Seuls les disques commercialisés figurent ici, mais ne doutons pas que la RAI possède encore dans ses archives quelques raretés. Ces enregistrements sont d'une qualité technique assez médiocre car destinés à une diffusion radiophonique et non pas au disque. La qualité artistique n'est pas non plus aussi soignée. Beaucoup de ces œuvres ont été reprises par la suite par des phalanges plus prestigieuses dans des conditions artistiques et sonores bien meilleures. Néanmoins, on trouve là trois Concertos de Mozart avec le complice Benedetti-Michelangeli que Giulini retrouvera à Vienne dans les Concertos de Beethoven en 1979. De même, il faut prêter attention aux opéras de Verdi et de Rossini réalisés avec l'Orchestre de la RAI Milan qui, rappelons-le, a été créé par Giulini au début des années 50. Des documents passionnants pour passionnés ou collectionneurs avertis qui permettent d'apprécier l'évolution de Giulini quand on les compare à des références plus récentes. Plus qu'une curiosité, une vraie réussite que l'enregistrement du Paradis et la Péri de Schumann à Rome en 1974.