SITES REMARQUABLES

Istanbul - Izmir Pamukkale - Hiéropolis - Ephèse- Konya - Les Caravansérails Safranbolu - La Cappadoce - La côte méditerranéenne

 

PAMUKKALE et HIÉRAPOLIS

Le site de Pamukkale offre un spectacle éblouissant par la blancheur de ses vasques naturelles desquelles s'écoule une eau limpide et chaude qui prend des couleurs de turquoise par temps ensoleillé.

Vasques naturelles

 

Ce " château de coton " s'est formé depuis des millénaires grâce aux sources d'eau gorgée de sels calcaires qui ont sculpté cette étonnante composition et ont attiré les hommes depuis l'Antiquité.
   Pendant plusieurs siècles, l'antique cité hellénistique de Hiérapolis qui comptera jusqu'à 100 000 habitants sous le règne de Septime Sévère, sera l'un des centres les plus brillants de l'empire jusqu'à ce que le déclin s'amorce en 395 lors de sa prise par les Byzantins.

Pamukkale ( le château de coton )

  

ÉPHÈSE

Il serait déraisonnable, voire indécent de passer à côté du site d'Ephèse sans lui consacrer quelques heures de votre séjour.

Bibliothèque de Selsus

Les vestiges de la prestigieuse capitale de cette ancienne province romaine d'Asie imposent le détour tant ils sont représentatifs de l'incroyable prospérité qui y régnait du temps où la ville, forte de ses 200 000 habitants était un port de la mer Égée.

Tapis de mosaïque devant les boutiques

  Aujourd'hui, le site se trouve à une dizaine de kilomètres de la côte mais offre toujours la vision grandiose de ce que fut l'une des plus belles villes antiques de Turquie et qui abrita l'une des 7 merveilles du monde, le temple de Diane.

Dalle de marbre indiquant l'entrée d'une maison close


KONYA


Au coeur de le steppe anatolienne, Konya est la ville emblématique des derviches tourneurs, ordre spirituel créé au XIII ème siècle par Veled, fils du poète mystique Mevlâna Celaleddin Rumi, auteur d'une oeuvre philosophique magistrale composée de plus de 25000 vers en langue persane.

 Successivement occupée par les Hittites, les Phrygiens, les Perses, Alexandre le Grand, les Romains et les Byzantins, la ville de Konya se retrouve au XI ème siècle aux mains des Seldjoukides qui la choisissent comme capitale du Sultanat de Roum.

Mosquée construite par Soliman le Magnifique

  Dès lors, Konya ne cessera de se développer et d'attirer artistes, philosophes, poètes, savants, artisans exceptionnels et marchands jusqu'à ce que son déclin commence au XV ème siècle sous la domination ottomane.

Tekke de Mevlana ( monument funéraire )

   Lorsque beaucoup plus tard, Mustafa Kemal devra choisir une ville comme capitale du pays unifié, il pensera tout d'abord à Konya dont le rayonnement passé méritait bien cet hommage.
   Cependant, il lui préférera Ankara, ville qui, par la diversité des ethnies qui la composait, correspondait mieux à l'image d'unité retrouvée qu'il souhaitait donner au pays.

Intérieur d'une cellule de derviche

  
 

LES CARAVANSÉRAILS

 

Apparus en Turquie au XIIème siècle avec les Seldjoukides, promoteurs des échanges commerciaux entre l'Orient et l'Anatolie, les caravansérails jalonnaient tous les 25 ou 40 kilomètres la route des caravanes qui prit le nom de route de  la soie.

    Ces constructions massives, entièrement ceintes de hautes murailles défensives, servaient de relais où les caravaniers et leurs bêtes venaient sabriter, se restaurer, dormir et se soigner.

 

Caravansérail de Sultanhani

Intérieur d'un caravansérail

 Chaque caravansérail comprenait hôtellerie, entrepôt,  écuries, fourrage, vétérinaire, médecin, hammam, bibliothèque et mosquée.
   Ouvertes jusqu'au coucher du soleil, les portes étaient closes dès la nuit tombée afin de garantir la quiétude et la sécurité aux hôtes de passage.

 

 

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