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Pourquoi avoir proposé aussi ce DU sur internet ?

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Le texte ci-dessous est donc conservé seulement à titre informatif

L’expérience des dix premières années du D.U. d'Imélég a amplement établi l’utilité de cet enseignement, unanimement apprécié de ses quelques centaines de diplômés, qui ont chaque année réclamé une diffusion élargie de cette nouvelle approche de la radiologie sociale. Ils demandent aussi une possibilité 'd’injections de rappel' ou de mises à jour selon les progrès médicaux et les évolutions juridiques.

Les contraintes matérielles des séminaires de plusieurs journées consécutives, à Paris, sont parfois excessives pour de nombreux volontaires, trop occupés ou trop éloignés de la capitale. Pour les juristes, le caractère très médical d’une partie des enseignements comme le niveau très basique de certains autres pourraient sembler rédhibitoires. Pourtant, la participation de juristes et notamment de plusieurs stagiaires d’un DESS de droit médical a démontré qu’ils appréciaient ce DU qui leur a apporté de nombreuses notions non abordées dans leurs études de droit, et jugées par eux essentielles pour leur futur métier de juristes de la santé.

Enfin, l’objet même de ce diplôme nécessite un dialogue constant, une participation collective permanente, afin que les points de vue se confrontent et que la réflexion des participants s’enrichisse de l’opinion de chacun. C’est souvent de l’opposition des idées de plusieurs médecins, et/ou de juristes que finalement émerge une conception plus universelle de la nature de la relation médecin – patient, sous le regard attentif des juristes. D’autres fois, c’est une discussion entre juristes qui montre aux médecins que le droit, pas plus que la médecine, n’est une science exacte.

 L’outil d’un cybercours via internet avait délibérément été choisi pour diffuser plus largement ces idées aux médecins et aux juristes et les faire ensemble découvrir l’univers des autres, en exploitant progressivement au maximum l’interactivité des nouvelles technologies de l’informatique et de la communication pour appliquer les méthodes éducatives actuelles. Notre pari était de tenter ainsi de préserver à ce D.U., malgré le changement de support pédagogique, son climat de dialogue permanent entre le Droit et la Médecine, son effet d’ouverture d’esprit de chacun à la découverte de l’autre monde et d’éviter de basculer dans le livresque, le solennel ou pire encore, le bachotage. Ainsi, les 'cyberétudiants' pouvaient échanger durant toute l'année entre eux et avec les étudiants de la formation classique, et bénéficiaient en outre d'un tutorat en ligne organisé par les enseignants du DU. Ces objectifs certainement ambitieux, exigeaient une contribution importante de chacun des participants.