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Auijourd'hui le sens de la commémoration du 11 novembre :

11 novembre 1997
Allocution au monument aux morts de M. Francis Cohen*, président du comité d'entente des associations d'A.C.V.G. du XIII° arrdt


Il est beau que, après tant d'années, nous nous retrouvions une fois encore pour commémorer ce grand jour.
Ce fut à la fois un jour de joie et de deuil.
Joie parce que c'était la victoire de la France et de ses alliés, mais surtout parce que c'était la fin des souffrances et des sacrifices qu'impose cette horreur qu'est la guerre.
Deuil, parce qu'en ce jour où l'on cessait de mourir, chacun pensait, comme nous le faisons aujourd'hui, aux morts, à ces fils, ces maris, ces fiancés que la tourmente avait emporté et qui manqueraient à jamais à leurs proches et à la France.
Et puis, c'est parce que le monde a depuis lors, et encore maintenant sur tous les continents, montré son incapacité à établir la paix que tous croyaient assurer en combattant, que notre souvenir est plus qu'un pieux hommage. N'est-il pas aussi une volonté, celle de maintenir notre vigilance pour empêcher le retour de toute guerre ? Nous le devons aux vivants comme aux morts que nous honorons.
De jeunes élèves du Collège Moulin-des prés vont vous lire un texte. Je les remercie et je remercie leurs professeurs et l'administration du collège de leur présence. Cela devient une bonne tradition d'associer à nos cérémonies du souvenir des jeunes filles et des jeunes gens. Cela symbolise notre volonté de transmettre de génération en génération le sens de nos combats républicains et humanistes.
Ce texte est formé d'extraits de la déclaration gouvernementale prononcée à la tribune de la Chambre des députés il y a tout juste 80 ans, le 20 novembre 1917, par Georges Clémenceau. Clémenceau au soir d'un carrière politique bien remplie, venait d'être nommé président du conseil à un moment où les Français ressentaient une vraie lassitude devant la durée de la guerre et les incertitudes de la situation militaire. Connu pour l'énergie qui lui avait valu le surnom de "Tigre", Clémenceau allait conduire la France civile et militaire jusqu'à la victoire, ce qui lui valut le nouveau surnom de "Père la victoire".
Les phrases que vous allez entendre ont été prononcées à un moment où notre pays était engagé dans un combat sans merci et en portent le style. Mais nous n'oublions pas et Clémenceau lui-même ne l'a pas oublié, que la seule victoire définitive ne peut être que celle de la concorde et de l'amitié.

(lire des extraits du discours de Clemenceau)

* Monsieur Cohen est décédé en Juillet 2000


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