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 rande
nouveauté du Net, les archives. La radio cesse
d’être un média de l’instant
à partir du moment où les bandes sont
enregistrées et disponibles sur simple clic. " L’intérêt
des archives est double : d’une part le journaliste
peut rectifier une erreur, d’autre part l’auditeur
a plus de temps pour écouter un programme, remarque
Frédéric Fleurot, directeur de Radio France
Creuse. Le
reportage se voit offrir une deuxième vie."
Autre
apport du Net, le forum. Sur le site de Radio France
Périgord, une rubrique intitulée " Périgourdins
du bout du monde" est consacrée au
libre propos des auditeurs installés à
l’étranger. " Nous donnons
ainsi aux gens la possibilité de s’exprimer,
explique l’animateur David Derhille, concepteur
du site rfperigord.com. N’est-ce pas le rôle
du service public ? "
Mieux connaître son public
Pour Frédéric Fleurot, Internet favorise l’interactivité entre la station et les auditeurs : " Pas moins de mille internautes se connectaient quotidiennement durant la tempête de l’hiver dernier, contre une centaine habituellement. Les gens voulaient des renseignements sur leurs proches, l’étendue des dégâts, ou encore savoir à qui s’adresser pour les réparations. Cela nous a permis de cerner les attentes du public." Ce passionné du Web rêve même d’un ordinateur connecté en permanence au studio, avec les questions des surfeurs qui s’afficheraient en direct sur l’écran de l’animateur.
Pour l’instant, les sites des locales assurent un nombre de connexions hebdomadaires relativement faible, moins de mille. Des chiffres qui font pâle figure comparés à ceux de la presse régionale en ligne. Mais Radio France espère bien, par ce biais, attirer un public plus jeune et d’ordinaire plus friand de chaînes musicales. |
