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EPISODE 2 : David Vincent n'est pas mort...
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Carnet de bord du capitaine Kirk, coordonnées temporelles 9 point
31:
Espace, frontière de l'infini vers laquelle voyage notre vaisseau
spatial. Sa mission de 5 ans, explorer de nouveaux mondes étranges,
découvrir de nouvelles vies, et, au mépris du danger, reculer
l'IMPOSSIBLE. Tan, tan, tan, tan tan, tan, tan...
- Fin du générique -
Mr Spauque : Capitaine, je décèle un contact sur mon biglotron à double thermocouple et le régulateur de carambars stratocasterisés s'affole. Cela défit toute logique !!!
Cap. Queurque: Don't worry, be happy, Monsieur Spauque !! Avez vous ôté vos boules Kiès à adaptation xénomorphe automatique, car vous savez combien cela vous brouille l'écoute !!!
Mr Spauque : Ah que nenni non point, capitaine mon capitaine. Nous n'avons pas été confronté à un tel phénomène depuis la dernière empoignade abominaffeuse et sanglantiforme des Séreniens et des Danesques dans la galaxie FRH 154.3.45.56, il y a maintenant deux mégaposts de cela !!!
Cap. Queurque: Bien, Monsieur Spauque , mettez l'Enterprise sur une trajectoire d'interception luminique ! Je descends dans ma cabine, y'a le clone 32 de Laetitia Casta qui repasse sur StarTV channel 69. Ne me dérangez qu'en cas d'extrême urgence !
Notre dur-à-cuire capitaine, impatient de revoir pour la 17ème fois le clone de la luxure riante blonde Laëtitia Casta dans son inénarrable sketche de la machine à café, arrive donc finalement et néanmoins (fessenplus, je sais) dans ses quartiers. Subséquemment, le vaisseau spatial intergalactique USS Jesaipuquoi Enterprise rejoint le point d'interception calculé par le vulcain aux oreilles ridicules mais efficaces, et c'est alors que l'impensable se produit : Le contact, traversant les barrières spatio-temporelles comme un chien traverserait une avenue aux heures de pointe, s'écrase lamentablement contre la coque du majestueux vaisseau et disparaît dans un éclair aveuglant, laissant Monsieur Spauque dans l'expectative la plus totale, ce qui n'est pas commun pour quelqu'un avec de si grandes oreilles.
Alors qu'un "Ce n'est pas logique, bordel de meeeeerrrrdddde !!!!" finit de résonner dans les coursives lavées au vigor (et oui, il est à cheval sur la propreté, le cap'taine Queurque...), une lumière d'abord diffuse puis de plus en plus violente apparaît au milieu de la cabine du héros intersidéral. Celui-ci, (le Cap'tain Queurque, tout le monde suit ???), donc celui-ci, toujours en éveil même lorsqu'il se fend la gueule devant les péripéties gambergeatoires de son actrice préférée (Cômman sa marsse, une massine à kââffer, chonchon ???), se retourne alors en effectuant un double saut périlleux arrière, maintenant prêt à faire face à toute éventualité.
L'aura éblouissante apparue une seconde auparavant derrière l'homme qui a combattu les globuls, les romulasiens et tout un tas d'espèces extra-terrestres dont les noms sont impossibles à orthographier correctement même pour David HANAU et ses étranges +ADw-79eioAcq, se met soudain à se contracter erratiquement avant d'émettre un dernier flash dont la puissance ferait baver d'envie tout paparazzi qui ne se respecte pas (car ça ne se respecte pas, un paparazzi !!!). Notre cap'taine, qui en a vu d'autres, bien que là il soit tout de même un peu embêté par la persistance rétinienne qui lui occulte quelque peu son champ de vision, réalise alors qu'il n'est plus seul. En effet, gît maintenant devant ses yeux ébaubis et ses oreilles ébahies bien que beaucoup moins ridicules que celles de son fidèle bras droit (oui, son bras est couvert d'oreilles romalusiennes depuis cette chaude nuit sur Romalus où il avait été surpris par derrière et par le mari de la très haute ambassadrice Pranmoila, alors que cette dernière comptait sur notre Queurquinounet adoré pour enfin découvrir son point G romalus. NDLR : le point G romalus n'a aucun rapport avec le fait que notre incorrigible cap'taine érotomane travaillait durement afin de pouvoir payer sa prime d'assurance spatiale d'un montant exhorbitant, du fait de multiples satellisations manquées de son vaisseau chéri.), donc gît devant lui une entité vivante dont la ressemblance avec un terrien du 20ème siècle lui semble plus que frappante. Attendri par l'aspect déboussolé de son congénère, Queurque demeure méfiant mais tend la main à son visiteur impromptu, ne pouvant toutefois s'empêcher de penser : "Pourvu qu'il ne me dégueulasse pas ma tunique intersidérale moule-burnes, c'est ma dernière de propre !". Le voyageur est en effet bizarrement couvert d'une sorte de croûte visqueuse et puante rappelant la matière fécale utile aux superviseurs robotiques des serres hydroponiques de l'Enterprise et encore connue et identifiée sous le doux nom de fumier, mais il se dégage de plus de lui une odeur pestilentielle dont l'affront qu'elle fait subir aux organes sensitifs ultra-développés du membre leader de la mission spatiale de reconnaisssance la plus célèbre de l'univers de la Fédération n'a d'égal que le dégoût que ressent maintenant notre courageux guerrier inter-galactique quand il pense que cette créature qu'il se doit en toute bonne foi de qualifier d'humain est à deux doigts horriblement sales de lui prendre la main...
Toutefois, l'entraînement ultra-rigoureux que notre téméraire
capitaine a suivi pendant des années lui permet de ne formuler qu'une
unique pensée : "Beeeeuuuuurrrrrkkkk, caca !!!" et de réfréner
tout geste supplémentaire de gêne ou de nervosité.
Voilà encore un exploit, et pas des moindres, à mettre à
l'actif de notre JaimsTi intersidéral, quand on sait combien la
poursuite et l'extermination de la crasse quelque soit sa forme est pour
lui depuis tout petit une bataille sans répit. (tout petit, ce qu'il
est resté d'ailleurs... Je dois d'ailleurs rappeler à ce
sujet afin d'être complet et exhaustif une anedocte familiale de
la vie de notre héros émérite : Notre Jaimsti Queurque
naquit sur Terre en France dans la bonne ville de Lyon, comme disait un
commentateur sportif il y a quelques siècles. Ses parents, voyant
déjà en lui toutes les prémisses d'un militaire de
haut-vol, ne lui toléraient aucun temps-mort pour étudier
et encore étudier, ce qui lui avait par exemple permis à
l'âge de 7 ans de résoudre la question de la résolution
des équations différentielles des docteurs Sepater et Miné
sur la discétisation de l'onde de Jarivpa par la méthode
des éléments presque finis. Il avait alors été
le plus jeune prix Nobel de mathématiques de toute l'histoire de
l'humanité, mais là je m'écarte un peu du sujet...
Bref, revenons à ses parents. Ainsi, le papa et la maman de Queurque
ne le laissaient jamais dîner avec eux, soucieux qu'ils étaient
de l'avenir de leur fils. Toutefois, ce n'est que lorsque des amis de la
famille venaient manger qu'il était autorisé à s'échapper
de ses lectures gambergeatoires afin de se joindre à eux. La seule
contrainte qui lui restait imposée était de les rejoindre
uniquement après le plat de résistance. D'où ce trait
d'humour resté depuis dans les annales de la famille Queurque, qui
laissa une trace indélébile dans l'imaginaire du jeune garçon
futur commandant de bord de l'Enterprise, et que nous devons à l'amiral
James T Bone : "Pour le fromage, amenez-nous le p'tit Queurque de Lyon
!!!)
--- Coupure Pub ---
Arrêt toilettes, bonbons, chocolat, esquimaux !!! Quoi ??? Qui
a dit "Mesdames, qui veux sucer un esquimau ?"..... Moi, je sais. C'est
Paul Emile Victor....
NTK déjà faite mais j'l'adore (pour tous sauf les amateurs
de Jazz...)
Quel est l'animal mythique qui avait la bouche le plus près
de l'anus ??? -- -- -- -- -- Michel Petrucciani.
--- Fin de la coupure Pub ---
Effectivement, et pour revenir à nos moutons (Bêêêhhh,
taisez-vous les moutons...), l'homme prend la main du Capitaine Queurque
et grâce à cette aide désintéressée,
se relève enfin, laissant sur le sol une impressionnante quantité
de ce qui semblerait être des déjections batraciennes. Arborant
un sourire béât, il s'essuie la main sur un pantalon dont
la couture postérieure déchirée laisse entrevoir un
caleçon Kââllesport (Kââllesport, c'est
caca !!! Merci Raymond...), la tend à son tour (la main, pas
la couture, suivez un peu !!!) vers l'inébranlable Jaimsti (inébranlable
aux dires de la très haute ambassadrice Pranmoila) et lui dit, un
sourire aux lèvres et les yeux étrangement convergeants :
"Je m'appelle David Vincent. Je suis à la recherche d'un raccourci
que je ne trouverai jamais, paraît-il... Etes-vous terrien ?". Notre
capitainounet lui répondant par l'affirmative, David Vincent ouvre
un large bec et laisse tomber sa proie... Ah non, désolé,
m'suis trompé : David Vincent se jette dans les bras de celui qu'il
considère comme son sauveur, lui maculant la tunique intersidérale
moule-burnes d'un amas innnnnommable de bouse de crapaud du milieu des
Etats-Unis et d'urine humaine desséchée par les années-lumières.
Gêné par ces effusions qu'il ne comprend pas, et essayant
de réprimer de vagues pulsions homosexuelles cachées au plus
profond de son moi intérieur, de son surmoi lui aussi intérieur
bien que surélevé puisque sur le moi, de son inconscient
dont il n'a évidemment aucune perception, et de son subconscient
dont il n'a encore moins conscience puisqu'il est caché sous l'inconscient,
d'où son nom, il repousse avec force notre malchanceux Davidounet,
et le somme d'expliquer sa présence dans un des endroits les plus
inacessibles du vaisseau. Se rendant compte qu'il est victime d'une uchronie,
c'est-à-dire d'un paradoxe temporel, c'est-à-dire d'un truc
qui fait qu'il est pas dans son époque, quoi !, David le pourfendeur
des droits de l'homme devant les extra-terrestres des années 50,
relate sa mésaventure à notre Queurquounet. Le raccourci
recherché qu'il ne trouve pas, le canard qui fait du stop, la fuite
en voiture à condamnation centralisée (bizarre...), et enfin
la rencontre avec le Zorglub conséquence, croyait-il jusqu'à
son intempestive arrivée dans la cabine de Queurque et devant l'image
d'une fille à un distributeur de café, de sa mort...
Le fidèle serviteur de la Fédération, les joues ruisselant de larmes (ce n'est pas qu'il est sensible, mais la bouse de crapaud séchée additionnée d'urine humaine, à force ça pique les yeux ! Même ceux d'un être habitué à cotoyer 350 hommes d'équipage pendant des années dans un vaisseau fermé, sans avoir la possibilité d'ouvrir une fenêtre. Enfin, c'est vrai quoi, faut le comprendre...), reconnait immédiatement dans la description de ce que notre enjoué rescapé transmuté à des billions de kilomètres de chez lui appelle un Zorglub. Il s'agit en effet d'un Gonurf, race pratiquement éteinte depuis la victoire des terriens dans ce qui restera comme la plus grande bataille stellaire qu'ai jamais engagé l'humanité, et désormais fidèles alliés de la Fédération dans sa lutte contre les Klingons. Aussitôt une idée germe dans le terreau de son intelligence tels les boutons sur la tronche d'Hillary Clinton après la lecture du rapport Starr sur les importations de cigares de la Havane par les stagiaires de la Maison Blanche : Sacapapié, pourquoi ne pas amener ce David Vincent devant un des représentants des Gonurfs, afin que ce qui a été fait puisse être défait, et qu'ainsi ce héros des temps anciens puisse réintégrer son époque ??? Aussitôt dit, aussitôt fait, notre cap'taine ordonne donc à Monsieur Spauque de calculer la trajectoire optimale vers la planète des Gonurfs (Mais capitaine, ce n'est pas logique !!! Ta gueule Spauque !!! se voit-il répliquer calmement...), et voilà-t-y pas que, zioufff, l'Enterprise prend son élan dans une flatulence supra-luminique digne d'un pétomane ayant ingurgité trios millions de tonnes de haricots, pour arriver en orbite de la planète sus-dite (avec un d).
Dérechef, notre Queurquounet, Monsieur Spauque et David Vincent toujours pestilentiel (c'est qu'il est pas propre ce David, finalement. J'le voyais pas comme ça, moi! M'déçoit un peu, mais bon, passons...) prennent place dans la chambre de téléportation avec pour objectif la grande salle du palais des Gonurfs (NDLR : Moi, je préfère une petite propre à une grande salle, mais chacun ses goûts...).
Extrait des dialogues :
Cap. Queurque : "Scottie, énergie !!!"
La machine : "Prrrrrrrrrrr..."
Cap. Queurque : "Scottie, énergie, bordel !!!"
Scottie : "Peux pas, marche pas, pas ma faute !!!"
Mr Spauque : "Scottie, la logique voudrait que l'on branche la téléporteuse
à magma inverse sur le galvanomètre à positron avant
d'espérer voir la jauge.... "
Coup de pied de Scottie dans la bécane : "Blaaaammmm !!!"
La machine : "Zioufff !!!"
Scottie, voyant les 3 énergumènes disparaître dans
un éclair phosphorescent : "Fais chier, ce Spauque, c'est pas lui
le mécano... Connard de Vulcain !!!"
Après cet épisode donnant un bref aperçu de ce que vous ne saurez jamais de l'ambiance au sein d'un vaisseau spatial en mission depuis 35 ans, retrouvons maintenant nos héros téléportationnés en plein centre du palais Gonurfs.
Queurque, Spauque et notre pauvre Davidounet qui ne se doutait pas il y a encore quelques jours des pérégrinations auquelles il allait être confronté, répriment leur envie de dégueuler, y'a pas d'autre mot, due à ce voyage subatomique vers la surface de la planète, afin de ne pas offenser l'autorité Gonurfienne à laquelle ils font maintenant face. Assis sur une litière de paille, l'immonde ruminant regarde de ses trois yeux abjects les trois visiteurs humains. Alors que l'on pouvait penser à un acceuil protocolaire digne de celui que fit la reine mère d'Angleterre à Elton John quand il lui avoua qu'il ne pourrait jamais rechanter "Candle in the Wind" pour la mort de Camilla Parker-Jones, l'improbable quadrupède extra-galactique se leva en poussant son cri de guerre et se dirigea vers notre Davidounet. Celui-ci n'eut que le temps de faire un pas en arrière et de crier "Putain, qu'est-ce qui'm'veut, lui là !!!". Le souvenir encore proche de la terreur qui l'avait assailli il y a peu revînt à la surface de son épiderme sous la forme d'une chair de poule à faire bander un coq, et sa vision, pour normale et binoculaire qu'elle était redevenue après ces folles péripéties prit la caractéristique de celle du caméléon pendant l'acte d'amour. Fait étrange, ni Mr Spauque, pourtant prompt d'habitude à mettre en valeur sa ridicule prise "avec-deux-doigts-j'te-paralyse-et-tu-t'endors", ni notre Capitaine Queurquounet, l'homme qui tire plus vite que l'Enterprise, toujours selon la très haute ambassadrice Pranmoila, ne firent un seul geste afin de protéger M'sieur Vincent du sort abominable que la bête semblait vouloir lui réserver. L'oeil central du Gonurf en colère rougeoya un bref instant, puis émis vers notre Davidounet aux yeux tourbillonnants un rayon d'une luminescence à faire rougir de honte les Cornofulgurs de Goldorak. Un millionième de seconde plus tard, il ne restait plus un seul atome du chasseur d'extra-terrestres égaré dans la salle du grand conseil des Gonurfs, car c'est de cette salle qu'il s'agissait, ne l'avais-je pas déjà mentionné ? Non ? Désolé, c'est un oubli... Autant pour moi.
Soudain redevenu d'un calme olympien que Zeus lui-même n'aurait pas dénigré, le Gonurf fit face au Capitaine, notre Queurque adoré, et s'adressa à lui en ses termes : (NDLR : Veuillez excuser la légèreté de la traduction, le gonurfien n'est pas très usité sur frh.)
le gonurf : "Mr Spauque, Capitaine Queurque, veuillez accepter mes plus vifs remerciements pour m'avoir ramené celui qui, il y a 568 ans, m'avait réveillé bien violemment, et empêché de poursuivre le rêve érotique dans lequel j'étais plongé... Je m'étais juré de le pulvériser, mais un manque de vitamine m'avait alors obligé de seulement l'envoyer dans un autre espace-temps ! Vous l'avez retrouvé pour moi, merci mes amis !!! Je n'aurais jamais pensé que vous sacrifiriez un des vos semblables pour satisfaire une vieille rancune comme la mienne !!"
Mr Spauque : "Il est logique de ..."
Cap. Queurque, l'interrompant : "Ta gueule, face de fennec !!!"
puis, s'adressant au rancunier ruminant : "La paix intergalactique a un prix qu'il est parfois dur de payer, votre excellence !! La preuve, je n'ai pas eu le plaisir de finir de regarder mon émission scientifique favorite sur la réparation des machines à cafés !!!"
Moralité : Faut pas faire chier le Capitaine Queurque quand il
y a Laëtitia Casta à la télé...