T3, son oeuvre FRH
Titine III, The Ultimate (sa genèse)
T3, son oeuvre
Saturne Proton Ariane Tourniquet Apocalypse Histoire Naissance Félicitations

Saturne sort de sa turne.

Il semble que des fait étranges se soient produits du coté de Cap Canaveral (uéssa).
Une fusée Saturne 5 aurait disparu de la base spatiale américaine. Cette information, protégée par le secret militaire, reste à vérifier. Pourtant, un certain nombre de faits troublants, rapportés par le célèbre hebdomadaire P.... M.... (1) semblent confirmer le vol de la fameuse fusée lunaire. Les binaires étant (hélas) interdits sur ce forum de merde, à défaut du choc des photos, vous vous contenterez du poids des mots (2).

Une fusée Saturne 5, construite en grand secret à Cap Canaveral pour la dernière mission Apolo du millénaire, a disparu de la base il y a une quinzaine de jours. Le département des tas reste muet sur cette information. Nous avons pu toutefois capter une conversation radio entre une équipe d'enquéteurs et le général commandant la base:

L'équipe d'enquêteurs :
- Elle a vraiment disparu, mon génial général. Il n'en reste aucune trace.
Le général commandant la base:
- Disparu ? qu'entendez-vous par disparu ?
L'é. d'e. :
- Oh par là, pas grand chose. Si ce n'est qu'elle n'est plus là, Ô mon cher général.
Le g. c. la b. :
- Mais voyons, diantre, fichtre et saperlipopette (3), comment est-ce possible ?
L'é. d'e. :
- Mon super général, nous venons de découvrir l'entrée d'un tunnel ! Nous y pénétrons derechef (de gare, bien sur).
Le g. c. la b. :
- Quelle taille le tunnel ?
L'é. d'e. :
- Largement assez grand pour y passer une fusée Saturne 5, mon général adoré. Il y a quelque chose par terre, c'est..., tiens étrange, une bouteille... Quelque chose sur l'étiquette: Valstar, ça vous dit quelque chose mon très beau général ?
Le g. c. la b. :
- Rien du tout, bougre d'âne, vous me prenez pour un lecteur de frh ? Où en êtes-vous ?
L'é. d'e. :
- Nous avançons dans le tunnel avec la djippe, mon amour de général(4). Quelque chose bouge au fond, nous allons voir si..., mais... C'est impossible, la surprise le dispute en moi à l'incrédulité! C'est un... un sté... un stégos... AAARRRGHHHHHH!!!!!

La communication a été coupée à ce moment. Pour un complément d'informations, reportez-vous à votre P.... M.... habitel, le journal de l'élite et des bien nourris.

Merci de votre aimable attention, et à bientôt pour de nouvelles aventures !

(1) La déontologie et l'éthique m'interdisent de nommer ici le célèbre hebdomadaire en question.
(2) Le pot de vin substantiel que m'a versé le rédacteur en chef du célèbre hebdomadaire en question motorise, pardon, m'autorise à faire une allusion à sa non moins célèbre maxime.
(3) Il semble que le général aime à utiliser des expressions surranées (de la femme).
(4) Je me demande si ces gars là ne sont pas un peu pédés.

 Vincent MarchalTop

Il a osé... Le Spectre a encore frappé et cette fois-ci, l'autre tapette de Bond James Bond va enfin tomber sur plus fort que lui...

Yann Gaudy



Ainsi font, font, font, six petites fusées Proton.

La base spatiale de Baïkonour vient d'être attaquée, selon les autorités Russes, par une armée supérieure en nombre et en matériel. Il semble que cette armée gigantesque aurait subtilisé quelques petits objets obsolètes et sans utilité précise. Je ne vous ferai pas l'affront de reproduire un quelconque article d'un petit hebdomadaire de bas étage (1). J'ai, par contre, le témoignage oculaire d'un témoin visuel qui a tout vu.

- J'ai d'abord entendu un bruit (2). Enorme. Sous la maison. Comme si un train passait dans ma cave. Je suis sorti et j'ai regardé dans le puit. C'est là que je l'ai vu. Je crois que c'était un tunnelier. Un tunnelier traversait mon puit ! Je me suis dit "Youri, mon chéri (j'ai beaucoup d'affection pour moi-même), tu as abusé de la Stoïchnalstar (c'est ma vodka préférée). Alors j'ai attendu à coté du puit. Et quelques heures plus tard, je l'ai vu repasser. Dans l'autre sens. Et cette fois il tirait six fusées Proton derrière lui. Le dernier modèle, la 8K82 KM à moteur Briz, à N2O4/UDMH.
Je les connais bien, je suis technicien de surface à la base. Mais ce n'était pas une armé, comme l'a annoncé Vlad Poutine. Le gars qui pilotait le tunnelier était seul. Avec un chat. Oui, un chat du genre à poils longs, comme Blofeld, dans les James Bond (3)...

(1) Le chèque était en bois.
(2) Ce qui prouve que ce témoin oculaire n'est pas sourd, finalement.
(3) Merci Yann.

 Vincent MarchalTop
Ps: T'as vu Mamatt, j'ai viré les accents du titre.




Maman, les six Arianes qui vont sous l'eau...

Des fait bizarres autant qu'étranges se sont produits hier en plein océan Atlantique. Il semble que des cargots français, faisant route vers la Guyanne, aient disparu corps et biens. L'AFP reste muette sur ce sujet, mais nous avons en ligne le pilote (mâtin, quel journal) (1) d'un jet privé (de dessert) qui a assisté à une scène digne d'un film de science fiction (une fiction de son cru ?) :

- Je faisais route vers Kourou avec, à mon bord des ingénieurs de l'Aérospatiale, chargés de surperviser le montage de six fusée Ariane 5 EXC-B, dont les pièces détachées devaient arriver par bateau. Le temps était clair, et l'océan très calme. Sous mon appareil, une demi-douzaine de cargots faisaient route commune dans les flot bleus de l'océan écumant. Soudain, une vision d'enfer (Rocheraud) et d'apocalypse m'est apparue à mes yeux ébahis (2). J'ai vu l'océan se creuser comme si une main géante avait ouvert la bonde d'un lavabo titanesque (3). Les cargots furent pris dans un toubillon de plusieurs kilomètres de diamètre, tels des fétus de paille dans une tornade (4). La force centrifuge semblait les attirer vers le centre du toubillon. Je me suis dit Alfred (car je m'appelle Alfred), la force centrifuge semble les attirer vers le centre du tourbillon, est-ce bien raisonable pour une force centrifuge? (5)
Puis les cargots on disparu. Complètement.
Aspirés par le syphon (font font, le petites mario..."ta gueule !" ah, pardon).
Et alors, tout est redevenu normal. Je me demande encore si je n'ai pas rêvé.

Voilà.
Une dépèche m'apprend à l'instant que les six cargots ont finalement accosté à Cayenne avec le personnel navigant au complet. Par contre, la cargaison a disparu. L'AFP reste muette sur la nature de la cargaison.

(1) Nostalgie, quand tu nous tiens...
(2) Malgré des tentatives louables, ce pilote n'est pas encore prêt pour le goncourt.
(3) Ce guignol aurait pu dire "comme si une main géante avait tiré la chasse d'un chiotte titanesque". On est vendredi, non?
(4) La métaphore est osée.
(5) Il semble d'ailleurs que cette force était plus centripète que centrifuge.

 Vincent MarchalTop



Tournicotti, Tournicotta !

Louis-Oreste Latrique, l'ingénieur qui avait disparu la semaine dernière, vient de rentrer à son domicile de Sochaux.
Rappelons qu'il est ingénieur en robotique, spécialisé dans les robots soudeurs, et cadre supérieur des usines Peug...
- Pardon ?
- Ah, bon.
L'éthique, la déontologie et mon rédacteur en chef m'interdisent de citer la marque. Qu'il vous suffise de savoir qu'il s'agit d'un constructeur automobile basé à Sochaux.
Nous avons pu interroger Louis-Oreste qui nous a raconté son histoire:

- Je partais tranquillement à mon travail quand j'ai été attaqué par surprise et par une bande d'individus supérieure en genre et en nombre. L'homme, car c'en était un, portait un masque représentant Louis-Leprince Ringuet de l'Académie Française. Il m'a invité poliment, mais fermement à monter dans sa voiture. Il m'a alors bandé les yeux, puis nous avons roulé pendant plusieurs heures.

Quand nous sommes arrivés, l'individu, car c'en était un, m'a fait descendre de la voiture. J'avais toujours l'essieu, pardon, les yeux bandés, mais je peux vous dire que je marchais (quel est le con qui a dit Georges ?) sur des gravats. Comme sur un champ de ruines... Il régnait en ce lieu une oppressante atmosphère de mort (1).

Le type, car c'en était un, m'a fait descendre un escalier aux marches glissantes et irrégulières. Puis nous avons pris un ascenseur qui semblait descendre (étrange, pour un ascenseur, non ?) indéfiniment. Le gars, car c'en était un, m'a enlevé mon bandeau. Une vision d'enfer et d'apocalypse s'est alors langoureusement offerte à mes yeux z'ébahis z'et incrédules.

La salle avait des proportions inhumaines (2). Elle contenait d'immenses caisses en bois, d'énormes pièces de fusées, des réacteurs, des machines incroyablement grandes qui ressemblaient à des tunneliers. Dans un coin, un vieux scopitone qui semblait avoir connu des jours meilleurs jouait en boucle une "chanson" du "chanteur" Antoine (3).

Et, au centre de la pièce, trônaient majestueusement quatre robots soudeurs flambants neufs.

Ceux-là même qui avaient disparu de l'usine quelques jours auparavant (4). L'autre imbécile (5) m'a mis sous le nez un tourniquet à oeufs. Oui. J'ai bien dit un tourniquet à oeufs. Ce qui, à tout prendre, est préférable à cinq ou six paires de testicules. Il m'a dit:
- Je veux un machin comme ça !
Puis, me montrant un cercle de plusieurs centaines de mètres dessiné sur le sol :
- De cette taille là.

Ça avait le mérite d'être clair. Je me suis dit "Louis-Oreste, mon pote (je suis parfois familier avec moi-même), ce guignol veut que tu programmes les robots pour lui fabriquer un tourniquet à oeufs de 500 mètres de diamètre". Je me suis alors mis au travail. Un travail de titan. Oh, j'étais bien traité: je mangeais à ma faim, même si les entrées était parfois un peu chaudes, le plat de résistance souvent tiédasse et la crème glacée dégoulinante, mais j'avais l'habitude à la cantine de l'usine. J'ai eu plus de difficultés à m'habituer à la Valstar chaude.

Quand j'en eu terminé, mon ravisseur regarda mon travail, vit que cela était bon et il fut satisfait.

Il me bandu alors les yeux et me rameni à mon domicile.

(1) A quoi peut donc ressembler une « oppressante atmosphère de mort » ? On se perd en conjectures.
(2) Normal pour une salle. Imaginons une instant une salle qui ferait 90 60 90. C'est ridicule.
(3) Pouah!
(4) Une tradition ancestrale m'oblige à ajouter "chinois". Vous voudrez bien m'en excuser.
(5) Qui a dit "car c'en était un" ??!

 Vincent MarchalTop



Apocalypse bientôt.

Voilà.
Les faits inexplicables qui se sont déroulés dans le monde, ces derniers jours, restent inexpliqués (1).

Aux zétazunis, d'abord, le gouvernement vient de déclarer officiellement la disparition d'une fusée Saturne V fabriquée en grand secret pour un dernier voyage lunaire avant la fin du millénaire.
Cette fusée était la plus puissante qui ait jamais été construite. Elle bénéficiait, outre les années d'expérience et de succès éclatants de ses prédesseceus... prédécétri... ancêtres, d'une technologie résolument d'avant garde.
Le Président affirme sans vergogne (2) que seule une puissance extraterrestre a pu organiser un vol de cette envergure.
On est toujours sans nouvelles de l'équipe d'enquêteurs qui a pénétré dans le tunnel. Des traces de pas géantes et des déjections animales y ont été relevées. Jusqu'ici, personne n'a pu préciser la nature de cet animal. Un paléontologue a affirmé qu'il ne pouvait s'agir que d'un stégosaurus rex. La communauté scientifique en rit encore.

A Baïkonour, nous avons voulu recontacter l'homme qui nous avait apporté son témoignage. Nous avons tenté en vain de le retrouver. Ses voisins nous ont dit qu'il avait été emmené par des hommes en blouse blanches. "Il était devenu fou, il disait avoir vu passer des fusées dans son puits !". Le puits, devant sa maison, avait été comblé.

On sait maintenant que les cargos mystérieux qui on été retrouvés en Guyane française contenaient des pièces détachées de fusées Ariane 5. Leur disparition, puis leur réapparition restent toutefois mystérieuses. Les bâtiments ont été passés au peigne fin sans qu'aucun indice n'ait pu être découvert.
On sait aussi que tous les hommes de l'équipage, du matelot au commandant, sont devenus fous.

Louis-Oreste Latrique, quand à lui, est devenu alcoolique au dernier degré. Il passe le plus clair de son temps à boire de la Valstar. Il a été licencié de la société qui l'employait après avoir programmé les robots pour leur faire chanter une chanson yéyé (3). Aux dernières nouvelles, il vient de racheter la société Sodhexo avec l'argent des consignes.

Quand à moi, certains parmi vous le savent, d'autres l'on déjà deviné, j'aurai très prochainement un heureux événement à vous annoncer.Encore un peu de patience...

*   *   *

Postépilogue.

Au fond du lit d'hôpital où il gît dans un coma profond, G-N A. (4) semble s'agiter. Oh, ce n'est pas encore demain qu'il dansera le tango argentin, mais après l'avoir surveillé pendant des années, sans jamais l'avoir vu se départir d'une immobilité totale, Élisabeth-Gertrude Larmagauche, l'infirmière, a un sursaut. La momie de Séti Premier serait venue lui proposer la botte, sa surprise n'eut pas été plus grande.
Elle se précipite sur l'interphone:
- Docteur, venez vite ! "Il" a bougé !
- Vous Parlez de...
- Oui, docteur!
- Ne touchez à rien, j'arrive.
Quelques secondes plus tard, le docteur Pétoncle Leerdamer entre dans la chambre. Il est grand, il est beau, il sent bon le sable chaud. Élisabeth-Gertrude est un peu amoureuse de lui. Surtout depuis le jour où il lui a fait l'amour sur la table d'opérations. Depuis ce moment béni, elle rêve. Elle rêve de mariage, de voyages, de... Mais il ne lui a toujours pas fait sa demande. C'est un grand timide, pense-t-elle.
En entrant dans la chambre, le docteur Leerdamer jette un coup d'oeil distrait à l'infirmière. Comme s'appelle-t-elle, cette pétasse ? Il croit se rappeler que c'est elle qu'il a prise en levrette sur la table d'opérations devant 50 étudiants hilares. Un début d'érection lui vient à cette évocation.
Chassant rapidement une pensée salace, il se penche sur le lit de G-N A.. Il semble en effet que la couleur de son visage à changé. De livide il est devenu verdâtre. Mais rien ne laisse présager une sortie du coma.
Soudain, Pétoncle sursaute. Les lèvres de G-N A. ont tremblé. Il en a la certitude. Son attention se concentre sur ce visage qu'il connaît si bien. C'est alors que le miracle se produit: la paupière gauche de ce presque cadavre se soulève. Puis la droite. Élisabeth-Gertrude est blême de peur : les yeux de G-N A. sont blancs. Totalement blancs. La sueur inonde le front du docteur Pétoncle. Va-t-"il" enfin se réveiller ?
(- je vous l'avais dit...)
- C'est vous qui avez parlé, infirmière ?
- Oh non, docteur, c'est... c'est... "lui" !
Le docteur se fige : elle a raison, c'est lui ! La voix, grave et lente, reprend :
- Je vous l'avait dit : le Stégosaure, le Tourniquet à OEufs, la prophétie s'est réalisée. Je vous avais prévenus...
Marie-Gertrude est recroquevillée dans un coin de la pièce. Elle n'ose plus respirer. Pétoncle a les yeux exorbités. La voix d'outre tombe continue :
- La prophétie s'est réalisée. Je vous avait prévenus, vous ne m'avez pas écouté. A présent, il est trop tard. trop tard.
Le docteur semble subitement refaire surface :
- Bon. Il est encore pire qu'avant. Faites lui 5 cc de tranxène et appelez moi si vous avez du nouveau.
Puis il quitte la pièce, laissant Marie-Gertrude dans un état  fébrile, où la peur du malade se mêle à la déception causée par l'indifférence de son idole.

*   *   *

(1) C'est d'ailleurs le triste sort de la plupart des faits inexplicables.
(2) Il semble qu'une grave pénurie de vergogne sévisse aux zétazunis depuis quelques décennies.
(3) Ma mère m'a dit Antoine fais toi couper les cheveux, etc...
(4) Toute ressemblance avec un personnage existant ou ayant existé ne serait pas si purement involontaire que ça, finalement.

Vincent MarchalTop

Juvisy sur Orge, le 11/10/2000

Elisabeth-Gertrude Larmagauche promène son chien. C'est pour elle un tradition bien ancrée, après son travail, elle promène son chien Jean-Médor. Jean-Médor est un corniaud à l'air presque aussi niais que sa maîtresse, mais cette affirmation n'engage que moi. Et encore.
Tout en marchant dans les rues de Juvisy, Elisabeth-Gertrude pense à Pétoncle Lerdaamer, le célèbre neurologue dont elle est amoureuse depuis qu'il l'a prise dans la salle d'op... mais vous le savez déjà.
Perdue dans ses pensées, elle ne s'est pas aperçue qu'elle sortait de la ville. Un jappement étouffé de Jean-Médor la fait sursauter : « Mais où suis-je ? » s'interroge-t-elle avec un à-propos digne d'éloges.
Elle semble suijer au centre d'un terrain vague. Devant elle, une maison en ruines. Noire.
Près d'une ouverture, une plaque de cuivre rutilante sur laquelle sont gravée ces mots :

Ici, en Aout 1999 ont été décimés
12 compagnies de CRS, 7 pelotons de gendarmerie, 17 agents de la DST, 1 scopitone en état de marche.
Ils sont morts dans d'atroces souffrances. Passant, recueille-toi quelques instants.

Un sentiment de malaise s'empare alors d'Elisabeth-Gertrude. Jean-Médor est assis, il hurle à la mort.
Soudain, elle croit sentir une légère vibration sous ses pieds: « un tremblement de terre ? ».
Paniquée (pour une fois...), elle s'enfuit sans demander son reste. D'ailleurs, elle n'en avait pas.

Vincent MarchalTop



Un peu d'histoire en attendant : l'évolution de l'armement anti-bonobo à travers les âges.

Au commencement était la Pelle. La pelle et son célèbre et retentissant «PLANK» que d'aucun confondent  encore avec le «PLONK» réservé au excités du BI. Mais c'est une autre  histoire. La bonne pelle en acier inox trempé, de chez Gouvy à Dieulouard, résonne  d'un « PLANK » fort et clair lorsqu'elle est abattue avec maîtrise sur le  bonobo mononeuronal. La Pelle était l'arme de référence en ces temps reculés.

Las, sur frh, le bonobo pullulait.

Puis vinrent l'étau et le sécateur. Ha, quelle douce musique que le cri  du bonobo dont on tirlipote le testicule au sécateur, après lui avoir  coincé la tête dans l'étau. Combien de ces sales bestioles furent ainsi  traitées, sans haine ni violence mais avec une constance dont les AC ne  se départirent jamais.

Las, sur frh, le bonobo pullulait.

Alors, vint le temps du Tunnelier.  Idée de génie, s'il en fut. Eu égard à sa grand modestie, je tairai ici  le nom de son génial inventeur. Qu'il vous suffise de savoir qu'on lui  doit aussi, entre autres moult idées géniales, le couscous pintade et le  couscous huître.  Quel spectacle magnifique de voir notre Tunnelier pénétrer joyeusement le  fondement du bonobo ! Quel bonheur, à chaque pénétration, d'entendre le  hurlement horrifié du supplicié !  Et combien de bonobo, combien de tunneliers, Qui sont partis joyeux vers des cour... Mais je m'égare.

Las, sur frh, le bonobo pullulait.

C'est alors que votre serviteur eut l'idée de monter le Tunnelier sur une  fusée Ariane 5. Titine I, aka Préparation H, était née. Qu'elle était belle, la gamine. Et courageuse ! Toujours prête à s'élancer  majestueusement vers la canopée, dans la puissance de ses quatre  boosteurs ! Et combien de larmes de bonheur avons nous versées, en la voyant  s'introduire joyeusement dans le bonobo abhorré ! Tous ces lancement  réussis nous donnaient du coeur à l'ouvrage dans la lutte sans merci que  nous livrons, encore aujourd'hui, à l'ennemi redoutable et supérieur en  ombre.

Las, sur frh, le bonobo pullulait.

Nous vîmes alors fleurir les initiatives personnelles: le Pal, la boule  destructrice et tant d'autres. Sans oublier, bien sur, l'incomparable «Timber», spécialisé dans la  destruction des signatures bonobesque. Qui n'a jamais entendu ce cri  rauque, venu du fond des âges, s'abattre sauvagement sur une signature Tigrouesque à zigouigouis, ne connaît pas la peur.

Las, sur frh, le bonobo pullulait.

Puis naquit Titine II, La Libératrice. Les progrès de la science avaient permis de nombreuses innovations. Le  détecteur bonoboïde permettait un lancement automatique. La bombe à  neuneutrons décimait le mandrill en un temps record. Il fallait la voir,  s'élancer joyeusement vers le bonobo polluant, et lui écarter les  sphincters pour introduire la bombe destructrice. Ah, quelle fougueuse  gamine !

Las, sur frh, le bonobo pullule toujours.

Alors, amis qui me lisez, prenez patience. La Solution viendra de Juvisy.

Vincent MarchalTop

Attention !
Dès demain, vous aller faire la connaissance de Celle-Que-Vous-Attendez-Tous.
Je tiens à mettre en garde les esprits chagrins qui peuplent ce forum que la lecture du texte de présentation peut provoquer des lésions graves et irrémédiables de leur neurone.
D'autre part, si je suis le seul père de l'Invention, le texte de présentation a été écrit en collaboration avec un ami que je ne nommerai pas. Les plus sagaces d'entre vous pourront s'amuser à différencier mes écrits des siens.
Quand à vous, bonobos, mandrills et autres neuneus, profitez bien de votre dernière nuit.

Vincent Marchal



Elle est née, la divine arme absolue.

Octobre 2000.

Une gentille bourgade de banlieue parisienne, perdue au milieu d'autres gentilles bourgades de banlieue parisienne.

La mâtinée n'est qu'à son commencement. Les brumes de la Seine envahissent encore les allées, donnant à l'atmosphère un caractère mystérieux que le vent frais de l'automne dissipera bientôt. La journée commence et la ville sort de son sommeil nocturne avec la nonchalance distraite d'une jonquille sortant de terre à l'aube d'un printemps prometteur. Le joli rêve éthéré qui la berçait encore une heure plus tôt se transforme maintenant en douce réalité au fur et à mesure que les rues retrouvent leurs habitudes journalières. Quelques pitbulls folâtrent gaiement entre deux lampadaires rouillés, faisant naître un rictus goguenard sur le visage angélique de maîtres soucieux de leur forme athlétique. Les beaux atours chamarrés de ces amis des bêtes appliquent au décor tranquille de cette cité pavillonnaire une touche de lumière et de vie qui plaît aux passants. Ici, une vieille dame partant faire ses courses son cabas à la main, regarde d'un oeil amusé cette jeunesse insouciante découvrir les plaisirs simples de la vie en communauté; là, une jeune mère de famille montre, un sourire aux lèvres, le spectacle de la joie canine à son petit garçon intrigué par le manque de résistance du pneu de la voiture du voisin face aux jolies quenottes de Zarma, le chien du grand Popeye. "Il est sympa, Popeye. Il doit bien jouer au base-ball, il a toujours sa batte en fer ! J'en veux une pour mon anniversaire, de batte en fer.", pense notre garçonnet en se dirigeant vers la crèche d'où sortent des odeurs charmeuses de chocolat chaud.

La brume fluviale a désormais cédé devant les assauts du soleil blanc d'octobre. C'est comme si la Seine avait perdu son combat. Le corps endormi de Juvisy sur Orge est totalement éveillé maintenant, et montre sa splendeur avec l'assurance qu'on lui connaît. Ses maisons de meulière, coquettes et fleuries, ses petits commerçants toujours enclins à vous faire plaisir et à vous fournir des produits de qualité au meilleur prix, ses rues piétonnes où il fait bon flâner, ses jeunes partant à l'école avec des projets plein la tête (ah l'insouciance de la jeunesse de notre beau pays !), ses parties de rami entre personnes âgées dans les arrière-salles de troquets sympathiques, où l'on parle politique, sport et gaudriole dans une ambiance bon enfant, ettoutes ses manifestations de volupté sereine qui font le charme si prononcé de cette ville de l'Essonne...

Oui, Juvisy sur Orge est belle, elle respire, elle vit sa vie avec appétit, gourmandise, entrain et avec cette soif inextinguible de bonheur simple qui fait les havres de paix. Chaque jour qui passe montre sa beauté et sa simplicité, le boucher rue Cabillaud, qui vous salue d'une main travailleuse souillée par le sang d'un boeuf qu'il vient de transformer en délicieux steaks, puis à droite rue Tabaga, la crémière, madame Michu, qui vous lance un "Ça va, aujourd'hui ? Vous avez bonne mine !" toujours joyeux et concerné, alors qu'elle pourrait s'appesantir sur son problème de gourme faciale purulente et piquer du nez dans ses mottes de beurre, ce qui mettrait il est vrai en péril la fréquentation de son établissement, et ensuite tout droit pendant cinquante mètres, le Balto et son patron Jean-Mi qui va chercher lui-même, en solitaire pendant une campagne épuisante de trois mois, son petit Côtes-du-Rhône si onctueux et qui affronte avec courage les rares quolibets sur une mensongère histoire de fesses avec la propriétaire du crû, mademoiselle Ferrarilolo, puis La Maison de la Presse de monsieur Narpivot, surnommé Bébert allez savoir pourquoi, et son ineffable sens de l'humour quand il alterne les exemplaires d'Union et de Sport Cérébral Force 5 en haut de ses étalages, puis à gauche sur cent mètres... euh... non... là... là, c'est le terrain vague, LE terrain vague de cette belle ville... Un peu comme le chancre mou caché de Cindy Crawford, ou comme si Arte produisait un téléfilm avec Laëtita Casta... bref, une pustule suintante sur une peau traitée avec Oil of Olaz !

En effet, alors que tout semble tranquille et normal en cette mâtinée identique aux autres par delà les quartiers où il fait bon vivre, il est un endroit maudit où naquit il y a quelques mois une légende urbaine démoniaque, effrayante. Ici était encore l'an passé un mignon petit établissement, un bar-restaurant accueillant, appelé "chez Ginette". Les clients étaient nombreux, fidèles, joviaux et les fragrances s'échappant subrepticement des cuisines le midi incitaient le passant à entrer. De magnifiques géraniums ornaient la devanture, promesses d'une ambiance bucolique, un petit jardin potager se laissait à peine entrevoir derrière le bâtiment comme si une touchante timidité l'empêchait de se révéler tout à fait, et de grands ormes, majestueux et fiers se dressaient devant le trottoir, abritant l'été la place Jean-Jacques Servan-Schreiber des rayons trop lourds du soleil dardant leur puissance stellaire sur cette petite colline exposée.

Aujourd'hui, une curieuse sensation oppressante met pourtant en émoi le promeneur égaré sur ce terrain vague.
Sont-ce les ruines noircies de cette maison qui l'émeuvent ainsi ?
Est-ce la légère brume qui résiste encore (et toujours) au frais soleil automnal ?
Ou bien les arbres morts, la végétation rare, les flaques d'eau croupie ?
Non.
Rien de tout cela.
Mais il règne ici un silence rare.
Un silence total, unique.
Palpable (1).
En même temps qu'une oppressante atmosphère de mort (2).
Pas un oiseau, pas un insecte, pas un troquet, pas une mobilette, pas même le moindre témoin de Jéhovah en vue.

Mal à l'aise, le promeneur s'éloigne d'un pas non cadencé, mais rapide. Car la légende urbaine de Juvisy sur Orge agite désormais les esprits les plus aguerris, les plus circonspects, les plus insensibles à la superstition, au paranormal et à la peur qui fait déféquer dans son pantalon réunis.

Oui.Ce terrain vague, cette étendue sombre dont on peut sentir l'odeur méphitique emplir l'air, est hanté. C'est du moins ce que tous disent ici, lorsqu'ils sont sûrs que personne, ou rien, ne les entend. Les témoignages recueillis par votre serviteur ces derniers temps ne sauraient décrire avec justesse la terreur qui hante les regards de mes interlocuteurs à l'évocation des manifestations potentiellement sataniques constatées sur le terrain vague ou aux alentours depuis quelques temps. Selon certains, des lueurs étranges sourdent la nuit des ténèbres souterraines, de terribles grincements, grondements et sifflements inhumains parviennent aux oreilles des riverains (pour la plus grande satisfaction de monsieur Calmant, le pharmacien de la rue Matisse), d'immenses fumerolles s'échappent des entrailles de la terre calcinée comme si les forges d'un dieu malfaisant s'étaient établies là. Faut-il donc prêter une quelconque attention à ces élucubrations de gens pourtant habituellement sains de corps et d'esprit ? Mon actuel pèlerinage sur le site de "chez Ginette" est certes émouvant, mais suis-je assez impliqué dans cette ville où mes amis et moi-même avons combattu pour la liberté, la fraternité et la paix contre les adversaires de l'humour bon goût, pour me livrer à une enquête que même Fox Mulder ne daignerait pas entamer ? Cette interrogation métaphysique me hante, il est vrai, et me pousse à continuer ma ballade le long de ce site lourd de symbole, de souvenirs et de boue qui colle aux chaussures.

C'est alors qu'un grondement sourd semble venir des profondeurs de la colline. Les arbres frissonnent, car Lucifer en personne fai... euh, non.Rien.
Le sol se met à trembler.
Une vibration sonore emplit sournoisement l'atmosphère.
Et la colline s'ouvre en deux, comme un fruit trop mur (3), découvrant une ouverture béante de cinq à six cents mètres de diamètre.
Et puis un monstre sort de terre.Apocalyptique.
Étincelante au soleil matinal qu'elle semble éclipser, majestueuse, magnifique et triomphante, Titine III apparaît enfin aux yeux d'un monde incrédule.

Je peux maintenant tomber le masque ! Oui ! Elle est là, ma création ultime (pour le moment, hein, entendons-nous bien !), mon oeuvre, mon bébé ! Le pourquoi du comment du où du mais enfin bref ! Le vecteur hélicoïdal de mon esprit génial, la matérialisation transcendantale de mon combat contre l'inévitable, la thérapie génique contre les mutants monocouilles et leurs séides perfides et maléfiques !

CONTEMPLEZ-LA !!!
ADMIREZ SA PUISSANCE ET SON OMNIPOTENCE !!!
ET TTTTRRRRREMBLEZ, BANDE DE LARVES !!!!!!!!!!!!!!!!

Oui, contemplez-la et ressentez votre dernière émotion devant la quintessence de la volonté d'un homme et de son combat contre la barbarie bonoboesque, avec tout ce qu'elle a de résolue, définitive et invulnérable (de lapin, ça manquait...) !

BONOBOS, PERDEZ TOUT ESPOIR !

Titine III vous retrouvera et vous exterminera avec les horreurs dues à votre rang où que vous fuyiez, ou que vous soyez, car elle est...

TITINE III, " the ULTIMATE " !!!!

(Pour ceux que la technique intéresse, voici le portrait énamouré de cette belle ingénue qui trépigne déjà d'impatience vus les sbires visqueux, ce qui doit faire très mal, qui hantent ces lieux en ce moment :

Un tourniquet à oeufs de cinq cents mètres de diamètre.

A la base, 4 fusées Ariane 5 et 4 fusées Proton en alternance. Au premier étage, 2 Ariane et 2 Proton, en alternance aussi d'ailleurs. Les bonnes recettes ayant fait leurs preuves, chaque fusée est équipée d'un tunnelier de 16 mètres. Ce qui n'est pas rien. Mais ce n'est pas tout. Au centre du tourniquet, une fusée Saturne 5.

L'ensemble est installé sur un socle cylindrique d'un diamètre de cinq cents mètres, et d'une hauteur de 3 mètres, réalisé en Laurentgérasium réfrigéré.Le socle est rempli d'un liquide ambré et mousseux.

Bien entendu, toute la partie système d'exploitation temps réel et logiciel de commande a été écrite par Monsieur WHG3, le célèbre inventeur de l'Internet, du système d'exploitation de l'homme par l'homme, et du fil à couper le beurre chauffant.

Grande innovation : T3, "the Ultimate" peut tirer au coup par coup, ce qui est bien, ou en rafale, ce qui est mieux.)

(1) Un silence qui se respecte se doit d'être palpable.
(2) Mais je crois en avoir déjà parlé.
(3) Je vous serais reconnaissant de bien vouloir admirer la force de cette métaphore, et de toutes celles qui précèdent ou qui suivent, car il est hors de question que je fasse des renvois de bas de page encore longtemps, vue la longueur du texte. Faut pas déconner, pousser Aimé Jacquet dans les orties, et faire caca là où on mange, nom de Dieu de bordel de merde ! Ah oui, j'oubliais : Bonjour chez vous, ça va chier dans le moule à gnomes.

Vincent MarchalTop



Et quelques fées se sont penchées sur son berceau.

Chers amis, c'est avec une émotion non feinte que je pris ce matin le train me menant tout droit de ma bourgade à ce lieu magique qu'est Juvisy. Tout semblait baigner dans une atmosphère miraculeuse. Le train était à l'heure, un charmant jeune homme accompagné de son pitbull était tout seul dans un wagon, ce qui me permit de m'asseoir, et le gentil chien chien vint même se coucher à mes pieds.
Je traversais avec émerveillement cette sublime banlieue parisienne, ponctuée de ses centres commerciaux, de ses bretelles d'autoroutes, de ses usines de traitement de déchets aux fumées virevoltantes, bref de tout ce qui fait son charme irrésistible.
Après un long périple, agrémenté de quelques échanges (dont ma pudeur naturelle m'interdit de dévoiler la teneur) avec le fringant jeune homme, sans doute attiré par la vision de la fabuleuse boisson que je transportais, après donc un périple fort agréable dans ce wagon toujours désert, le chien chien faisant mumuse devant les portes, j'arrivais enfin à destination.
Toute la petite ville semblait comme pétrifiée. Portée par un nuage je traversais la bourgade et m'approchais de ce lieu si cher à nos mémoires, le terrain où se dressait ce havre de bonheur "Chez Ginette".
Et donc chers amis, me voici pour répondre à l'immense honneur qui m'a été fait.
"TITINE 3 au nom du respect de l'humour de bon goût, pour la protection de Frh et la destruction sans pitié des bonobos, je te baptise et brise sur tes flancs rutilants cette bouteille de Valstar".
L'émotion est trop grand mes amis, les mots me manquent maintenant, agenouillons tous devant cette merveille et glorifions son génial créateur.
Une minute de silence.

Marie-Claire

Pffff Pffff Pffff !
Ouf, enfin je suis là !
J'ai couru et je suis essouflée.
Vous avez cru que la Fée Licité avait oublié la petite ?
Que nenni ! Elle avait seulement beaucoup de boulot à faire des miracles par ci et par là.
Bon, où est mon discours ............
Ah ! Le voilà !
Je suis la Fée Licité et j'ai été appelée au chevet de ce beau bébé.
En tant que Fée, j'ai décidé d'accorder trois dons à cette petite qui a une vie bien remplie devant elle.
J'accorde à Titine une longue et heureuse vie, pleine de rencontres passionnantes. (un petit coup de baguette magique !)
J'accorde également à Titine d'être infatigable à la tâche afin qu'elle réussisse dans toutes ses entreprises qans ressentir la moindre lassitude. (un petit coup de baguette magique !)
J'accorde finalement à Titine le don de la musique afin que, dans son oeuvre, elle soit toujours accompagnée des chants les plus suaves (à son oreille !). (encore un petit coup de baguette magique !)
Titine, ma petite, je veillerai sur toi. Tu es l'espoir de ce monde de brutes, je te soutiendrai dans les moments difficiles et te redonnerai la foi chaque fois que tu en auras besoin.

LONGUE VIE A TITINE !!!!!

La Fée Licité (Marie-Claude)

Je ne puis résister. Allons-y : Ahem ahem... Glouglou... Ahem...

******* T3, youplaboum ! ******* (c) Stratocaster (2000)
 
T3, youplaboum, c'est l'outil tout bénéfice,
T3, youplaboum, vous explose les orifices !

Face aux bonobos pervers,
Tu fais gronder tes tuyères,
C'est vraiment super !

Tes tunneliers qui lacèrent,
Qui pénètrent, qui éviscèrent,
Qui éventrent les chairs.

T3, youplaboum, les bonobos te haïssent,
T3, youplaboum, à te voir tous ils gémissent !

Tes coiffes de laurengérasium,
Investissent tous les scrotums,
Et sortent par le sternum !

Neuneutrons ou plutonium,
Tes bombes en eux qui dégomment,
Leur seul chromosome.

T3, youplaboum, sur un riff de Jimmy Page,
T3, youplaboum, tu es la reine des carnages !

Un dernier petit trépan,
Pour broyer tout le restant,
De c'qui reste des glands !

Puis ton grand bras oscillant,
Muni d'un chiffon géant,
Qui éponge le sang !

T3, youplaboum, t'es vraiment écologique,
T3, youplaboum, "the ULTIMATE" t'es magnifique, T3 !!!!!!

StratocasterTop