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EPISODE 5 : David Vincent contre le Seigneur du Magma
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L'air de la caverne était chargé de fragrances étranges décelables au travers des nombreuses volutes de fumée qui s'échappaient des immondes et abominaffreuses flaques de résidus organiques ou pseudo-organiques qu'était devenue l'improbable troupe de héros de l'espace et du temps sauvagement vaporisée par les jets hystériques du pistolaser bouillonnant du non moins bouillonnant capitaine Jaimesti Queurque... On pouvait en effet reconnaître ça et là des senteurs florales évoquant les nuages capiteux s'échappant régulièrement du narguilé à spiromètre hélicoïdal du clone 45 de Jean-Luc Godard en pleine séance de brainstorming au sujet de la probable réalisation de StarWars Episode 92, et ceci est à coup sûr ce qu'on peut qualifier de scoop volant si l'on se réfère au blackout abscons que rien n'a pu pénétrer depuis la "prequel" précédente, s'agissant du personnage ombrageux et néanmoins central PafPaf Brinks. Et oui, rappelez-vous ! PafPaf Brinks, ce cybercanidé, véritable aboutissement déiste des trois lois de la Déambulique, qui ne s'attaque qu'aux astroconvoyeurs de la Fédération Inter Sidérale de Télépaiement en utilisant pour cela sa capacité surcanidée (et non pas surhumaine, ce qui n'aurait aucun sens commun, quoique le sens commun, dans l'acception généraliste dans laquelle nous connaissons cette expression n'ait que très peu de valeur dans les pérégrinations cosmiques que nous évoquons ici, puisque, dois-je encore le remémorer à vos esprits ébaubis par la longueur de cette parenthèse qui n'en serait pas une si je n'avais pas tapé volontairement le caractère universellement reconnu comme étant celui qui ouvre une telle figure de ponctuation, - reprenez votre souffle, ... voilà, on peut repartir..., euh, laissez-moi me relire..., oui, donc, puisque, disais-je, les héros interplanétaires rompus aux plus étranges et dangereuses aventures ne peuvent en toute bonne foi être qualifiés de commun. Cela n'a pas de sens) à emprunter les canaux supraluminiques afin de rentrer en collision avec ces véritables tirelires spatiales, dont le blindage aurait sans mal, contrairement à celui d'un X-Wing constitué de banal Cépadutéflonmaissaglisse, défoncé définitivement la caboche de notre Davidounet, mais là n'est pas le sujet, même si les données théoriques aimablement portées à ma connaissance par le constructeur des astroconvoyeurs apportent de l'eau à mon moulin. Afin que vous saisissiez l'entière portée de cette expression, je me dois de vous préciser, honnêteté rédactionnelle oblige, la définition de ce terme des lointains dix-neuvième et vingtième siècles après l'usurpateur extraterrestre Klingon qui se fit appeler Jésus-Christ, moulin. Oups, fiente de gonurf (j'adore employer ces nouvelles insultes à la mode...) !!! vous n'avez qu'à brancher vos modules sentients, et vous saurez, suis-je bête... Bien. Toujours est-il que cette envolée de parfums d'origine florale ne parvenait pas à masquer les odeurs omniprésentes de chair calcinée mêlées à celles, plus dégoutantes encore, d'excréments de chauves-souris mutantes dérangées dans leur sommeil. Notre Davidounet, décelant tel un hypothétique fennec, égaré là pour cause de faille spatio-temporelle bien commode pour maintenir une certaine tension dramatique dans le présent récit qui n'en comportait pourtant déjà pas mal et allonger démesurément une phrase des plus banales s'il en est, fennec donc, et n'y voyez pas là un rapport avec une caractéristique morphologique évidente des Vulcains dont on se demanderait bien d'ailleurs ce qu'ils font dans l'antre du Seigneur du Magma (Christian Wander, on aurait à la limite compris, mais un Vulcain, pfff... ce serait une manière bien maladroite de reparler de Monsieur Spauque alors que celui-ci vient d'être vaporisé par le pistomachin brûlant de son Cap'taine Queurque adoré ; et je dis adoré en pesant mes mots sans vouloir pour autant répandre telle une traînée de poudre hyperatomique derrière le postérieur de l'Enteurprize la rumeur d'une quelconque arrière-pensée à tendance exo-homosexuelle entre les deux héros intergalactiques, soyons clairs !) pointant son museau humide dans l'air désertique des aurores blêmissantes propres au Sahara terrestre, bon alors bref, notre indestructible Doc Vincent décelant l'immonde odeur baignant l'air au sein de toute la grotte, se trouve devant un choix important, lui semble-t-il : Doit-il offrir à ses poumons prêts à éclater ce cadeau empoisonné résultant de l'ire de l'amateur de StarBimbo d'une part et des rayons foudroyants de son arme surchauffée d'autre part, ou faut-il continuer de retenir sa respiration afin de ne pas signaler au schyzophrène de service que quelqu'un a survécu au carnage ? S'agit-il alors d'un réflexe purement reptilien enfoui au plus profond de son cortex cérébral déjà bien éprouvé par ses aventures antérieures, toujours est-il que M'sieur Vincent mit fin à trois minutes d'apnée continue avec un soulagement qu'il compara lui-même instantanément à celui qu'il ressentit lors d'une dernière et récente miction redevenue possible après un nombre incalculable d'essais infructueux dûs d'après tous les éminents spécialistes consultés sur cette question ô combien épineuse et dégradante pour tout être humain condamné à voir du monde en société circumstellaire à la peur irrépressible de ne pas pouvoir rejoindre à temps les spatiotoilettes bizarrement aménagées pour les Gonurfs. Je ne ferai j'espère d'affront à personne en reprécisant que toutes les planètes membres de la Vénérable et Interplanétaire Assemblée Galactique des Ruminants Astrovéhiculés, la VIAGRA, avaient fait un énorme effort d'instrumentalisation des voies publiques en hommage aux Gonurfs, race extra-terrestre très fragile des intestins, et que la disposition intérieure de ces lieux d'aisance particuliers était peu adaptée aux individus de physiologie humaine à moins que ceux-ci ne soient capables de générer une pression intrapelvienne supérieure ou égale à 7 bars, ce qui n'est pas du petit bois lorsqu'on sait qu'une bouteille de Champagne (ancienne boisson alcoolisée très prisée jusqu'au XXIème siècle mais désormais avantageusement remplacée par la bière romularienne) débite son précieux liquide à une pression de 6 bars. Mais là n'est pas notre propos ! Toujours est-il que le sieur David reprit son souffle dans un tonnerre sifflant ahurissant, laissant craindre par la même occasion pour l'état de ses bronches. Faut-il attribuer cela à ses pérégrinations multi-dimensionnelles ou à l'insalubrité du mélange d'oxygène et de dioxyde de carbone fortement chargé en gaz d'origine intestinale, un peu des deux semble être la réponse à cette édifiante question, mais la conséquence immédiate et cruciale de ce bruit involontaire était bien entendu le danger potentiel qu'il y avait à dévoiler ainsi la position de l'abri providentiel qu'il venait d'utiliser hasardeusement pendant le pétage de plomb du zigouilleur en chef d'entités non humaines JaimesTi Queurque. Car on peut maintenant dévoiler sans pour cela remettre en cause le courage et la témérité de notre héros, l'heureux concours de circonstance qui avait mené notre David à se ratatiner la bobinette, il n'y a pas d'autre mot, au fond d'un petit bourbier invisible à l'oeil nu dès le début de l'aspersion plasmatique désintégrante de l'assemblée de durs-à-cuire qui gisait désormais sous la forme dégénérée que nous venons de décrire il y a quelques instants. En effet, alors que le premier rayon destructeur s'échappait de la pétoire rugissante du Queurque en folie, et que les chauve-souris autochtones voletaient dans la caverne avec un mouvement quasi-brownien, lachant nerveusement leurs excréments abominables sur nos super-héros pétrifiés par l'étonnement et les bruits de pas du Seigneur du Magma qui approchaient, je vous le rappelle gentiment mais c'est la dernière fois car tout de même il faut suivre, notre bien-aimé Vincent "timètre" (Mouarf !!!) glissa malencontreusement sur un étron fraîchement bombardé, tomba dans un imperfection à peine perceptible de la surface de leur prison obscure, d'où l'emploi de l'expression "à peine perceptible", et s'assomma pour se réveiller quelques dizaines de secondes plus tard, seul désespéremment seul au sein de ce qui allait devenir le lieu d'un combat fantasmagorique pour sa survie. La bosse qu'il sentait sous cette tignasse brune qui avait fait craquer tant et tant de jeunes filles de bonnes familles à l'université de médecine grâce à la luxuriance et à la régularité de sa plantation, avait toutefois momentanément perturbé ses facultés de perception et d'à-propos, répandant une onde de douleur intense le long de son cuir chevelu jusqu'à l'artefact d'oeuf de pigeon qu'était devenue la première ecchymmose due à la rencontre impromptue de son crâne avec le train d'atterrissage d'un X-Wings. Mais croire que notre Davidounet allait laisser sa légendaire capacité de récupération n'être qu'un mensonge de plus à mettre à l'actif d'un scénariste de Santa Barbara, ou pire, de Julie Lescaut, serait ne pas rendre justice à cet homme pour qui la survie du genre humain importait plus que tout, et même plus que son amour sacrifié sur l'autel de l'humanisme pour Daisy Chambers, cette femme admirable qui l'avait recueilli un soir d'été 1969 sur le bord d'une route perdue du Minnessotta et qui l'avait soigné et nourri de pan-cakes au sirop d'érable avant de s'offrir à lui dans un élan fougueux de desépérance touchante alors que les mains et les lèvres de M'sieur Vincent étaient encore toutes gluantes du liquide marron dont elle avait aspergé avec générosité les gâteaux délicieux dont ils s'étaient repus. Aussi, s'échappant avec cette force de caractère qui construisit sa légende pour les siècles des siècles de son rêve érotique et éthéré, notre docteur préféré se rappelle alors tout de go la situation critique dans laquelle il se trouve... Le cap'taine Queurque, peut-être encore sous l'effet de la poussée immonde d'adrénaline qui l'a mené à exterminer ses propres compagnons, fantastique homme d'action sûrement dans un état psychique instable capable de le retransformer à tout instant en une bête assoiffée de propreté et de sang, et surtout, ce xénomorphe inconnu aux pouvoirs dantesques (Que personne ne dise "Edmond", je vous en prie...) dont les pas retentissent de plus en plus fort dans ce hall caverneux duquel aucune sortie ne semble prévue et qui s'annonce comme étant dorénavant à la fois leur maître, leur bourreau, et l'ennemi invincible qu'il va pourtant falloir affronter. Et vaincre !!! Oui, vaincre... David répète inlassablement en lui ce mot auquel son destin, sa vie semblent désormais liés tels le ver solitaire affamé est lié à l'être humain amateur de bonne chair, et décide alors de vérifier si le dernier représentant présent de l'espèce humaine excepté lui-même est capable de montrer un attitude responsable afin que l'Abomination qui s'approche soit anéantie. Aussitôt, sa pompe à globules voit son rythme pulsionnel augmenter... Un maëlstrom émotionnel le submerge, faisant de chaque fibre de son corps meutri, devenu formidablement malodorant étant donné le temps non négligeable passé à barbotter plus ou moins élégamment dans les fanges multiples issues des intestins improbables de créatures terrestres et extra-terrestres plus répugnantes les unes que les autres, une source d'accord parfait avec ce que l'on pourrait décrire comme la matérialisation ultime de l'union de la terreur de l'être humain vis-à-vis d'un couscous à l'huître préparé par un cuisinier non quadritesticulé et du désir de laisser une trace plus importante dans l'Histoire universelle que celles que laissèrent sur l'asphalte les pneus de la Formule1 d'Ayrton Senna avant que son passager ne vérifie avec insistance l'entêtement mal placé qu'ont les molécules constituantes du ciment d'un banal mur d'enceinte à ne pas vouloir laisser passer un pilote qui ne leur a pas été présenté dans les règles de l'art. En tous cas, le Dave est plutôt fortement dubitatif quant à l'acceuil que risque de lui offrir le Capitaine Queurque, et sachant que cet homme à moitié fou tient sa vie entre ses mains ointes de caca de volatiles nocturnes amateurs de rongeurs, la tension nerveuse qui l'habite n'est rien comparée au dégoût qu'évoque en lui la représentation mentale de son corps astral sis au milieu d'un tel fauteuil... Vous connaissez bien maintenant la personnalité et les travers oculaires du sieur Vincent et je ne vous étonnerai pas en vous disant que les yeux de notre bon gars se remirent à ce moment précis à danser la gigue à un point tel qu'un irlandais pur jus aurait pu croire voir en face de lui ses propres testicules au grand bal de la Saint-Patrick. La métaphore est certes un peu osée, mais elle reflète avec acuité les mouvements erratiques des quinquets du Davidounet ! Or donc, notre pourfendeur d'ETs aux petits doigts arthritiques, n'écoutant que son courage et tout de même légèrement poussé par l'imminence de l'irruption du Seigneur du Magma dans la caverne, se releva de son abri anti-Queurque d'un bond alerte mais néanmoins (Everybody !!!! Fessen... ???) accompagné d'un bruit de succion du plus mauvais goût dû au pouvoir adhérent extrême de la boue fécale dans laquelle il gisait. Ne laissant pas à son ami, mais était-il encore son ami ?, le temps de ressortir de son holster en bicarbonate de turbul à moitié calciné l'arme létale encore brûlante qui venait de faire tant de dégâts parmi leurs compagnons de lutte, il décida de l'interpeler avec enthousiasme afin de bien lui signifier l'aspect enjoué de sa réapparition et par la même occasion éviter de déclencher chez le leader de l'Enteurprize un nouvel accès de paranoïa destructurante pour ses arpions. Je me permettrai simplement de rappeler aux plus jeunes d'entre nous que le bicarbonate de turbul est un revêtement généralement employé pour la synthèse des préservatifs romulariens. Il est en effet réputé pour sa grande résistance aux frottements, à l'échauffement et à l'étirement, ce qui est capital lorsqu'on apprend combien peuvent être impressionnants en terme de durée et de gigantisme les caractéristiques physiologiques des ébats amoureux des romulariens. Cette parenthèse lève ainsi le voile sur un pan déjà évoqué de la vie sexuelle de notre Capitaine Queurque impliquant l'impératrice romularienne Pranmoila et l'éclaire d'un jour nouveau en ce qui concerne l'imméritée réputation que cette nymphomane tailla au héros le plus célèbre de la Fédération. En effet, comment un humain peut-il lutter contre l'inégalité dimensionnelle avérée dont seule le mécanisme de l'évolution est responsable ? Est-il juste de le dénigrer aux yeux de tous pour une simple question de non compatibilité exospécique ? Je vous laisse le soin de juger, mais toujours est-il que l'utilisation de bicarbonate de turbul pour son holster laisse penser que notre Queurque n'était pas si vindicatif... Retournons sur la scène primordiale où le Doc vincent s'apprête à parler.
- David Vincent, tendu comme un arbre à lettres de la planète
Sylvania, planète très connue pour sa production massive
de tubes néons : "Hé Queurque mon ami, on a réussi
à les renvoyer chez eux, tous ces gêneurs, hein ???"
- Le Capitaine Queurque, semblant calmé : "Tiens, t'es encore
là toi ??? Oui, il semblerait bien que je sois enfin débarassé
du fennec et de la poupée hydrogonflable... Bon, d'accord, je me
suis un peu énervé, mais toi qui passes pas mal de temps
dans la fange la plus variée, tu sais combien ça peut, euh...
excuse-moi l'expression, FOUTRE LES BOULES TOUTES CES CHAUVES-SOURIS DE
MEEEEERRRRDDEEEE, HEIN ????"
- Davidounet, pas rassuré pour deux sous : "Bah, euh, oui, c'est
pas drôle... mais on s'y fait, non ??? Moi, ça fait le cinquième
épisode que je passe dans les mêmes fringues, complètement
entartrées de haut en bas avec des déjections de crapauds,
de chauve-souris, de merdouille trans-dimensionnelle bizarre, de saloperie
de boue de marais de chevalier Jedi haut comme trois pommes à genoux,
mais... bon... t'as le droit d'être à bout !!!"
- Le Capitaine Queurque : "Ouais, j'te l'fais pas dire ! J'ai quand
même dézingué tout le monde, là... Dommage...
l'étais sympa le mec en costume orange avec son drôle d'accent
! Et puis la géraldine tout en skaï, je lui aurais bien réparé
ses fermetures éclairs ! Pfff... Je suis con, des fois, je suis
con !"
- El' Vincent, qui commence à s'impatienter : "Mais non, regarde-moi
! Un soir, j'ai cherché un putain de raccourci et puis Paf ! au
lieu de gagner 3 kilomètres, je me retrouve à explorer des
mondes étranges, découvrir de nouvelles vies, et au mépris
du danger, reculer l'impossible !"
- Le Queurque, songeur tout à coup : "Hmmm, ça me dit
quelque chose... On dirait le début de..."
- Le sieur Dave, l'interrompant : "Ouais, okay ! Je ne voudrais pas
paraître médisant ni pessimiste, mais y'a l'autre KingKong
intersidéral qui est en train de rappliquer ! Faudrait pt'être
songer à faire un plan de bataille si on veut être encore
dans l'épisode 6 !"
Bien. Sur ce coup-là, je dois dire que David Vincent n'a pas foncièrement tort. C'est tout le super-héros dans toute sa splendeur, ça ! Il nous fait des scènes d'action, des trucs palpitants avec des performances athlétiques vachement balaizes et tout et tout, mais il faut toujours se palucher des bouts de dialogues sans intérêt entre chaque méga-truc... Et à chaque fois, cela ne rate jamais, le méchant ramène sa fraise pendant que l'attention du spectateur ou du lecteur est fixée sur la scène sans intérêt, et ainsi on ne perçoit que trop fugacement la montée dramatique, le climax scénaristique qui prévaudraient normalement dans un tel divertissement. Bref, on rate des choses, quoi ! Le principal !!! Toutefois, cela peut-être un bon moyen de ne pas dépasser le budget "Effets Spéciaux" lorsque celui-ci a été sous-évalué par le producteur, ou s'il a été gaspillé par le réalisateur alors qu'il reste des scènes à tourner. A ce propos, je me dois de vous avouer que la production de cette saga est dans ce cas : Dépassement d'horaires, mésestimation des coûts, digressions nombreuses quoiqu'indispensables au cheminement de l'histoire, j'en passe et des pas pires, bitte !! Danke... Aussi, ayant ce que les américains et les flamands roses appellent le "Final Cut", je m'en vais faire une coupe sombre dans ce dialogue qui sans cela aurait été interminable, et vous replonger immédiatement après, alors que nos deux protagonistes finissent de mettre au point leur plan de guerre et que le Seigneur du Magma fait pour la première fois physiquement son entrée en scène :
- Bruits : "Piiouuuu !!! ..... Piiouuu !!! ... Ziouffff !!! [Eclairs
assourdissants et tonnerres éblouissants] Kabouuummm !!! .........
Piioouuuhooouuu !!!"
- David Vincent, les yeux tournant à la vitesse du Millenium
Falcon avec hyper-générateur, des rayons lasers désintégrants
fusant de tous côtés : "Qeueueueueurrrque, il est à
droite !!! Tire sur la pierre, bon sang !!!"
- Re-bruits : "Re-Piiouuuu !!! ..... Re-Piiouuu !!! ... ....
Re-Ziouffff !!! [Re-Eclairs re-assourdissants et Re-tonnerres re-éblouissants]
Re-Kabouuummm !!!......... Re-Piioouuuhooouuu !!!"
Euh....... Pardon de revenir en pleine action, mais je crois que je
vous ai propulsé un peu trop loin dans l'histoire... Vraiment désolé
! Bon, on revient ousque j'avais dit qu'on irait, hein... Bon, alors donc,
nos deux protagonistes finissent de mettre au point leur plan de guerre
et le Seigneur du Magma fait pour la première fois physiquement
son entrée en scène :
- Le Capitaine JaimesTi Queurque, en légendaire stratège
qu'il est : "... et une fois que j'ai déchargé un tas de
rayons paralysants vers cette créature abominaffreuse, tu lui sautes
dessus, et tu la menaces avec le micro-tunnelier en cryo-tungstène
anodisé que je t'ai donné. Là, à mon avis,
ce gros lard fera moins le kakou !"
- Davidounet, quelque peu interloqué par la méthode préconisée
par notre JaimesTi : "Et si ta batterie énergétique est à
plat, hein ??? Comment fera-t-on pour le paralyser ??? Hein ??? T'as une
alternative, hein ??? Oh hein..."
- Le Capitaine Queurque, excédé par le ton légèrement
hautain et dédaigneux du Doc : "Et ben, triple atrophié de
la vessie natatoire, tu prends la pelle et tui lui fous un grand coup dans
les parties génitita... gétilanes... génétiques....
Oh et merde, dans les couilles, quoi !!! C'est pas dur !!! Enfin, la pelle,
si... mais ça devrait le calmer le temps que tu lui fasses entrevoir
ce qui pourrait l'attendre avec mon tunnelier ! Okay ???"
Alors que le visage de David Vincent s'illumine d'une lueur de compréhension que nous avons très peu de chances d'entrevoir un jour sur le visage de la chanteuse (pouah !!!) Larusso même lors d'une interview par Jean-Pierre Foucault, les indescriptibles bruits de pas qui rythmaient chaque seconde s'écoulant pour nos héros dans la caverne s'arrêtent aussi brutalement qu'ils avaient commencé dix minutes auparavant. Les plus perspicaces et observateurs d'entre vous auront donc aisément déduit que le chemin emprunté par le Seigneur du Magma pour se rendre à la grotte est d'une longueur au moins égale à six kilomètres, un Seigneur du Magma normalement constitué et dans la fleur de l'âge étant capable de marcher à la vitesse de trente six kilomètres à l'heure. A l'heure quand sa montre ne retarde pas, cela va de soi, comme disait un ami invertébré très introduit dans le milieu des étoffes de qualité. Aussitôt, percevant ce silence lourd de signification, Queurque et Dave tournent la tête vers l'endroit où retentit le dernier des pas du supposé géant à trois jambes, et contemplent alors pour la première fois l'entité malfaisante qui les retient prisonniers et qui, nonobstant le fait que Queurque se soit un peu énervé sur ses camarades à la suite d'une surexcitation neuronale due à une sécrétion temporaire trop importante d'acétylcholine, est la cause de la mort atroce et définitive, comme souvent, de quelques-uns des plus habiles limiers et aventuriers que la Terre et d'autres planètes aient porté. Notre Davidounet évidemment tourneboule ses yeux comme s'il venait de découvrir que Frank Sinatra était le demi-frère de lait de Sammy Davis Jr, qui entre nous soit dit n'a aucun rapport avec Larry Hagman ou une quelconque filiation obscure et adultérine avec un magnat du pétrole texan. S'attendant à scruter un visage immonde d'extra-terrestre plus ou moins anthropomorphe se situant à 3 mètres 50 du sol, leurs yeux ne rencontrent alors que vide et air vibrant des déliquescences gazeuses produites par le système digestif des satanées chauves-souris, avec en arrière plan les murs rocailleux de leur prison ! Et oui ! Aucun visage, aucune trace d'une incroyable protubérance cervicale qui porterait un cerveau démoniaque à la logique non humaine et capable des plus atroces agissements uniquement par la force de la pensée ! Interloqué, notre David adoré laisse lentement son regard descendre le long d'une verticale imaginaire là où devrait se trouver le semblant de colonne vertébrale de leur geôlier... Rien, toujours rien... Arrivé à 1 mètre 80 du sol, la surprise reflue de son esprit effrayé pour être bientôt remplacée par un embryon de confiance en soi, sentiment qui lui faisait défaut depuis la supposée apparition... Ses yeux se calment, sa main relâche son emprise sur le micro-tunnelier du Capitaine Queurque, et il se rend compte que la lanterne que sa vessie était prête à devenir laisse sa brûlure insidieuse se transformer en une envie de miction plus naturelle. Le courage alimentant de nouveau ses entrailles de dur-à-cuire comme les prestations de conseil en entreprise alimentent les comptes en banque des politiciens, Dave the Doc reprend son panoramique vertical afin de découvrir enfin l'entité responsable de leurs soucis, mais stoppe immédiatement afin de reprendre sa recherche visuelle de haut en bas, n'étant pas satisfait de l'expression "panoramique vertical" puisque ces deux mots sont généralement antinomiques : un panoramique étant par définition horizontal. Il faut rendre ici hommage à cet homme hors du commun, et d'après la quantité d'excréments qu'il trimballe, souvent hors des communs, pour l'exigence dont il fait preuve vis-à-vis de ses choix syntaxiques et stylistiques, ce qui n'est pas le cas du Capitaine Queurque. En effet, alors que David continue de scruter sa ligne imaginaire, le Capitaine de l'Enteurprize laisse échapper une de ces célèbres interjections qui ont fait sa réputation parmi tous les équipages de Star Destroyer de StarFleet :
- Le Capitaine Queurque :"Oh putain !!!"
- David Vincent, outré par tant de vulgarité : "Quoi
? Qu'y a-t-il, Queurque ???"
C'est alors que cette question résonne encore dans l'air vicié de la caverne, que notre Dave à nous parvient enfin à rejoindre du regard la forme qu'il cherchait le long de cette ligne imaginaire qu'il se laissa aller malgré lui à comparer à un panoramique ayant subi une rotation malvenue de 90 degrés, voire même Pi sur deux radians...
- Notre Davidounet à nous, décomposé : "Oh putain
!!!"
- Le Capitaine Queurque : "Ah tiens ! Qu'est-ce que je disais, hein
???"
- Dave, one more time : "Bordel de Dieu ! Pas possible, estie d'calice
de criss d'empaffé d'marde !!!"
- Le Capitaine Queurque : "Alors là, pas mieux !!!"
- David, écarlate (et non pas et Goliath, ce qui ne serait pas
drôle du tout et n'aurait ici aucun rapport avec le schmilblick...
Ce n'est pas le moment de rigoler... L'heure est grave) : "Qu'est-ce que
vous faites ici, vous ???"
- La créature, d'une voix calme et humainement intelligible
: "Te libérer venu je suis !"
- Le Capitaine Queurque : "Ouais, et bien il n'est pas bien impressionnant,
le Seigneur du Magma ! Avec sa robe de bure, on dirait Pierral qui fait
une course en sac !"
- Le sieur Vincent, qui sait qu'il a affaire à une huile...
Allez comprendre comment : "Tais-toi, imbécile de ramolli du turlubel
! Ce gnome est très puissant, malgré son allure ridicule
! Pardonnez-le, M'sieur Yodah !"
- M'sieur Yodah, donc : "Pardonner je le puis, car une grosse farce
j'ai produit !"
- Le Capitaine Queurque : "Hein, quoi ??? Pourquoi il parle à
l'envers, le gnôme ??? Ils se sont gourrés dans l'montage
à l'usine Majorette ???"
- Yodah, souriant imperceptiblement : "Bien choisies sont tes métaphores,
jeune Queurque... Mais inutile est ta colère, car un mirage tout
ceci est !"
Les deux "ET hunters", David en tête et JaimesTi en queue, mais on s'en serait douté, voient alors le petit maître Jedi par la taille mais grand maître Jedi par le talent fermer doucement les yeux devant eux et lever lentement ses bras noueux au dessus de sa tête, c'est-à-dire environ à 1 mètre 20 du sol. Comme par magie, un vent frais monte dans toute la grotte et un halo de lumière insoutenable inonde soudain l'endroit ainsi que l'envers, comme si l'ingénieur lumière des X-Files était responsable du réseau de néons des souterrains emprisonnant nos amis. Ne faisant ni une, ni deux, ni même trois, voire encore moins quatre, le gnome aux pouvoirs supranormaux se met à léviter tel un moine quadritesticulé du Tibet en pleine cuisine ostréicole et semoulisante, si ce n'est que personne n'a encore eu la chance de recueillir d'information sur la physiologie pelvienne et testiculaire dudit Jedi, et Yodah puisque c'est son nom, se retrouve en dépit de sa petite taille et de son unique appendice nasal nez à nez avec Queurque et David ! Ces derniers, subjugués par ce déploiement de forces surnaturelles, réalisent combien ce gnome puissant est. Pardonnez-moi, je reprends : combien ce gnôme est puissant (encore désolé...) et combien fut déplacée leur attitude méprisante envers celui qui semble-t-il est à deux doigts de leur sauver la mise. Et deux doigts, on imagine aisément que cela représente un effort non négligeable pour un représentant d'une race extra-terrestre comme celle de Yodah lorsqu'on réalise que chacune de ses mains ne comporte que trois doigts ! Que nenni finalement ! Ce serait mal jauger l'immense pouvoir qui s'exprimait à cet instant au travers du maître, à savoir la Feurce... Oui, la Feurce, énergie inépuisable maintenant l'univers entier dans une unité fragile mais tangible issue de la vie et de la matière. Fragile car partagée constamment entre le côté obscur, la Feurce du Mal (pouah !!!) et le côté éclairé, la Feurce du Bien, dont notre petit lévitant (Rien à voir avec Félix non plus, merci...) était le digne serviteur. Ouvrant ses yeux sur des abîmes de sagesse, le gnôme sidérant, et je n'entends pas par là évoquer une hypothétique analogie avec les pérégrinations routières de l'ancien membre fondateur des Pink Floyds, groupe de musique du XXème siècle, les entoura d'une onde d'énergie pure, ce qui rasséréna notre ombrageux Capitaine Queurque qui commençait à regretter la propreté relative mais acceptable des coursives de son vaisseau spatial chéri et de l'armoire de sa cabine qui contenait une pleine rangée de tuniques moule-burnes neuves... Dans un "Ziouuuffff !!!" salvateur, le décor de la caverne où tant de choses horribles étaient advenues disparut, et sans rupture spatiotemporelle perceptible, ils se retrouvèrent dans ce que notre Davidounet reconnut comme la clairière où son crâne avait été meurtri par le X-Wings. Ainsi, la caverne n'avait été qu'un mythe, qu'une illusion créée par Yodah pour le mettre à l'épreuve ou tout simplement se rire de lui à la suite du manque de savoir-vivre dont il avait fait preuve à sa table.
"Rien de tout ça ce n'est, jeune Vincent !", dit le maître
Jedi.
- Le Dave, surpris comme un benêt : "Vous lisez dans mes pensées,
vous lisez ???"
- Yodah, de nouveau les pieds au sol : "Inutile de parler comme dans
un cosmo-restaurant chinois, mon ami ! Mais lire en effet votre esprit
je le puis..."
- David, estomaqué, sans pour autant partager la vie d'une ressortissante
de l'Estonie, mais vous l'auriez deviné, occupé comme
il est... : "Pardonnez-moi, mais pourquoi sommes-nous ici, moi et Queur...
!!! ???? Heu..."
- Yodah, amusé : "Et oui... Queurque aussi le fruit d'une illusion
était ! Comme votre affrontement avec le Seigneur du Magma, le "tirez
sur la pierre", etc... !!! et toute cette histoire d'ailleurs !!!"
- Le Yodah, un oeil vil et torve que je ne lui ai jamais vu auparavant
: " Hé toi, le Strato de mes deux castrés, Pignouf d'auteur
à la mords-moi-le-noeud !!! Résidu de fausse couche de wookie
!!! descends te battre si tu es un homme !"
Hein ??? Alors là non, je m'insurge ! Le combat contre le Seigneur
du Magma a existé, c'est moi qui l'ai écrit. Je sais tout
de même ce que je fais... Euh.... Minute, je me relis..... Ah non....
Pas de combat.... Mes personnages m'échappent.... Glups !!! C'est
qu'en plus il devient malpoli, ce maître Jedi !!! Je dois être
fatigué...
Bon, je recadre tout ça... Et je vous ponds l'épisode
6 dans quelques temps... Vraiment désolé !
Moralité : Que la Feurce soit avec moi pour retrouver mon poli gnôme.
=============== To be continued... ===============
A l'année prochaine pour la deuxième saison !!!!