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David Vincent : 3ème partie
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EPISODE 3 : David Vincent : Penser qu'il est mort il ne faut...
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Et oui !!! Croire que notre Davidounet fut définitivement désintégré par le rayon de la mort sorti des yeux  du prélat en chef des Gonurfs serait une grave erreur ! Presque aussi grave que la trahison dont il fut l'objet de la part de Monsieur Spauque, mais c'était logique !!!, et du Cap'taine Queurque (Putain, tu vas la fermer, face de fennec ???)... Tout ça pour une ridicule histoire de blonde devant une machine à café.... Lamentable vengeance pour quelqu'un de l'envergure d'un héros voyageant à la recherche de nouveaux mondes étraaaaannnges pour des découvrir de nouvelles vies, afin qu'au mépris du danger, il puisse reculer l'impossible...

??? : Envergure, moi j'ai rien vu du tout !!! Tu parles, c'est plutôt une pince à épiler bionique qu'il a, le Queurque !!! Et pas un vibrospiromètre à double flux ionique surdimensionné, comme il disait !!!

Capt'aine Queurque : Ambassadrice Pranmoila ??? Encore vous ??? Mais tirez-vous du feuilleton, notre épisode est passé, c'était celui d'avant, dingue ça !!!

Ambassadrice Pranmoila : Rien à foutre, moi !!! Je vais leur dire, à toutes vos admiratrices, que vous ne valez pas un rivet thermopneumatique !!! Pour faire son intéressant avec une tunique spatiale moule-burnes, là, y's'pose là le Queurque, mais quand on démoule, y'a plus rien !!! Espèce de..., de..., de... terrien dégénéré !!!!, de rigélien lobotomisé, de QRRRRPPPPZZZZZZZ Bip... Bip... Bip... Biiiiiiip....

Ah, ça y est, j'ai enfin réussi à couper les communications non autorisées... Bon revenons à nos moutons, c'est-à-dire notre Davidounet. Quoique ce ne soit pas un mouton à proprement parler... Et proprement n'est d'ailleurs pas le terme approprié, si l'on se rappelle l'odeur pestilentielle qu'il dégageait depuis sa rencontre avec le Zorglub, en fait un Gonurf, odeur produite par les diverses déjections batraciennes et humaines qui maculaient ses habits rongés par les années-lumière passées à voyager dans l'infra-espace.

Aussi, et j'en aurai fini avec les digressions plus ou moins volontaires dans lesquelles on m'oblige à évoluer, M'sieur Vincent, David de son prénom, n'avait pas été atomisé par l'émanation destructrice de l'innommable autorité gonurfienne, contrairement à ce que celle-ci pensait... Que nenni d'un manque de vitamines stellaires, ou d'une inattention dans sa concentration !!! Cette bête intelligente mais néanmoins (Fess......., devinez, je l'ai déjà faite celle-là !) abominable était en parfaite santé, parfaitement focalisée sur un désir pulsionnel de destruction terminale, et capable donc de détruire un humain grâce à son énergie viscérale en moins de temps qu'il ne le faut pour l'écrire sur une bécane sous Windows 2000 bêta 3 et Word 98 release Bug Y2K (Elle avait donc plus que le temps !!). Toutefois, l'interaction entre les molécules d'énergie pure de la bestiole et les particules résiduelles de crotte de tétards communs de l'Ohio ornant depuis longtemps maintenant le corps de notre docteur-qu-a-vu-des-extra-terrestres-et-que-personne-il-veut-le-croire-sauf- les-extraterrestres-qui-eux-veulent-le-buter, produisirent non pas une destructuration définitive de notre héros, mais une dématérialisation instantanée vers un autre continuum spatio-temporel !!!

Vous, j'sais pas, mais moi, j'l'aurais pas cru !! L'a du cul, quand même, Davidounet !!!

Ainsi, voyageant de failles spatio-temporelles en trous plus noirs que l'orbite vide de Jean-Marie Le Pen après que Bruno Mégret lui ait tapé amicalement dans le dos et écrasé le gros orteil afin de vérifier s'il avait toujours bon pied bon oeil, eu'l'David (que je prie de m'excuser d'avance pour avoir juxtaposé son nom d'origine hébraïque à ceux des deux abominables lascars purulents sus-nommés) se matérialise soudain, et pour de bon semble-t-il, dans un marécage puant qui n'est pas sans lui rappeler un mare nauséabonde américaine qui lui avait inspiré un minuscule quoique délicieux poème, poème que je ne peux m'empêcher de vous traduire :

"La mare au grenouilles"

Hier, je suis allé pêcher dans la mare aux grenouilles
Avec tout mon attirail j'ai eu de l'eau jusqu'aux genoux.

David Vincent (CE1 1951, enfin son équivalent américain)

Ce poème fut très mal noté par l'institutrice de notre sublime David, car elle lui reprochait de ne pas rimer... Ce qui fit répliquer au futur toubib exterminateur d'E.T. : "Normal m'dame, y'avait pas assez d'eau !!".

Bref, le revoilà donc dans la boue, aux confins de l'espaaaace et du temps, essayant une fois de plus de comprendre ce qu'il fait là. "Où qu'c'est-y encore que j'suis tombé, moi ?" se dit-il, prenant un accent campagnard du fin fond du Minnessota afin de ne pas être reconnu comme la dernière fois qu'il s'était arrêté de voyager dans les replis de la galxie. NDLR : j'ai essayé de retranscrire le plus fidèlement possible l'idiome US utilisé par David. Toutefois, si des erreurs se sont glissées dans ma traduction, je ne pense pas que vous vous en apercevrez, étant donné que je suis le seul à avoir le texte original... Donc, camembert !!! C'est comme cela qu'il s'exprime, et puis c'est tout, boudediou !!! C'est alors que retentit derrière lui une voie dont la raucité et le volume évoqueraient plus un patient du professeur Schwartzenberg en phase terminale de guérison de son cancer de la gorge que Richard Cocciante poussant pour la trois millardième fois le contre-ut de Notre-Dame de Paris (Beeeelle, c'est un mot qu'on dir... Ta gueueueueueueuelllllllllllllllllllllllllllllllllllllle !!!!!!!! ...........merci...) :

Dans la gadoue, rester tu ne dois !

David Vincent se retourne alors vivement : Splooch !!! ................. (Ce n'est pas logique !!! ........Ah non, le revoilà, l'humanoïde à gueule de chauve-souris ! Mais je ne t'ai pas appelé, Spauque ! Allez, du balai !!) Donc, il se retourne et se retrouve face à face avec un gnome de 80 cm de haut enveloppé dans une vieille robe de bure (qu'on avait vu précédemment sur ma copine Yvette, mais là n'est pas le sujet). La surprise se lit sur son visage dans une expression ridicule de roulement multi-directionnel des globes oculaires à laquelle il est maintenant habitué, car, se demande notre grand David, comment puis-je être face-à-face avec un être haut comme trois bites à genoux (il est parfois vulgaire le sieur Dave, n'est-il pas ?) alors que je mesure plus d'un mètre quatre-vingt ?

La créature : Mon pouvoir de lévitation, observé tu as !

Crévindieu, s'écrit notre malchanceux docteur, c'est pourtant vrai ! Et oui, M'sieur Vincent vient de comprendre le fin mot de cette improbable équité verticale lorsqu'il se sent soulevé du milieu de l'infâme marécage par une force invisible. Le transportant au-dessus de l'infecte cloaque, celle-ci le repose alors sur la rive plus stable de l'étendue fangeuse avec une délicatesse qui lui est réconfortant de ressentir après les violences atroces qu'il vient de subir au cours de son périple pluridimensionnel. Se sentant en confiance, il tend la main vers la créature gnomiforme et commence à se présenter, faisant ainsi le choix de s'exposer encore une fois à des représailles imprévus. Soulignons donc cet acte de bravoure, qui, soit dit en passant, confine plus à la connerie quand la témérité et le refus de tirer des leçons des événements récents s'élèvent à ce stade. Mais passons ! Finalement, notre Davidounet intersidéral prend la parole et s'écrit : "Bonjour, je viens en paix" (Pas malin sur ce coup là, le David... Dans "Mars Attacks", ils disent tous ça, puis ils finissent dans une déliquescence verdâtre à faire gerber un alien... A tous les coups, il n'a pas vu le film... Imbécile, va !).

La créature : Luke, Luke !!! Revenu tu es !!! Bien, très bien... Terminer ta formation tu dois...

David Vincent : Mais, je ne suis pas Luke !! Vous devez vous tromper, monsieur... moi, c'est David Vincent. Je suis à la recherche d'un raccourci qui m'a déjà fait perdre pas mal de temps !! Je veux rentrer chez moooooooooooooaaaaaaaaaaaaaaaaaahhhhhhhhhhhhhh !!!!

La créature : Luke tu n'es pas ??? Décidemment, ajuster mes lunettes je dois... car à bon escient la Force utiliser je dois... Ouuuuiiiiiii, maintenant je vois ! Mais alors, qui es-tu, mon jeune et odoriférant ami ? Hi, hi, hi ?

David Vincent : Mon nom est David Vincent, et je cherch....

La créature, l'interrompant : Un raccourci trouver tu veux ! De beaucoup t'aider je le puis... Mais me suivre il te faut, car épuisé tu as l'air... Te restaurer tu dois...

Totalement en confiance après ce premier échange avec le gnome et ce, malgré une grammaire des plus étranges, Vincent David, euh non, David Vincent le suit à travers d'affreux arbustes jusqu'à une hutte en torchis à l'intérieur de laquelle il a du mal à se glisser, laissant ainsi entrevoir les limites de sa souplesse corporelle et plus généralement de sa condition physique. Il faut signaler à ce propos que notre Davidounet avait tout au long de sa scolarité, exemplaire en bien des points, utilisé un nombre incommensurable de stratagèmes pour échapper aux cours de gymnastique dispensés successivement par les professeurs Vero Nike et Dave Ina, et n'avait donc pu développer ce sens inné de la performance physique que l'on retrouva des années plus tard chez son homologue Mulderfox... De plus, l'idée de se retrouver devant un plat de racines bouillis ne l'enchantait guère, et on le comprend !!! Non ??? Moi en tous les cas, je le comprend... Quelle ne fut pas sa surprise (Et hop, encore les yeux qui tourneboulent... Ce qu'il peut être émotif, ce David !!), quand il vit le gnome lui offrir une assiette certes plutôt rudimentaire, mais remplie, ô merci grand William Saurin, d'un cassoulet fumant, un cassoulet laissant s'envoler en douces volutes des fragrances qu'il croyait ne plus jamais ressentir à nouveau. Ne se faisant pas prier, celui que toute la classe de gymnastique avait surnommé "timètre" à cause du diamètre de ses cuisses (NDLR : David Vincent timètre, gnark, gnark, gnark !) resté à l'état rachitique étant donné les absences déjà décrites, mais je m'égare, donc David engloutit sous les yeux bienveillants de la créature quatre assiettes du délicieux cassoulet gentiment offert. Enfin rassasié, il voulut interroger la créature providencielle qui l'herbergeait sur ses chances de retrouver sa planète et les siens, car David comme tout bon membre de la SPA américaine aimait énormément les siens.

David Vincent : Merci du fond du coeur pour votre accueil si chaleureux, mais pourrais-je connaître votre nom, mon ami, mon sauveur ??

La créature : Mon nom te donner je puis... Mon nom le voici...

David Vincent, lachant une flatulence involontaire : Prrffff !!! Oh, désolé, trop mangé de haricots sans doute... Je vous prie de m'excuser de vous avoir ainsi interrompu !

La créature : La Force pas très puissante dans votre famille ! Mon nom vous donner je vais...

David Vincent, décidemment très ballonné : Prrfff !!! Prrrffff !!! Oh, mille pardons à nouveau, c'est intolérable, veuillez encore me pardonner, mais ces haricots sont définitivement gazogènes. Prrfff !!!

La créature : La Force vraiment pas très puissante dans votre famille... Mais te hâter tu dois, car menacée est ta survie ! Près de la mare retourner nous devons, car sinon ton destin inchangé restera !!!

Joignant le geste à la parole, la créature sort en trombe de la hutte et se dirige à une vitesse inimaginable pour ses petites jambes vers la mare en question. Notre Davidounet prend donc sa suite, soufflant, rotant et pétant comme un dératé, sans que cela d'ailleurs n'améliore sa vitesse de déplacement, ce qui laisserait à penser que le pet n'est pas un mode de propulsion efficace, même sur une planète à la gravité minime comme celle sur laquelle se déroule notre récit. Ayant enfin rejoint son sauveur, notre docteur préféré tente de reprendre son souffle, mais le reperd aussitôt dans une émission flatulente irrépressible : Prrffff !!!! David voyait toutefois la créature, bizarrement, afficher maintenant un air totalement absent, comme si une fantastique concentration sourdait en son for intérieur, prémisse d'un miracle semblable à celui qui l'avait libéré de l'inextricable bourbier dans lequel il était arrivé. Ne voulant perdre une miette de ce qui allait arrivé, notre pourfendeur de créatures exobiologiques agressives n'avait conscience que de l'aura d'énergie qui commençait à envelopper le gnome, ionisant l'atmosphère et lui donnant un aspect bleuté des plus surprenants. Monta alors de tout l'environnement aquatique et marécageux alentour un sifflement abominable, qui laissa comme un sentiment de victoire imminente à notre Davidounet. Il se rendait compte désormais des pouvoirs que détenait cet être à l'apparence ridicule, et savait que quelque chose de grand allait arrivé, lui permettant de quitter sans tarder l'existence humide et nauséabonde à laquelle il se pensait condamné sur cette infâme planète...

Effectivement, quelque chose de grand arriva, quelque chose auquel M'sieur Vincent n'était pas préparé, mais qui allait sans aucun doute lui permettre de quitter l'existence humide et nauséabonde à laquelle il se pensait condamné sur cette infâme planète... Sans qu'il en ait la moindre perception, un véhicule spatial aux ailes en forme de X s'abattit à l'endroit exact qu'occupait alors notre infortuné docteur es raccourci, et l'écrabouilla sans aucune autre forme de procès, à la manière qu'aurait utilisé un homme pour écraser un quelconque cafard puant... Scraaaaaattttccccchhhhh !!! Aucun son ne sortit de la bouche de notre héros avant sa disparition totale sous le train d'atterrissage du vaisseau, ce qui, nous devons le dire, n'est pas très étonnant si l'on considère le poids théorique de ces engins mis en parallèle avec la résistance théorique d'un corps humain à la pression ! Le vacarme assourdissant, perceptible depuis quelques secondes déjà sous la forme de sifflements abominables déjà décrits, s'arrêta lorsque le pilote de l'astronef coupa les propulseurs et descendit du cockpit, un large sourire visible au travers de la visière fumée de son casque de protection en kevlar anodisé...

Le pilote, enlevant promptement son casque : Yodah !!! Que c'est bon de te revoir !!!

La créature, Yodah, donc... : Luke, revenu tu es... Ta formation finir viens-tu ???

Luke, donc... : Oui maître Yodah, je suis revenu, comme promis ??? ...... Mais pourquoi m'avoir demandé par télépathie de me poser ici ? J'avais construit une aire d'atterrissage la dernière fois, non ??

Yodah : Oui Luke... Très puissante est la Force dans ta famille... Tester tes progrès je désirais... Te joindre par la pensée je voulais. Te faire atterrir ici je voulais, afin de savoir si m'entendre tu pouvais ! Satisfait maintenant je suis, et Jedi tu deviendras !!!!

Luke : Un test ??? Très bien, maître Yodah !!! Mais allons donc manger un de ces cassoulets d'iguanes dont vous avez le secret, je meurs de faim !!! D2, reste ici jeter un coup d'oeil sur le X-Wings, je reviens dans une heure...

Yodah : Point de cassoulet tu n'auras ! Car dans ma hutte tout pété un iguane a !!! Mais puissante est la Force dans ta famille, car en plein sur lui atterri tu as !!! Et ainsi vengé tu m'as...

Moralité : Il ne faut pas péter à la table d'un maître Jedi...
 

© Stratocaster

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