Un fonctionnement évident à première vue. Aux techniciens la partie technique du site, aux journalistes la rédaction des textes. Mais bien souvent, la réalité est tout autre : les articles du site de R.F.Creuse sont l’œuvre de l’ancien animateur Frédéric Fleurot, directeur de la station. " Les journalistes participent peu, constate-t-il. Une question d’éducation sans doute. " Même chose pour le site de R.F.Melun. Les animateurs ont créé leur propre page avec le contenu de leur tranche horaire et l’invité de la semaine. " Les journalistes n’ont jamais pris le temps de se pencher sur la question " , regrette le régisseur de la station Gilles Marchand.

De la pub contre un soutien technique
rfroussillon.com a choisi de fonctionner en partenariat avec France Télécom. Jocelyne le Menach, chef du service technique, envoie quotidiennement les sons du journal de huit heures à France Télécom, qui se charge ensuite de la mise en ligne. Au préalable, le présentateur du journal faxe les titres des informations. " Après l’acquisition du logiciel frontpage, ce système nous coûte zéro francs, souligne Jocelyne. C’est un échange de bons procédés avec France Télécom : quelques annonces et un peu de pub contre un soutien technique. " 
Mais quelle que soit la méthode retenue par les sept locales pour alimenter leur site, elle montre rapidement ses limites en terme de contenu.

" rfperigord.com est bien fait, estime l’animateur David Derhille. Il serait encore mieux si on créait un poste pour le réactualiser en permanence. Même un emploi à mi-temps ferait l’affaire."