L'ORAL du BACCALAUREAT

(page mise à jour le 06/07/2013)


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procédure

La préparation

L'épreuve 

Quelques trucs 

 


 

L'histoire et géographie à l'oral : procédure

 

L'exercice est réservé aux candidats ayant entre 8 et 10 de moyenne après le premier groupe d'épreuves. La note obtenue remplacera celle de l'écrit si elle est supérieure à cette dernière.

Avant de choisir l'Histoire - Géographie à l'oral, il faut bien évaluer ses chances dans ces disciplines. Il est rarement opportun de faire ce choix si on a 8 ou plus à l'écrit. S'il est possible d'avoir plus de 15 à l'oral en Histoire - Géographie, cette performance est souvent moins facile à obtenir que dans d'autres disciplines. A l'inverse, il est rare d'avoir une très mauvaise note à l'oral (beaucoup plus rare qu'en mathématiques, par exemple). Une très mauvaise note à l'écrit est donc facilement améliorable.

 

En d'autres termes : 

si vous avez 8 ou plus, repasser l'histoire - Géographie est probablement un mauvais calcul.

Si vous avez moins de 6, vous devriez reprendre des points. Ca vaut la peine. Surtout en section L et ES.

Si vous avez entre 6 et 8, tout dépend du nombre de points à rattraper, de vos affinités avec la discipline, du coefficient. 

 

Tenez compte aussi de votre dossier scolaire qui va être regardé au moment de la délibération du jury. Si vous avez déjà à l'écrit la note que vous avez eu toute l'année, dites vous que vous avez peu de chance de beaucoup l'améliorer. Si, en revanche, vous êtes en deçà, vous pouvez espérer retrouver à l'oral votre moyenne annuelle + quelques points. Faites ensuite vos calculs ! 

 

 

L'examinateur procède et note comme il l'entend. Il respecte cependant quelques règles de base.

 

Les sujets : généralement tirés au sort, ils portent sur les deux disciplines, Histoire et Géographie. L'une des deux matières sera "majeure", l'autre "mineure". 

Les sujets de type "majeure" sont généraux, portant sur un chapitre du programme, toujours assez semblables. Il est facile de les prévoir, d'anticiper. Les sujets de "mineure" consistent le plus souvent en questions portant sur un document : il s'agit de tirer une information de ce document et de l'expliquer en faisant recours à des connaissances personnelles. Le candidat peut être également invité à compléter un fond de carte (cf. croquis cartographie). 

 

La durée : l'oral dure une vingtaine de minutes (autant pour la préparation). Les deux sujets peuvent se partager le temps (10 minutes histoire, 10 géographie). Le plus souvent, toutefois, l'épreuve "majeure" dure plus longtemps. 

 

La note : Elle est à la discrétion pleine et entière de l'examinateur. Il attribue un nombre de points à chaque sujet comme il le veut. En général, toutefois, il partage les points en 12 / 8 comme à l'écrit ; à l'arrivée, il donne surtout une note d'ensemble qui n'est pas forcément l'addition mathématique des deux notes. Il est surtout invité à juger la prestation du candidat dans son ensemble.

 

 

La préparation

 

Elle consiste à préparer ses réponses. Pour la majeure, il s'agit essentiellement de bâtir un plan détaillé (introduction - plan de développement - transitions - conclusion). Pour la mineure, tout dépend du document et des questions auquel le candidat est soumis (cf. méthode de composition).

L'exercice consiste surtout à ordonner ses connaissances et à les inscrire sur son brouillon de manière à pouvoir les retrouver (et lire) vite, d'un seul coup d'œil. Il est donc impératif d'écrire pour soi de manière STRUCTURÉE et LISIBLE (privilégiez les lettres majuscules d'imprimerie pour les idées clés) ; évitez de rédiger un texte afin de ne pas vous contraindre à une lecture devant l'examinateur. Il faut lui parler de manière la plus naturelle (ce qui ne veut pas dire "familière") possible.

 

NB : Vos notes sont un support pour votre oral ; elles sont pour vous. Mais l'examinateur voit votre papier et il y est rarement indifférent. Un candidat qui se présente avec des notes claires, hiérarchisées, organisées, fait d'emblée une meilleure impression que celui qui arrive avec un texte rédigé dans le désordre. C'est un détail mais qui peut avoir son importance, à un ou deux points près !!!! 

 

 

L'épreuve 

 

Le candidat commence en général par la "majeure" et la parole lui appartient. D'une certaine manière, il faut s'efforcer de la garder. Pour ce faire, il convient d'être le plus clair possible et de soigner tout particulièrement l'introduction. Celle-ci est un moment déterminant pour la suite. Si le sujet est bien posé et le plan clairement annoncé, l'examinateur sait où il va et il lui sera facile d'aider le candidat si cela s'avère nécessaire. Si vous partez hors sujet, le défaut apparaîtra d'emblée et l'examinateur pourra aussitôt vous en avertir et vous ramener dans le bon chemin. Dans le cas contraire, faute de savoir où vous voulez en venir, il ne s'en rendra compte que trop tard et vous manquerez de temps pour rétablir la situation.

Dites vous bien que vous n'avez pas le temps de tout dire. Aussi, ne faut-il pas s'inquiéter d'avoir oublié une information ou de ne pas savoir répondre à une question de l'examinateur portant sur un point précis. Sauf si vous êtes hors sujet (d'une manière ou d'une autre, l'examinateur vous le fera savoir), efforcez vous de toujours revenir à votre plan et aux idées principales que vous avez prévues de mettre en évidence.  

 

 

Quelques trucs 

 

Ne considérez pas l'examinateur comme un ennemi. A priori, il est bien disposé envers vous : il souhaite que vous réussissiez (Vous coller ne lui apporte rien !). S'il vous interrompt ou vous pose des questions, dites vous toujours que c'est pour vous aider et non pour vous enfoncer. Il vérifie un niveau de connaissances sur un point qui n'est pas tout votre sujet ou il vous tend une perche. Saisissez là.

 

Ne faites jamais croire à un examinateur que vous savez ce que vous ignorez. Il s'en rend compte aussitôt. Dans la plupart des cas, mieux vaut avouer son ignorance que de "tourner autour du pot". Broder sur du vide, ne masque pas l'ignorance ; en revanche, le temps que vous y passez est pris à vos dépens sur un autre aspect du sujet que vous maîtrisez peut-être mieux et qui vous permettrait de compenser à votre avantage si vous pouviez le développer.

Si elles ne sont pas pleinement dans le sujet, n'essayez pas de placer des connaissances "à l'insu de l'examinateur", espérant ainsi gagner des points. Vous allez, au contraire, l'agacer. Si vous avez une connaissance que vous maîtrisez bien, faites y allusion si vous voulez, rien de plus ; puis espérez la question qui vous permettra de développer. Là, c'est vous qui tendez la perche sachant que, à partir du moment où c'est l'examinateur qui vous y invite par ses questions, vous pouvez sortir des limites du sujet ; mais seulement dans ce cas

 

Soyez agréable : commencez toujours par dire "bonjour", et "au revoir" en fin d'épreuve ! Votre sujet tiré, montrez-le à l'examinateur avant d'aller le préparer. 

Votre tenue est importante ; elle influe plus ou moins consciemment sur la note finale. Soyez naturel, sans provocation ni laisser aller. Il faut trouver l'équilibre, y compris dans le look. Laissez le chewing-gum au vestiaire, ne soyez pas avachi sur votre chaise. Soignez votre langue (évitez les mots trop familiers). N'essayez surtout pas de prendre un ton complice avec l'examinateur, même si celui-ci semble l'accepter. Le "baratineur" est toujours perdant dans un oral ! 

 

Ne marchandez pas : si l'examinateur vous invite à évoquer votre écrit, le nombre de points qu'il vous manque, votre année scolaire dans sa discipline, répondez lui poliment. Mais n'abordez jamais ces questions de votre propre initiative. Les examinateurs n'aiment pas être "mis sous influence". Évitez donc absolument de dire d'emblée qu'une certaine note vous suffit (ou qu'il vous faut tant). Veillez aussi à ne pas mettre en cause le correcteur de l'écrit qui ne vous aurait pas compris. Ce correcteur que vous accusez est peut-être la personne à laquelle vous vous adressez ! Qui plus est, si vous avez fait un beau hors sujet, commis une perle digne des annales ou présenté votre copie d'une manière trop originale, vous allez réveiller la mémoire de l'examinateur : "Ah ! c'était vous qui..." ! Pas très bon ça ! Car désormais, il met votre nom sur une copie qui l'a frappée ! C'est rarement à votre avantage !

 

 

Voilà, pour les conseils de base ! Si vous avez des questions, n'hésitez pas. Et bon courage !

 


 

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