Denis Seznec, à gauche, en 
compagnie de Stephan Quillien
Articles de la presse régionale
Ouest-France du 14.01.05
Télégramme du 15.01.05
Télégramme du 23.01.05
Ouest-France du 29.01.05
Télégramme du 12.04.05
Fr3 Ouest
Ouest-France du 23.07.06

La municipalité plomodiernaise, même en cas de révision du procès, ne semble pas vouloir honorer la mémoire de Seznec. Pour Raymond Le Bot, adjoint au maire, " la question de la moralité de l'individu revient comme un boulet. Mais qu'a donc fait Guillaume Seznec pour la commune, pour qu'elle soit connue ou reconnue?"
Le grand défenseur local de Guillaume, Jean Froy, aujourd'hui disparu, connaissait les mentalités :
"ici on avait coutume de dire que certes Seznec n'était pas blanc-blanc, mais de là à tuer, ça non!. Je suis convaincu de son innocence, mais ce n'était pas un saint homme et vous ne trouverez ici pas grand monde pour le défendre".








La journaliste de la rédaction locale du Télégramme de 
Châteaulin avait bien compris le sentiment général à 
l'égard de Seznec, de son vivant :
"sur le plan relationnel, 
Guillaume Seznec a suscité beaucoup de jalousies. Sa 
réussite, sa prestance, son intelligence ne l'ont pas rendu 
populaire dans le contexte de l'époque. Sortir de sa 
condition n'était pas bien vu et les manières de l'homme 
n'étaient pas toujours appréciées"
.
Mais aujourd'hui, comment comprendre qu'une telle 
hostilité demeure ? Alors même que 
l'Affaire dite 
d'Outreau
 vient de s'achever en démontrant, avec éclat, 
que des innocents peuvent être, des années durant, 
traités comme les coupables du crime le plus odieux par 
la Justice.









Les défenseurs de Seznec sont toujours demeurés 
silencieux, ne s'exprimaient que ses détracteurs. 
Transmise de génération en génération, la diversité  des 
opinions des contemporains se perpétue. En cheminant 
de manière particulière : il n'est pas rare que, dans une 
même famille, des avis opposés se soient transmis. 
Ainsi, l'avis sur Seznec aujourd'hui à Plomodiern est-il un 
héritage ! 
Le journal La Croix du 
11 avril 2005 : titrait "Plomodiern 
attend sans passion le dénouement de l'Affaire"
. Sans 
passion amoureuse, certes !, mais passionnement tout 
de même
Il faut peut-être chercher les raisons ce cette antipathie 
contemporaine dans le caractère rural et catholique, 
toujours très marqué, de Plomodiern : le malheur des 
uns, ici, effrait tous les autres, qui craignent qu'il ne soit 
contagieux. Souffrez seul et en silence! Plus encore, 
dans l'imaginaire collectif local, celui sur lequel s'abbat 
le malheur en est coupable, forcement coupable !
Quelle que soit la décision de la Cour de Révision, il ne 
semble pas qu'elle puisse influencer le maire, Claude 
Bellin, qui a témoigné de sa détermination à ne pas agir 
pour la mémoire de Guillaume :
 "d'autres personnes 
Une rue Seznec ? (suite)
Quelle idée ?

Quelle idée d'habiter 
à Plomodiern et s'appeler
... Denis Seznec !Car de 
Denis Seznec, il y en a 
deux : l'un à Paris, bien 
connu des médias, l'autre
à Plomodiern, bien connu
des Plomodiernais !



"Je reçois de très nombreux coups de fil. Souvent de journalistes, de particuliers, mais plus encore d'enseignants, à la recherche d'informations pour un exposé". Lorsque le "vrai" Denis Seznec, après 800 autres, est venu honorer de sa première conférence le village, Denis "le faux" s'est présenté à lui. Ils ont sympathisé. Il ne pouvait en aller différemment! Le Parisien a donné au Breton ses coordonnées personnelles, ainsi que celles de son association France-Justice. Depuis, Denis renvoit à Denis les demandes d'information. Il lui transmet également les différents courriers qu'il reçoit. "Je vais finir par être aussi connu que lui", rigole celui qui regrette de ne pas voir plus souvent son homonyme.
Guillaume SEZNEC
Cophyrit 2006 -  [ http://perso.orange.fr/guillaume.seznec ] - Gilles RENAUD - 1er juillet 2006 - Tous droits réservés - gillesrenaud@noos.fr