Michel
NONY le maçon « Nicolas Bergeal et la Joséphine habitaient leur maison dont l’architecture s’apparente étroitement à celle de la maison du Temple implantée un peu plus haut , à une cinquantaine de mètres. Les deux maisons existent toujours. La vieille mère de la Joséphine, la Marie, occupait un logement indépendant , intégré à la maison de ses enfants. On l’appelait la mère Mazel mais , malgré son grand âge, il s’agissait de son nom de naissance, le patronyme conjugal étant Nony. Elle avait un frère, directeur d’école à Alger, qui passait parfois ses vacances à Gourdon. On le voyait se promener dans la campagne, le visage basané par le soleil d’au delà des mers, vêtu d’une saharienne et coiffé du fameux casque colonial. L’époux de la Marie se prénommait Michel. Avec sa famille, il avait tenu, à une certaine époque, la ferme à la Legier qui devait par la suite appartenir à la famille Brette. Dans le même temps il exerçait la profession de maçon et aidé de ses trois fils (…..) il avait construit un grand nombre de maisons gourdonnaises, en particulier la sienne qui devint celle des Bergeal et la maison du Temple. Rien d’étonnant donc qu’une parfaite similitude existe entre ces deux constructions, le concepteur étant une seule et même personne. Beaucoup d’autres maisons étaient son œuvre, vraisemblablement l’école ainsi que la ferme des Magnaval. Ce dont on est sûr aussi, c’est qu’il construisit le hameau de la Côte, à quelques kilomètres de La Bussière. Je me suis laissé dire que quelques pièces d’argent et peut être même un louis d’or auraient été placés, lors de la construction de la maison du Temple, sous l’une des grosses pierres angulaires de la façade, du côté de la propriété des Champseix. Très peu de personnes se souviennent de Michel Nony, le vieux maçon. Voici l’image qu’en a conservé l’un de ses descendants : "une grande barbe blanche, une canne, des rhumatismes…. » Toujours bien en place, la maison des Bergeal est une volumineuse construction avec une belle façade en pierres de taille. Elle était encadrée, sur les deux côtés de deux rangées de sapins épicéas et sur le devant, en bordure de la route, poussaient deux tilleuls, frères jumeaux de la maison du Temple. ………………………………… Joséphine et sa mère se ressemblaient comme deux gouttes d’eau, sous réserve, bien entendu, de leur différence d’âge………….. La Joséphine avait trois frères, qui participaient dans leur jeunesse à l’entreprise de maçonnerie de leur père. Auguste, premier propriétaire de la maison du Temple, a vécu au Maroc. Antoine, l’homme à la barbe de sapeur, était apiculteur à Eymoutiers où il possédait un verger remarquable ; pendant son service militaire il a été envoyé au Tonkin, comme Guillaume Razet. Léon faisait partie de ces nombreux Corréziens, exilés dans le Bordelais, en qualité de producteurs négociants en vins."
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Francine
BORZEIX-RAZET
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Julien
CHAUMEIL le forgeron...lo faure
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