.O. reste réellement passionnante.

Pour les amateurs: Une analyse des erreurs techniques du film.

Extrait de la B.O: Format MP3, 53 Ko

Gallerie: Des photos du film et des SNLE type Ohio, Format JPEG

Ca aurait pu être eux ...
Al Pacino s'était vu offrir le rôle interprété par Gene Hackman.
Val Kilmer souhaitait vivement interpréter le rôle de Hunter, mais on lui préféra Denzel Washington.

Toujours là quand il faut !
Comprenant qu’il s’agissait d’une histoire de mutinerie, l'US Navy refusa d'apporter son concours à la production. D’anciens commandants en retraite de l’USS Alabama acceptèrent toutefois de faire part de leur expérience. Pour le reportage du journaliste de CNN, Richard Valeriani, le porte-avions Nimitz dut être remplacé par le Foch, que la Marine Nationale (!) prêta pour deux jours de tournage. Pour les curieux observez bien le générique final, il est marqué: The producers wish to thank: French Navy.

Un scénario ultra-travaillé:
Pour son scénario, Michael Schiffer s’inspira de films tels que le fameux Ouragan sur le Caine, Point Limite et À la Poursuite d'Octobre Rouge, ainsi que d’événements récents en ex-URSS (le personnage de Radchenko rappelle notamment Jirinovsky). D’autres scénaristes furent appelés en renfort, dont Robert Towne (Jours de Tonnerre) qui peaufina les dialogues (on lui doit entre autres la scène "Von Clausewicz") et Quentin Tarantino qui retravailla les personnages pour leur donner plus de punch.  

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--- DEBUT DE TRANSMISSION ---


 

10/06/03

De: Eléa Hathaway - Nyon (Suisse)


Le flim est trop génial, il est bien fait je trouve ! Danny Nucci est cool et trop mignon je rêve de le rencontrer. Le mec qui fait Voller est pas mal et je le trouve aussi mignon. Le mec qui regarde les poissons il est mignon aussi, et un mec qui avec Voller (je crois qu'il est blond) je le trouve aussi mignon.J'adore quand Rivetti pête le nez du mec, bien fait pour lui je suis folle de Rivetti !!!

 

Je dis chapeau au réalisateur et 20/20 ! Monsieur le réalisateur si vous lisez ce message pouvez-vous me donner l'adresse de Danny Nucci svp merci beaucoup ... Les gens qui mettent des notes pas gentilles pourriez vous corriger votre note et mettre 5 ca serait gentil ça merci !!!

 

J'adore la musique du film elle est trop cool je trouve. J'éspère qu'avec ces quelques paroleq vous serez content de mon message. Monsieur vous oubliez pas que je vous demande merci !!!

 

Gros bisous d'Eléa à Danny Nucci, Lilo Brancato jr, le mec qui regarde les poissons et le mec qui fait la radio avec Voller !!!

 

NOTE: *****

 

Commentaire du webmaster :  Hééé ben !!! :o))


 

03/06/03

De: Eléa Hathaway - Nyon (Suisse)


J'ai trop bien aimé le flim, la musique est cool et surtout j'ai trouvé Danny Nucci trop cool dans ce flim: il est mignon comme tout ...

 

NOTE: *****


 

12/05/03

De: Manu - Paris (France)


Une petite correction sur ton résumé du film. Ce n'est pas lors du premier message ordonnant une frappe nucléaire qu'ils sont touchés mais lors d'un deuxième message. Le premier était très clair sur la nécessité d'une frappe. Le suspens du film vient du fait que le deuxième message peut être une confirmation du précédent ou bien une infirmation. Et c'est sur ce message que le commandant et son second s'affronte. Je ne sais d'ailleurs pas si dans la marine américaine ce type de situation peut arriver, mais ce scénario est impossible dans la marine française. Au cas où le Président de la République donne l'odre d'employer la force nucléaire à un sous-marin, il ne peut y a avoir de contre-ordre. Pour éviter que quelqu'un annule le tir... Sinon ton site est très bien fait... Bravo

 

NOTE: ****

 

Réponse du webmaster :  Merci, l'erreur a été torpillée ;o)


 

19/01/03

De: Richard Djierjian - Noisiel (France)


Comme dans "Das Boot" ou "U-571", une grande attention a été portée sur les détails techniques lors de la réalisation du film; malheureusement, encore une fois, exactement comme dans "U-571", le jeu des acteurs est totalement caricatural : opposition psychologique d'individus ayant des responsabilités de décisions conjointes, remodelage de l'histoire et surtout une incroyable chance de réussite des "héros" (voir "U-571"). Bref, très spectaculaire mais des lourdeurs lamentables qui gâchent iirémédiablement la crédibilité de ce que l'on voit ! Décidement, "Das Boot" avec plus de vingt ans d'ancienneté et avec bien moins de trucages visuels, reste un film vérité sur les sous-marins et la vie de leurs équipages !

 

NOTE: *** 


--- FIN DE TRANSMISSION ---

 


 

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