Extraits du livre de Grigori
TOMSKI, L'UNESCO et les ONG, Editions du JIPTO, 2005
:
"Etablissons la chronique
du développement du Système JIP et des activités
de la FIDJIP pendant les années de mon travail à
l’UNESCO.
1987-88 : Création
du JIPTO
Création du JIPTO et des modèles de ses kits par
Grigori Tomski.
1989 : Formulation du Système
JIP
Formulation du Système JIP et la fondation du Club du
JIPTO de l’Université de Yakoutsk. Premier championnat
du JIPTO de l’Université de Yakoutsk. Naissance de
l’Art du JIPTO.
1990 : Création de l’Association
du JIPTO de la Yakoutie
Création de l’Association du JIPTO « Jeux
du siècle des ordinateurs ». Début de
la coopération de cette association avec le Gouvernement
de République Sakha (Yakoutie).
1991 : Premier Championnat
du JIPTO de la Yakoutie
Organisation du Premier Championnat du JIPTO de la République
Sakha (Yakoutie). Alexeï Golikov devient Premier Maître
du JIPTO.
1992 : Le JIPTO sort de la
Sibérie
Tomski devient Expert à l’UNESCO détaché
par la République Sakha (Yakoutie).
1993 : Création de la
FIDJIP
Création de la FIDJIP (Fédération Internationale
du Système JIP).
« La Fédération
Internationale du Système JIP (FIDJIP)
Le Système JIP est un
ensemble de techniques visant à encourager la créativité
des enfants d’âge préscolaire de 4 à
6 ans, des enfants d’âge scolaire et des adolescents
à l’aide de toute une série de jeux éducatifs
(Jeux Intellectuel de Poursuite : JIP). Les sept principales
composantes de ce système sont ... Pour plus de renseignements
s’adresser à :
Professeur Grigori TOMSKI
UNESCO ED/PE (adresse) »
« La FIDJIP lance un
appel aux professeurs de mathématiques
La Fédération
Internationale du Système JIP (FIDJIP), créée
à l’initiative de l’UNESCO et du secrétariat
du Projet 2000+ pour promouvoir la culture scientifique et technologique
pour tous, invite les professeurs de mathématiques de
l’enseignement secondaire à participer à ses
travaux.
La FIDJIP prévoit d’organiser des séminaire
et conférences sur son système à l’intention
de ces enseignant.
Pour de plus amples information, veuillez contacter M. Grigori
Tomski (voir ci-dessus). » (INISTE/Projet 2000+, Bulletin
d’information, UNESCO, Vol X, 1994, p. 16 ).
1994 : Sport intellectuel national
en Yakoutie
Création de la Fédération Sakha du JIPTO.
Cet évènement
a marqué la reconnaissance officielle du JIPTO de base
comme jeu intellectuel national de la Yakoutie.
Le Président Mikhaïl Nikolaev a déclaré :
« Notre réforme
de l’éducation est fondée sur l’idée
du développement du potentiel intellectuel de l’enfant
et de son initiation au travail créatif. Le début
de la diffusion internationale du JIPTO en témoigne. »
(M. Nikolaev, Pour les générations futures,
1999, p. 80).
« Le JIPTO est reconnu
dans notre République comme le sport national. En effet,
la Yakoutie est un pays de pasteurs et de chasseurs, les jeux
de poursuite étaient donc toujours parmi les divertissements
favoris des enfants…
L’Humanité a observé récemment avec
tristesse la victoire de l’ordinateur sur le champion du
monde du jeu d’échecs. Dans quelques années
les échecs électroniques vendus dans le commerce
commenceront à vaincre les Grands Maîtres les plus
forts… Mais le JIPTO qui n’a que 6 figurines, d’après
l’opinion des spécialistes de la théorie mathématique
des jeux, résistera encore longtemps aux ordinateurs.
Je suis fier que ce jeu soit né en Yakoutie. »
(Ibid, p. 82-84).
« Quand je vois les enfants sakhas qui déplacent
rapidement et avec assurance les pions du JIPTO, leurs visages
inspirés, je crois à l’avenir de notre génération
future, à son intellect et à sa destinée. »
(Ibid, p. 90).
Le premier reportage de la
télévision de l’UNESCO sur le JIPTO diffusé
par CNN.
1995 : Premier Tournoi International
Premier Tournoi International de Paris (3-5 mai).
1996 : Succès international
Présentation du JIPTO au Festival International des Jeux
à Cannes.
Publication du livre de Grigori et Tatiana Tomski JIPTO, Jeu
de réflexion pour tous, ACL-Editions, Paris.
André Deledicq, Président
de la Commission française de l’enseignement des
mathématiques (1996) :
«Le JIPTO nous a séduit car il a la richesse des
choses simples et essentielles.
La simplicité de ses règles en fait un jeu accessible
à tous les âges et à tous les instants ...
Mais, en même temps, c’est un jeu riche.
Riche sur le plan intellectuel et stratégique, il ouvre
des perspectives de réflexion aussi bien aux petits de
la maternelle qu’aux chercheurs de l’Université
et des Centres de recherches de haut niveau.
Riche sur le plan de l’inventivité : il stimule l’imagination
tant sur le plan des variantes possibles d’un même
type de jeu, que sur le plan des images et des matériaux
liés aux réalisations pratiques du jeu.
Riche sur le plan des échanges : dans la lignée
des traditions d’un pays fascinant et aujourd’hui ouvert
(la Sibérie de Yakoutsk et Verkhoiansk), il propose une
vision d’un monde compétitif mais équilibré,
à la fois traditionnelle, dynamique et intelligente.
Nous espérons que le lecteur partagera notre « divine
surprise » et nous souhaitons « longue
vie » au JIPTO !»
Communiqué de presse
H. & A. DELEDICQ, ACL-Editions
Paris, le 6 février 1996
« A l’aube du XXIème siècle, apparaît
un jeu de stratégie d’une très grande simplicité
de règles - les enfants peuvent commencer à y jouer
dès 4 ou 5 ans - et d’une très grande richesse
stratégique : les «universitaires» mettront
longtemps à découvrir les stratégies gagnantes.
Ce jeu semble avoir toutes les qualités pour devenir un
vrai «classique» comme les échecs, les dames,
le jacquet etc.
En effet, ses règles de base d’une simplicité
inégalable, on pourrait dire minimale, reposent sur une
astuce simple, mais, comme le fil à couper le beurre,
il fallait y songer : il n’y a pas de «cases»,
et conduisent à des problèmes d’optimisation
sur lesquels les chercheurs se pencheront longtemps. Ajoutons
que, comme pour les «classiques», ce jeu s’adapte
facilement sur ordinateur.
Ce jeu a été développé pour les enfants
en un système complet d’apprentissage, le «système
JIP», qui donne lieu à des activités, manuelles,
artistiques, verbales, culturelles, voire sportives; il permet
en outre une initiation aux mathématiques (arithmétique
de base).
Créé par un professeur de l’Université
de Yakoutsk, le jeu s’inspire, pour son contexte, des chasses
et des poursuites dans les plaines de Sibérie ; sa principale
originalité est de se dérouler sur un plateau de
jeu dépourvu de «cases» : les pions peuvent
se déplacer dans n’importe quelle direction, en exécutant
une manipulation très simple.
Une partie se pratique en 2 manches - vous êtes alternativement
le «poursuivant» et les «fugitifs»-,
on comprend bien que ce jeu a aussi l’avantage d’initier
les enfants à une compréhension plus globale du
«Jeu», compréhension plus centrée sur
la stratégie.
Si, enfant, on se passionne pour ce jeu pour son «habillage»
- recours à des contes populaires, fabrication de figurines
- , à 77 ans on aura peut être saisi les finesses
stratégiques qui permettent à un «poursuivant»
d’attraper le plus tôt possible ses adversaires et
aux «poursuivis» d’éviter au maximum
les captures! »
Championnat du JIPTO de l’UNESCO.
1997 : Exposition de l’Art
du JIPTO à l’UNESCO
Manifestation «JIPTO, Support pédagogique et loisir
intellectuel», Exposition internationale de l’Art
du JIPTO et Premier Championnat du monde des élèves
des écoles maternelles à l’UNESCO.
Le reportage de la télévision
de l’UNESCO sur le Championnat et l’Exposition diffusé
par CNN.
Soutenance par Alexeï Golikov de la première thèse
de docteur en sciences de l’éducation sur l’utilisation
du JIPTO comme support pédagogique.
1998 : Colloques sur le Système
JIP
Colloques «Le JIPTO et l’intelligence artificielle»
à l’Université de Yakoutsk et «Le Système
JIP dans l’éducation» à l’Institut
pédagogique de Yakoutsk (Mars, 1988).
«Inventé par un
mathématicien, Grigori Tomski, le jeu devient référence
dans le monde scientifique et scolaire» (Véronique
Le Jeune, Le jeu qui réveille les mômes // L’événement
du Jeudi, Janvier 1998).
Le JIPTO : Jeux de Paix
1999 : Colloque «JIPTO
et Créativité» à l’UNESCO.
Reproduirons le remarquable discours du professeur Robert Pagès
pendant ce colloque..." (p. 67-72) |