“Depuis quelques années, malgré les intimidations, procès, expulsions, des collectifs (individus, artistes et associations) se sont installés dans des lieux laissés vacants (usines, locaux commerciaux, immeubles d’habitation…) pour faire vivre des espaces de création et d’expérimentation artistique, culturelle et sociale. Ces collectifs, tous différents, inventent leurs propres façons de fonctionner : mutualisation, échange de savoirs, pratiques collectives, gratuité, coopération, invitation… Sur ces mêmes principes ils rendent accessibles leurs pratiques à un large public. Contraints à l’illégalité, ils revendiquent pourtant la légitimité de leur action. Les lieux ouverts ont su montrer leur crédibilité et ont reçu pour certains l’aide de la Ville.(…) La programmation est éclectique, transdisciplinaire, intergénérationnelle. Chaque lieu propose au public de découvrir sa couleur et sa richesse. Chaque collectif s’investit à sa manière, avec générosité et réactivité. Pour que vive la diversité!”