ECOLE
d'HIER
Extrait de "Balade
à
travers le Vieux Gourdon" de Marcel Viossanges
Au siècle dernier, il n'existait
au niveau
communal qu'un établissement scolaire: l'école primaire
publique
et laïque de Murat. Les enfants de tous les villages la
fréquentaient.
Les premiers cours y furent prodigués par l'un des frères
Vialle de Malagnoux, prénommé Jean et surnommé Bardailleau.
Il aurait reçu dans sa classe
certaines
années d'avant 1914, près de quatre-vingts
écoliers. |
Au début de notre siècle, deux
écoles coexistaient,
car un nouvel établissement d'enseignement primaire venait de
voir
le jour : l'école libre, d'obédience protestante, de
Gourdon. |
Le nombre des élèves qui
fréquentèrent
l'école de Murat avoisina alors la trentaine, il s'agissait des
enfants du village de Murat et du Bourg le Bec. Ses maîtres
successifs
furent Léonie Profit, l'épouse de René, dit Le
caporal,
puis Marie-Louise Pouméroux qui épousa Jean Vialle, le
propre
neveu de Bardailleau . |
Quant à l'école libre, elle reçut,
sans exception,
tous les enfants de Gourdon et peut être quelques uns du Bourg.
Elle
trouva sa première maîtresse en la personne de l'Anna
Barot
dont l'activité s'exerca sur plusieurs
décennies.Mariée
à Auguste Barot, elle devait connaître bien jeune les
affres
de la solitude, son époux ayant été l'une des
premières
victimes de la guerre de 1914......Madame Barot, la reginte restera
la maîtresse irréprochable ayant accompli sa tâche
presqu'à la manière d'un sacerdoce.Elle savait faire
preuve,
selon les circonstances,de tendresse, de mansuétude mais aussi
de
rigueur et d'autorité.
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André Dutheil arrivé dans les années
47-48
sera le dernier instituteur laïque. Instituteur laïque,
car à la Libération, l'école privée avait
été
remplacée par une école publique.Lors de son
départ
en retraite en 1981 le nombre d'élèves était de
cinq.
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