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EPISODE 4 : David Vincent chez le Seigneur du Magma
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L'obscurité refluait lentement. D'abord quelques ridicules points de lumière tourbillonnant comme des mouches à la recherche d'une improbable bouse de vache de Mongolie intérieure... Puis de vagues cercles scintillants et tourneboulant tels les phares d'un aéro-glisseur photonique dont on aurait de manière délibérée débranché les stabilisateurs ioniques à triple flux avec l'idée de vous faire écraser le cybercanidé d'un aveugle trop pauvre pour se payer une nouvelle paire de globes oculaires à focale multiple et filtre anti UV, ce qui peut être drôle en soi, sauf pour le cybercanidé en question, évidemment, bien que cette espèce soit devenue beaucoup plus prudente vis-à-vis des passages piétonniers que son ancêtre totalement biologique... On raconte d'ailleurs à ce propos que le créateur de ces êtres cybernétiques d'un grand secours pour les handicapés visuels de toute la galaxie, le Pr Gaspard Lémoy de Votremayrre 63ème du nom, a implanté au fin fond de leur cortex bionique, les trois lois de ce qu'on dénomme désormais la Déambulique :
1ère Loi de la Déambulique : Tout cybercanidé doit
être attentif aux volontés déambulatoires de son maître.
2ème Loi de la Déambulique : Tout cybercanidé
doit déambuler devant son maître, sauf si l'application de
la présente Loi rentre en conflit avec la première Loi.
3ème Loi de la Déambulique : Tout cybercanidé
doit protéger son intégrité déambulatoire,
sauf si l'application de la présente Loi rentre en conflit avec
l'une ou l'autre des lois précédentes.
Cette conscience aiguë du service déambulatoire explique donc le pourquoi des quelques débranchements de stabilisateurs d'aéro-glisseurs photoniques depuis quelques mois maintenant, et les vives protestations des aveugles de nos astro-cités, dont les compagnons guides robotiques ont lâchement été décimés par cette mauvaise blague... Mais revenons à nos cybermoutons...
Des rayons iridescents sourdaient maintenant à travers le brouillard éthéré de sa pensée. Des couleurs prirent vie, des formes obscures se découpèrent sur le fond lumineux de son esprit encore douloureux, des ondes de douleur intense se révélèrent. Remontant aux sources de ce mal de plus en plus insoutenable, il reprit conscience de son être physique, et réalisa ainsi que c'était une erreur de plus à mettre à son actif déjà lourd de passif : "Ouuuuuaaaaaïïïïe !!!! Putain, ça fait mal !!!", dit-il dans un premier souffle. Il rouvrit ses yeux lentement, et vit qu'il était toujours en vie. Certes avec un mal de crâne à faire la richesse de Messieurs Upsa, Nurofen, Aspro, Dafalgan et Efferalgan pour l'éternité, mais vivant. Ne pouvant alors réfréner l'élan de joie mêlé de surprise qui l'envahit, il lança un cri de victoire et de revanche contre son destin jusqu'alors malchanceux :
"Aaaaaaaarrrrrrrrrrrrrgggggggghhhhhhhh, je suis vivant, entendez-vous, bande de larves de Gonurfs mal dégrossies !!!! David Vincent est vivaaaaaaannnnnnt !!! Et toi, le gnome rabougri, enfonce-toi un sabre-laser à deux lames dans le BIPBIP (Censuré...) !!! Toi et ton pote à casque de pédé, vous m'avez pas euuuuuuuu !!!! Ah ah ah ah (Rire débile mais victorieux...) !!!! Ouille, oh la vache, mal à la tête quand même, là... Et l'autre aussi, là, le Capitaine de mes deux Queurques, le ramolli de la Pranmoila, prend des vitamines, hé, atrophié du turlubel !!! (Merci Nicole... NDLR)"
"Et puis tiens, j'en remets une couche : J'emmerde les canards !!!!"
Chers amis lecteurs, vous excuserez le vocabulaire quelque peu familier, voire même ordurier du sieur David. Dans un souci de réalisme, je n'ai pas voulu trop le censurer... Mais comprenez-le un peu, il est content, le gars, d'avoir survécu à tant de péripéties et de traîtrises, alors il se lâche, quoi !! Mais renouons avec le fil de notre histoire, qui comme disait Ariane avant d'exploser, ne fait que commencer si vous vous Thésée, euh, pardon..., taisez.
Cet instant d'hystérie terminé, soulagé par cette débauche d'énergie colérique, notre Davidounet en vient à se demander, et je suis sûr que vous aussi, dans quel étrange endroit il se trouve désormais, et par quel miracle il a survécu à l'écrasement de sa petite mais néanmoins (fessenplus, un classique...) résistante personne par le train d'atterrissage d'un X-Wings. Ne trouvant aucune explication plausible à sa survie : "Pfff !!! J'sais pas, se dit-il... Bon, tant pis, on va pas me jouer les grandes orgues si je ne sais pas pourquoi je suis toujours en vie !!!" - Faut dire qu'il est aussi un peu philosophe, M'sieur Vincent, à ces heures perdues... Et on peut dire qu'il en a perdu depuis qu'il cherche son sacré raccourci, mais passons ! Il examine donc les alentours.
Voilà-t-y pas que ces yeux reprennent leur ballet circulaire afin d'extirper des lieux l'information qui pourrait lui permettre de "rentrer chez lui". Comble de malchance pour notre héros pourfendeur d'entités extra-terrestres aux petits doigts rhumatisants, il ne décèle rien d'autre qu'une caverne souterraine dont la voute sied à environ 48 yodahs de haut, c'est-à-dire 60 mètres... "Comment rentrer chez moi", telle est la question qui l'obsède de plus en plus, et qui revient encore et encore à son hypothalamus exacerbé par les soubressauts intergalactiques qu'il vient de subir depuis 3 épisodes, et de plus endolori par les 150 tonnes de Cépadutéflonmaissaglisse dont était constitué le X-Wings à l'origine de sa gueule de bois et qui lui permet, au X-Wings, excusez-moi de cette parenthèse technologique, de fuser à travers les immensités sidérales et sidérantes à une vitesse qu'on ne peut comparer qu'à celle de la pensée d'Arielle Dombasle lisant du Bernard Henri-Lévy : Fugitive. Faut-il attribuer ce leitmotiv mental à notre Vincent timètre, dont je ne vous rappellerai pas l'origine du surnom afin de ne pas lui faire de peine, au pet-au-casque qui le fait souffrir, je ne sais, mais toujours est-il que la phrase "Heaume, sweet heaume" l'obsède encore et encore... Toutefois, notre héros au sourire si doux (ce qui est un exploit quand on connait l'odeur pestilentielle qu'il dégage depuis son accident de canard, et son regard de caméléon priapique d'Indonésie du Sud-Ouest très connu pour sa parade oculaire amoureuse) prend conscience de la situation d'échec qui est maintenant la sienne : Réalisant que sa vessie demande à ne pas être prise pour une lanterne, ce qui pourtant aiderait bien David dans la quasi obscurité qui l'entoure (Il n'est pas très fute-fute des fois, le Vincent : évidemment, une caverne, c'est sombre, héros !!!), il se rend compte que sa main n'a pas d'index lumineux de 20 cm de long, qu'il ne mesurera jamais 1m10 de haut sauf s'il se met en boule, que son coeur, bien qu'ayant souvent battu pour des femmes de rencontre, ne brille pas de mille feux, et qu'il ne sera jamais capable de construire un téléphone trans-galactique avec un vieux mange-disque, une poële à frire et du fil de pêche, le premier Castorama étant à environ 20000 années-lumières. Bref, pour rentrer chez lui, c'est pas gagné...
La fatigue, la rancoeur et l'impuissance (dûe peut-être à un grave souci dans la récente tentative libératoire de sa vessie... Oui, je sais, miction impossible, merci tout le monde !!!) l'emportent alors sur son optimisme de boutteur d'ETque rien ne décourage... Des larmes de crocodile naissent aux coins de ses yeux boursouflés par les spasmes nerveux, la pression est trop forte... Notre David Vincent, se faisant honte à lui-même, appelle à l'aide : "Manmaaaannn, j'veux rencrer à ma maisooooonnnnn !!!".
Immédiatement, comme si le délai de réponse était aussi important dans cette situation que la distance qui sépare un gonurf des toilettes quand il a des problèmes intestinaux (Oui... les Gonurfs, bien que très vénérés dans la Vénérable et Interplanétaire Assemblée Galactique des Ruminants Astrovéhiculés, la VIAGRA, sont très fragiles des intestins, et ceux-ci étant d'une contenance assez invraissemblable, je ne vous décrirai pas les conséquences de tels dérangements digestifs. Mais sachez tout de même qu'une épidémie d'entérite stellaire à souche mutante faillit, il y a deux cents ans aujourd'hui, et c'est un triste anniversaire, rayer de la carte de l'univers la planète chérie de ces respéctées créatures... je dis bien faillit, ce qui explique que depuis lors, les Gonurfs aient construit des lieux d'aisance tous les 100 mètres partout où ils élisent domicile.), immédiatement donc, retentit dans l'obscurité de la caverne une mise en garde orale, dans un langage que notre Davidounet reconnut comme être du Terrien Standard, bref de l'anglais :
"Putain, t'es encore là, toi ??? Ferme-la, ou l'autre va arriver !!!"
N'en croyant pas ses oreilles, (Remarquez, avec ce qui lui est arrivé depuis pas mal de temps, il est sacrément tenté de ne plus faire confiance à qui que ce soit, même ces propres organes... Une explication de son impuissance révélée précédemment ??? Qui sait ???) le sieur Dave, s'orientant au son, se dirige vers sa probable origine, et nom d'une pipe en bois, reconnaît le visage du traître, de l'ignoble individu qui l'amena devant le Gonurf rancunier, le Cap'taine Queurque !!!
David Vincent, chuchotant : "Salop !!! Pourri, dégueulasse !!!
Qu'est-ce que tu fous là ???" (là, il s'énerve un
peu le gars... Faut dire que l'autre n'a pas été très
cool, mais bon !)
Queurque : "Ouais, ça va, tu vas pas me chier une pendule pour
le coup du Gonurf... Bah voilà : A peine remonté à
bord de l'Enteurprize, mon vaisseau bien-aimé, l'alerte rouge a
retenti, nous signalant que nous étions..."
Mr Spauque : "Que nous étions la cible d'un rayon dématérialisateur
d'une puissance jamais mesurée. Tentant une manoeuvre désespérée
d'évitement..."
Queurque : "Ta gueule, face de fennec !!! C'est moi qui raconte !!!
Bon, oui, alors on essaie de l'éviter, quoi ! Mais rien à
faire, Blaaammm, en plein dans le pif de l'Enteurprize le rayon... Et on
se retrouve ici, dans cette grotte, avec des chauve-souris qui dorment
alors qu'elles ont je-ne-sais quelle maladie digestive... Et merde, je
venais de mettre une tunique toute propre, moi !!!"
Une autre voix, venant de derrière : "Chouchou, tu avais dit
que tu m'expliquerais comment ça marche ton distributeur de café/chocolat/jus
d'orange... Euh, ça va, mon chouchou ???"
Queurque, se retournant vivement : "Oh, ta gueule à toi aussi,
hein, Laetitia... J'ai vraiment toute la scoumoune de l'univers avec moi,
là... Avoir commandé une nuit avec un clone de StarBimbo
pendant une rencontre du cinquième type !!! Je suis con, je suis
con, mais qu'est-ce que je suis con !!!"
N'en croyant réellement pas ses yeux et essayant de ne pas être complètement déstabilisé par la tournure des événements, ce qui n'est pas aisé quand on voit pour de vrai l'allure ridicule de Jojo-les-grandes-oreilles-et-va-z-y-que-je-te-fais-le-coup-des-deux-doigts-s ur-l-épaule-et-tu-dors, David surprend un mouvement dans la partire gauche de sa vision périphérique, et se retourne, en position de combat, prêt à faire face à toute éventualité (bref, il a l'air con, là !!!).
Ainsi, avec un naturel désarmant et une démarche chaloupée digne de Humphrey Bogart dans Casablanca, sortent de l'ombre un homme et une femme en imperméable noir... Ils arborent tous deux un insigne du FBI, un sourire pincé, et interrompent d'un geste de la main notre Davidounet préféré qui était à deux doigts de laisser tomber de stupéfaction sa machoire inférieure sur sa chaussure droite qui, faut-il le signaler aux oublieux, était toute maculée des défections des crapauds géants du midwest dont il avait involontairement profané la mare bien-aimée...
"N'ayez pas peur !!! Agent Spécial Mulderfox et Agent Spécial
Dan à Cuesly, de Kellog's dans l'Orégon... Je dis ça
pour créer une certaine intimité, et ainsi faire retomber
la tension et remonter votre mâchoire, Monsieur !!! Attention, vous
allez marcher dessus !!! Moui, c'est mieux..."
David, mandibulairement reconstitué : "Qu.. qu... qui êtes-vous
? Que faites-vous ici ???"
Mulderfox : "Nous faisons une enquête sur des jeunes gens qui
ont peut-être, et à mon avis sûrement été
enlevés par un ou plusieurs extra-terrestres. Des indices nous ont
amenés sous terre, à travers une sorte de barrière
spatio-temporelle, ou un avatar similaire, si j'en crois mon expérience..."
Dan à Cuesly, l'interrompant quelque peu : "Enfin, nous étions
dans une grotte, puis nous avons été éblouis par une
sorte de grande lampe halogène (Non, ici y'a pas d'eugène,
désolé... Ah bon, alors y'a pas de plaisir, non plus ???),
et Mulderfox s'escrime comme toujours à penser qu'il y a quelque
chose à voir avec des entités exoplanétaires quelconques...
Mais rien ne nous le prouve..."
Mulderfox : "Oui, si tu veux... Quand arriveras-tu à croire
ce que tu vois, Dan à !!! Je ne te comprends pas... Bref, Messieurs,
avez-vous vu une sorte de géant vert, à trois jambes..."
Laetitia Casta Clone 31 : "Quoi ??? Une troisième jambe ???
Tant que ça ??? Oula !!! Moi, là, je ne joue plus, je commençais
à m'habituer à l'élastique de mon chouchou, moi !!!"
Queurque : "Ta gueule, y'a du monde !!!"
Mulderfox : "Trois vraies jambes, donc... et qui vous aurait tous amenés
ici... Tiens, au fait, vous, là, ce sont vos vraies oreilles ???
....... Intéressant, je crois que j'ai déjà vu cela
quelque part... mais où..."
Mr Spauque : "Logique, je suis de Vulcain, à 300 parsecs de..."
Queurque, Laetitia, Dan à Cuesly et David, tous en choeur :
"Ta gueule, face de fennec !!!"
A ce moment, un autre bruit se fait entendre dans la grotte... Un bruit de pas décidé, je dirais même volontaire, dénotant chez son propriétaire une attitude conquérante, qui redonne froid dans le dos à toute l'assemblée... Suivant de près ce son, source d'une telle frayeur chez M'sieur Vincent qu'il en remouille son pantalon (Ah, on me la copiera la témérité légendaire des héros américains !!! Enfin, il a résolu son problème de miction impossible, c'est déjà ça de pris, comme disait Jim Phelps, qui lui aussi d'ailleurs avait des problèmes de prostate ! Mais ceci est une autre histoire, avec des balles de ping-pong et tout et tout...), une ombre démesurée s'avance le long d'un des murs de la caverne, et grossit, grossit, entraînant chez la StarBimbo une émotion presque sexuelle qui n'est sûrement pas sans rapport avec ses origines espagnoles : Bien sûr, hombre qui grossit à vue d'oeil en se rapprochant de Laetita Casta, ça la perturbe, la pauvrette !!! Pourtant, les espoirs libidineux de notre clone décérébré sont vite déçus quand les six paires d'yeux apercoivent, se rapprochant d'eux à un rythme soutenu, un homme de taille normale arnaché d'une combinaison spatiale faite d'un savant mélange de caoutchouc terrestre orange à la Bibendum Michelin et de métal gris acier à la Tinman du magicien d'Oz (pas celui avec Judy Garland, mais celui avec Diana Ross et un certain Michel Jachon ou quelque chose de ce genre, je ne sais plus très bien... Enfin, ces trucs, ça glisse au pays des merveilles ! Allez, good bye yellow brick road !!!). Levant la main en signe d'amitié interplanétaire à la manière des extra-terrestres que David Vincent avait vu dans les cinémas de son époque, et dont il savait maintenant qu'ils ne faisaient jamais ce geste absurde (Il n'est pas bête à ce point là, finalement, le Dave...), l'homme dit d'une voix forte et claire :
"Bonjour, amis terriens et non-terriens (perspicace, le mec, vous ne trouvez pas ??? Moi, en tous les cas, je trouve, mais ça n'engage que moi...), je suis le Commandant Koenig, de la base lunaire Alpha, et je suis dans une putain de tabarnak de calice d'estie de marde à la con, vu qu'jai perdu mon aigle noir à double faisceau laser amplifié. Voilà-t-y pas que je frôlais en mission de reconnaissance une nouvelle planète de marde, planète qui aurait bien pu abriter tous les fifs de c'te sacrament couillue base sur la lune, quand un estie de calice d'criss de rayon de la marde à deux francs m'a téléporté, ou un truc à la con pareil, icitte, tabarnak !!! Toué, le fif avec les mirettes qui tourneboulent à toute berzingue, tu peux me dire où je suis ??? Et t'aurais pas vu ..."
La Bimbo du coin : "Z'avez une drôle de façon de parler, vous !!!"
NDLR : Je dois dire qu'une fois n'est pas coutume, la pétasse de service a raison mais n'a malgré tout pas assez de neurones en état de marche pour constater l'usage que fait le Commandant Koenig du québécois, langue imagée s'il en est... Ceci est facilement compréhensible si l'on se souvient que tous les héros science-fictionnesques de cette époque (fin du XXème siècle) possédaient, greffé au niveau de la trachée artère, un module translationnel bionique multilingual, permettant à tous les interlocuteurs d'entendre leurs paroles dans leur langue maternelle. Ce module multilingual était aussi très couru dans le monde assez confidentiel des employés des postes intersidérales afin de coller les spatio-timbres, mais je m'égare... Pour conclure cette parenthèse, les français confrontés aux utilisateurs de tels modules, je citreai donc le Commandant Koenig, Jaimesti Queurque, mais aussi le Capitaine Flam et bien d'autres, avaient effectivement à casue de ce problème de doublage la vague impression d'entendre parler un québécois... FIN DE NDLR
Cdt. Koenig, puisque c'est lui : "Docteur Russell ? Docteur Helena Russell
?? Helena, est-ce bien vous ???"
La Bimbo, donc : "Nan, moi c'est Laetitia... Pis j'suis pas docteur
non plus ! Mais si vous savez comment marche un distributeur de café..."
Cdt Koenig : "Mouais, encore une estie de calice de pétasse
en goguette, toué !!! Bon, y'a-t-y personne icitte qu'aurait trouvé
mon aigle noir, tabarnak de chainsaw d'newfie ???"
C'est sur cette interrogation que retentit dans l'espace lugubre et menaçant de la caverne un énorme "Hiiiiiiii Hiiiiiiiiiiii Hiiiiiiiiiiiii", et qu'un gigantesque rapace au plumage sombre et au ramage strident donc, fit son apparition dans un vol dont la majesté n'avait d'égal que la puissance que dégageait l'animal. Tiens, c'est pas mal comme phrase, je vais la garder pour autre chose... Oups, pardon, autant pour moi !!! Or donc, le volatile aux serres acérées, se déplaçant plus vite que des gendarmes corses en mission secrète aux abords des restaurants de plage, alla se poser nonchalament sur le bras tendu de la Casta (hein, qui a pensé "fiore" ??? Allons, il y a quand même une différence de gabarit, non ?) lui broyant l'avant bras qu'elle avait très joli, et lui faisant remplacer le "Z'avez vu ??" qu'elle s'apprétait à crier par un hurlement qui aurait fait passer le cri de victoire de Tarsinge l'homme Zan pour une onomatopée de pédé... Et oui, Laetitia, ta maman t'avait toujours dit de ne pas montrer du doigt quand on voit quelque chose de joli !!! Dan à Cuesly, toujours prête à aider son prochain et à rappeler qu'elle avait un diplôme de médecin, accourt ausitôt au secours de la belle au cerveau lent afin de tenter de soulager ses souffrances, tandis que Mulderfox laisse échapper une de ses laconiques maximes :
"Un aigle qui s'attaque à une perruche... Bizarre... Sûrement
un aigle traumatisé... Mais par qui, par quoi ??? Serait-ce le messager
du Seigneur du Magma ???"
"Non, cet aigle est à moi !!!", gronde alors derrière
l'agent Mulderfox une voix féminine au velouté somptueux,
qui d'emblée, pensa notre Davidounet à peine revenu de toutes
ces émotions et ayant par la même occasion réussi à
calmer le maëlstrom giratoire de ses orbites oculaires, ne devait
pas appartenir à un clone quelconque mais à une femme comme
il n'en avait définitivement jamais vu... Tous se retournent , et
ont la vision d'une femme élancée, blonde, donc le corps
fuselé est recouvert d'une combinaison spatiale qui ne cache rien
de ses formes parfaites, et dont les yeux reflètent la détermination
qui l'habite... (c'est vrai que pour qu'elle fonctionne correctement, il
vaut mieux être déterminé, mais ce n'est encore une
fois que mon avis, et je le partage) Sans que personne n'ait pu encore
prononcer une seule parole constructive afin de découvrir l'identité
de la nouvelle arrivante, celle-ci, d'une façon aussi impromptue
que déplacée dans cette caverne que tout un chacun commençait
à comparer à l'antre de l'ogre des contes de fées,
se met à chanter :
"Un beau jour, ou serait-ce une nuit, Près d'un lac, je m'étais
endormie, Quand soudain, surgissant de nulle part, Un rayon blanc écru
captura l'aigle noir !!!"
Ne laissant à quiconque le loisir d'analyser la structure mélodique
et harmonique de l'air qui venait d'être entonné par cette
mystérieuse walkyrie tout de noir vêtue, le rapace immense
reprend son envol et vient se nicher ni une ni deux, ni même trois,
et encore moins quatre, sur l'épaule de la chanteuse, qui continue,
cette fois-ci sur le ton de la conversation :
"Merci d'avoir retrouvé Kiki, mon fidèle co-pilote !",
dit-elle à Laetitia Casta, qui se tordait plus encore de douleur
qu'avant la chanson. Personnellement, je ne la comprends pas : On lui chante
une 'tite chanson dont la poésie suinte par tous les ports, euh
non, les porcs, ah, non plus, les pores, c'est ça, j'ai bon ?, ouias
!!!!, et tout ce qu'elle trouve à dire ce sont des onomatopées
du style "Argh", ou "Aaaah"... Dingue, ça...
"Je me dois de vous donner mon nom : Je m'appelle Barbarella, et je
vous suis redevable de la vie de mon Kiki adoré !!! Demandez-moi
tout ce que vous voudrez, et vous l'obtiendrez !!!".
A cet instant, vous l'imaginez sans peine, la gent masculine imite un des gestes récents de Davidounet. Ainsi, l'un après l'autre, chacun laisse virtuellement tomber sa mâchoire à ses pieds, ceux de Barbarella, cela va de soi, et commence à élaborer dans son inconscient libidineux une quantité faramineuse (quoique les phares halogènes éclairent bien mieux...) de situations où l'imbrication corporelle le partage à la juxtaposition des corps, l'un de ses corps étant bien entendu toujours celui de notre astro-navigatrice en skaï... Ceci est à rapprocher d'une récente étude comportementale très décriée sur les caractéristiques générales et particulières de l'humanoïde de sexe masculin, intitulée "88 bonnes raisons d'être content d'être un homme", et peut dans ce cas précis révéler l'adage suivant imprimé en caractères gras dans le corps d'élite des Starship Troups : "Même dans le danger le plus total, les héros ne pensent qu'à ça, quand ils pensent... Alors, si vous voulez vivre, ne pensez pas !!!".
C'est ce moment d'extrême tension que choisit Dan à Cuesly
pour intervenir, avec le professionnalisme et l'a-propos qui a fait sa
réputation dans un grand nombre de morgues fédérales.
En effet, ayant terminé les soins de première urgence sur
la Casta (tu pues, et marche à l'ombre !!!), elle se relève
et dit à tous :
Dan à Cuesly : "Mais, Mulderfox, voilà quelqu'un d'autre,
là-bas, on dirait !!!"
Quel professionnalisme !!! Quel a-propos !!! Quelle maîtrise de soi dans les instants les plus périlleux et les plus incertains !!! Il est vrai que rejoignait le groupe en courant, une femme, semblerait-il de la distance qui me sépare d'elle actuellement ; une guerrière barbare, le glaive levé, près à frapper... Sentant aussitôt l'imminence du péril qui les guette, Queurque sort son pistolaser à six coups, pendant que Barbarella tente d'extirper de son holster en skaï le pulvérisateur ionique dont elle ne se sépare jamais. Mr Spauque, fidèle à lui même, et je ne veux pas dire par là qu'on ne lui connait aucune aventure intra ou extra-conjugale, ou que la rumeur courant au sein de l'Enteurprize selon laquelle les cirages de pingouins vulcains ne sont pas une volonté du second du Capitaine Queurque de préserver quelques spécimens des régions froides de sa planète natale des agressions de l'air climatisé du vaisseau, bref, le héros aux oreilles de diablotin frigide se met lui aussi en posture d'attaque-défense, la main droite ouverte à l'extrémité de son bras tendu, prête à saisir dans ce que d'aucuns appellent sur Terre la pince à sucre de Vulcain, l'ennemie anachronique qui se rapproche à vitesse grand V (Ce qui est tellement logique, puisque vitesse commence par v, merci face de fennec !! Ce qu'il peut être énéervant, ce chou-fleur aux oreilles en pointes... Enfin...).
Aussi, nos deux agents fédéraux (Burp !!! Euh, pardon...
Désolé !!), moins prompts à réagir que la crème
des héros de l'espace qu'ils ont à leur côté,
se voient assaillis en moins de temps qu'il ne faut pour le dire à
Flash s'il était sourd-muet, c'est-à-dire environ un millième
de seconde à tout casser, par la furie qui vient de faire irruption
dans la caverne, hurlant quelque chose ressemblant à :
"Par le pouvoir du crâne ancestral de ta mère en pagne
sur l'autel d'Aphrodite !!!"
Alors, n'écoutant que son courage (une petite voix intérieure qui dit "Vas-y, mors-lui l'oeil, fais-lui voir qui tu es, à l'anomalie chronologique !!!), et voulant au mépris de sa propre vie faire un rempart de son corps devant celui bien plus joli, il est vrai pour les représentants du sexe masculin déjà présents dans cette aventure, de Dan à Cuesly, Muldexfox s'interpose entre sa partenaire et la belliqueuse amazone. Soyons tout de même précis, la belliqueuse amazone ne doit pas vraiment en être une, si on se borne à constater le volume mammaire qui est le sien... Et cela n'a rien à voir avec un ancien écologiste, même si aucun implant du même nom n'entre en ligne de compte dans la composition des roploplos de la madame, ce dont Mulderfox ne peux être certain à la distance où il se trouve à ce moment, c'est-à-dire 10 bons mètres... En tout bon, et il faut le dire excellent agent du FBI qu'il entend rester, notre homme ne peut se contenter de jouer le rôle de gilet pare-glaive à Dan à Cuesly, et esquisse un geste vers son holster, quand il voit soudain notre Davidounet bondir tel un fauve à huit pattes de la planète Titus IX à la rencontre de leur agresseur en robe de cuir fauve, beuglant comme un Gonurf, chose improbable s'il en est puisque les Gonurfs possèdent un million huit cent dix huit mille neuf cent trente deux cordes vocales environ... Mais toujours est-il qu'il bondit donc, l'animal, tel un fauve à huit pattes de la plan... ah merde, j'lai d'jà dit, ça !!! Bon, alors, SBOUIIINNNGGG, il a bondi, ça y est... Et il se retrouve face à la guerrière, fort jolie se dit-il en lui-même (quel séducteur, ce David Vincent, y'pense vraiment qu'à ça...)...
Cdt Koenig : "Tabarnak de criss de calice de toué !!! Tire-toi
de là, spèce de fif, t'es dans ma ligne de mire, tabarnk
de marde à tdc !!!"
Muldexfox et Dan à Cuesly, inséparables, comme souvent
: "Décalez-vous, bon dieu !!!"
Mr Spauque : "Mais vous n'êtes pas armé !! Ce n'est pas
logique !!! Vous allez..."
Cap. Queurque : "Replie tes esgourdes, chacal à deux pattes
!! Oh, David, bouge de là, que je la réchauffe à coup
de maser à impulsion !!!"
Barbarella : "Par les foudres du grand ordonnateur galactique, nous
vous aurons prévenus !!!"
Laetitia Casta : "Oh, qu'il est beau, qu'il est fort, qu'il est courageux
!!!! Tout seul, comme ça, avec ses petites mimines !!! Hmmm, Smack
!!!!"
Et oui, n'écoutant lui aussi que son courage (vous savez, la petite voix intérieure, et tout, et tout...), le sieur Vincent est tout de même en fâcheuse posture, délaissant à ses amis d'infortune la possibilité de neutraliser celle qui lui fait maintenant face à moins de trois mètres, le glaive toujours levé... Euh, c'est elle qui a le glaive levé, hein !!! Non, c'est vrai, je sais que beaucoup ont les idées mal placées !!! Dingue, ça... Bien, alors de deux choses l'une : D'abord, la méchante est la fille (d'où, LA méchantE), ensuite son glaive levé est une EPEE et non pas une protubérance vaguement phallique qui serait de très mauvais goût, reconnaissons-le, et de toute façon beaucoup moins résistante que de l'acier forgé. De plus, on vous a déjà dit que notre Davidounet était plus ou moins ramolli du turlubel, donc ce n'est pas lui non plus, et enfin, même si David Vincent n'était pas dans un état proche de l'Ohio question zigouigoui, je ne crois pas que la turgescence de son bazar serait à son beau fixe dans une telle situation !!! Ah mais !!! Je crois qu'il était bon de remettre les choses à leur vraie place, si j'ose m'exprimer ainsi... Et j'ose, la preuve !!!!
Contre toute attente, et à la grande satisfaction de notre Vincent adoré, le glaive ne retomba pas sur sa tête déjà bien maltraitée... S'étant arrêtée de vociférer plus fort que le lion de Mémé, pardon Némée, devant Hercule (celui qui rit quand on... ...recule devant sa bravoure, évidemment), la sauvageonne parut dérechef se calmer, rengaina sa rapière démesurée, et tout en le dévisageant de la tête aux pieds, ce qui entre nous soit dit est plutôt difficile à faire, s'adressa à notre David pétrifié par la peur et la bouse crapaud désormais toute sèche depuis le temps qu'elle adhérait à sa tunique :
La guerrière : "Bonjour, ô envoyé d'Adès...
Je crois que je me suis fourvoyée, pour ainsi oser vous attaquer,
toi et tes compagnons... Daigneras-tu accepter les humbles excuses de Xéna
???"
David, époustouflifié par la belle guerrière,
maintenant qu'il peut la voir de plus près : " Bah, euh, c'est-à-dire
que... Pfff... Oh la lalala"
Xéna, donc : "Je te fais encore mes excuses, ô grand guerrier
! Je chassais juste cet aigle, que j'avais pris pour un banal rapace de
nos contrées... Je ne pouvais me douter qu'il faisait partie de
tes compagnons !!! Que puis-je faire pour que tu me pardonnes, ô
envoyé d'Adès !!! Est-ce toi qui par ton grand pouvoir m'a
amené dans ce trou du cul du monde ???"
Davidounet, en lui-même : "Pfiou, elle débloque à
fond, celle-là... Elle se trompe d'Adès !!! Bon, faut pas
l'énerver, surtout que les autres zigotos ont leur rayons à
j'sais-pas-quoi braqués sur mes arpions... Allez, David, va falloir
la jouer fine..."
David, à vois haute : "Ecoutez, Xéna... Ceci n'est que..."
"BLAAM, BLAAM, BLAAM !!!!"
Tel est le bruit qui interrompit notre héros dans sa tentative d'alliance avec Xéna. Koenig, Queurque, Muldexfox et tous les autres sursautèrent alors devant l'ampleur de ces bruits de pas qui emplissaient maintenant la caverne, faisant s'envoler les chauves-souris jusqu'alors endormies dans leurs rêves maudiiiiiits (et puis des années après, je recommencerai, (bis), je me prostituerai ai, pour la postérité é, alors je serai vieux et je pourrai crever, je me chercherai un dieu pour tout me pardonner, ..... Oups, interférence avec la radio... pas ma faute !!! Merci quand même...) et inondant nos héros et héroïnes de matière fécale du plus bel effet...
Cdt Koenig : " Ouaarrf !!! Ca, pour de la marde, c'est de la marde,
calice de criss !!!"
Cap. Queurque : "Merde, mes fringues !!!! Fais chier !!!!"
Mr Spauque : "C'est le cas de le dire, Capitaine..."
Cap. Queurque : "Oh toi, ta gueule, boule de pue !!!"
Mr Spauque : "Désolé, Capitaine, mais c'était
logique..."
Laetita Casta : "Bah oui, faut dire que tu es très sale, mon
pauvre chouchou !!!"
Mulderfox : "Cessez vos enfantillages, c'est sûrement le Seigneur
du Magma !!! Tenez-vous prêts à tout, bande de connards !!!
"
Ah là, il s'énerve un tant (taon, temps, tan, choisissez la bonne réponse..) soit peu, le renard du gruyère, mais faut le comprendre, comme je dis souvent... En effet, Xéna et notre Davidounet, ayant rejoint les autres afin de faire front à la bête immonde qui semble se rapprocher, ne peuvent eux non plus ignorer l'ombre grandissante de leur ravisseur qui se projette sur les murs de la grotte, révélant à leurs yeux ébahis et à leurs oreilles ébaubies la puissance de celui qui les a amenés ici.
Cependant, et d'une manière aussi inapropriée que la venue des 2B3 dans un studio d' enregistrement, hein ??? , quoi ??? ils l'ont déjà fait ???? Hein ??? Comment, un disque ???? Non.... Si ???? Oh, putain, tout fout le camp !!!!, bref, oh là, je ne m'en remets pas moi, les 2B3 ont fait un album ??? Et merde !!!!, bon re-bref, cependant, pendant que l'improbable ravisseur de nos héros arrive, et pendant que je ne me remets pas de la nouvelle concernant les 2B3, le Capitaine Queurque continue d'apostropher tous ses compagnons d'infortune au sujet de sa dernière tunique moule-burnes à ajustage électronique souillée par les déjections des volatiles troglodytes sus-nommés :
Cap. Queurque : "Regardez-moi, ça !!! C'est abominaffreux
(NDLR : néologisme issu de la contraction des adjectifs abominable
et affreux) !!! "
Cdt Koenig, péremptoire : "Stop, tabarnak de tabarnak !!! Capitaine,
je vous ordonne de vous calmer sur le champ... Un peu de marde n'a jamais
tué personne, calisse de Criss !!!"
Dan à Cuesly : "Queurque, c'est vrai à la fin !!! Regardez,
moi, je découpe des cadavres presque à chacune de mes aventures...
Bah oui, Mulderfox est trop sensible, et ne veux pas se salir les mains...
Faut bien que quelqu'un se dévoue !!! Et puis, de plus, mais ne
le répétez à personne, tous ces mecs raides, allongés
devant moi..., ça me rend toute chose..."
Cap.Queurque, sortant son pisto-laser : "Arrêtez de vpoous moquer
de moââââââ !!!"
Et au bout du rouleau compresseur de ses nerfs éprouvés autant par la situation présente et malodorante, que par les années d'enfermement passés dans l'Enteurprize avec un équipage à la propreté parfois douteuse, le Capitaine Queurque pète un plomb, il n'y a pas d'autre mot, et commence à arroser de son jet de particules désintégratrices ses compagnons d'armes, faisant ainsi fi de tous les enseignements militaires de l'école de l'Espace de la Fédération, et de tous les sentiments profondemment humains qui l'habitaient depuis sa naissance...
Ziouf !!!! Envolé, le Cdt Koenig, dans un dernier écho
de "Tabarnak de calice de criss de fif à la con"...
Zouiip !!!! Déshydratés sur place, la Barbarella en skaï
et son aigle noir en plumes d'aigle...
Zionng !!! Un petit tas de cendres surmonté par deux oreilles
à la place de Mr Spauque... Tiens, il avait donc des prothèses,
le vulcain ??? Bizarre...
Znioufff !!!! Partis les deux du FBI, avec leurs impairs en toile de
skunks qui, maintenant nous pouvons le dire, dégoutaient le Capitaine
enragé presque autant que la fiente des copines de Batman, qui lui,
vous l'aurez aisément remarqué, n'est pas encore là...
Flooooc !!! Evaporée, la Laetita Casta clonée... Rien
qu'un petite flaque d'eau en lieu et place de la poupée hydro-gonflable...
Zdouing !!!! Dématérialisée, la Xéna...
Encore une fois, elle aura changé d'Adès !!!!
La furie meurtrière du Capitaine Queurque n'eut de cesse avant que tous furent volatilisés par son pistolaser en folie. "Pour une fois qu'il est en folie, son pistolaser !!!", aurait dit l'ambassadrice Pranmoila, si elle avait été là... Mais je n'irai pas plus loin dans le récit des aventures amoureuses de notre Queurque devenu psychotique, de peur qu'il ne me désintègre aussi... Essayant de reprendre son souffle après ses accès de colère, le leader de l'Enteurprize remit son pisto-machin à sa hanche.
Cap. Queurque : "Ouille, putain, ça brûle !!!!"
Et oui !!! Oubliant la frénésie avec laquelle il venait de faire usage de son arme dévastatrice, il ne lui était pas revenu à l'esprit que son extrémité devait alors atteindre les 800 degrés celsius... (je parle bien sûr de l'extrémité de son pisto-laser, suivez un peu !!!) et il venait de se brûler le holster thermorésistant jusqu'à un certain point et la hanche droite jusqu'à un certain endroit que la morale et la décence m'interdisent de préciser plus avant au troisième degré... La douleur violente lui fit toutefois retrouver quelque peu ses esprits, et il s'aperçut de la gravité de la situation :
Maintenant, après avoir tué tous ses compagnons, qu'allait-il faire seul contre le Seigneur du Magma qui s'approchait ???
En effet, que pouvait-il faire contre cette créature toute puissante avec un unique pisto-laser surchauffé et une tunique spatiale en partie calcinée et totalement enduite de fiente de chauve-souris ???
Sale situation, effectivement...
Moralité : Faut pas faire chier le Capitaine Queurque avec les chauves-souris.
Et....
Et....
Et où était passé David Vincent, qui, vous vous en êtes rendus compte, n'avait pas, contrairement à tous les autres, été désintégré par la folie destructrice du Capitaine Queurque ???
Vous le saurez dans le prochain épisode des aventures de notre
Davidounet : "David Vincent contre le Seigneur du Magma"