|
Tôt ce matin, une quarantaine d’hommes venant de Chelles, de Draveil, de Noisy le Sec, du 13° arrondissement, ont rendez-vous avec un capitaine anglais qui doit les conduire vers un important dépôt d’armes. C’est un piège. Le capitaine est un agent de la Gestapo. Ils sont conduits rue des Saussaies, rue de la Pompe, pour y être interrogés. En fin de soirée les prisonniers sont emmenés à la Cascade du Bois de Boulogne, fusillés à la descente des camions et achevés à coups de grenades. Le lendemain les corps seront exposés dans un garage, rue Chardon Lagache et récupérés par les familles. Parmi eux : Marcel Douret, 31 ans, et Bernard Gante, 36 ans, tous deux gardiens de la paix au commissariat de Noisy le Sec.
|
Cascade du Bois de Boulogne |
|
rue Chardon Lagache
|
 Cascade du Bois de Boulogne |
|
Ici, entre le 12 et le 16 août, les allemands fusilleront 23 personnes : les victimes des nombreuses rafles opérées après les attentats contre les troupes d'occupation, mais aussi des résistants, extraits du dernier train pour l'Allemagne, que les membres de la Section IV de l'Abwehr préférèrent liquider sur place. Parmi eux deux compagnons de la Libération : André Rondenay et Alain Grout de Beaufort.
|
Au milieu de l’après midi, André Duret, 31 ans, gardien de la paix au commissariat du 9° est fusillé dans la Clairière des Quatre Chênes à Domont. En congé de maladie chez ses beaux parents, plutôt que de regagner la Préfecture de Police il s’était mis à la disposition du groupe de FFI locaux et avait été pris, la veille, dans une rafle suite à un attentat contre des soldats allemands.
|
|
Porte de Vanves, de retour d’une mission de liaison auprès de Camille Barrelet, lieutenant des FFI de Malakoff, deux hommes sont arrêtés. Quelques jours plus tard une jeune fille retrouvera leurs corps; ils ont été fusillés avec deux autres FFI et sommairement enterrés aux Friches de Malabry. Pierre Jarrige, 20 ans, était employé aux écritures aux Archives de la Préfecture de Police.
|
 |
 |
