Corot
ressent dès 1815 sa vocation de peintre, mais ce n'est
qu'en 1822, à l'age de 26 ans, qu'il commence son
apprentissage. Jean-Victor Bertin lui apprend la science
des compositions néoclassiques et du paysage historique et
l’incite à aller travailler en forêt de Fontainebleau et à
Moret-sur-Loing. Il sera ainsi l’un des premiers peintres
à travailler dans le village de Barbizon.
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Il
part en 1825, pour l’Italie, suivant la tradition et les
conseils de son maître. Il y demeure trois années,
séjournant à Rome, dans la campagne romaine et à Naples.
Il
y découvre la présence créatrice de la lumière qui donne
de l’importance aux volumes et structure la composition.
et réalise des études et des esquisses en plein air.
De
retour en France, il mène une vie de perpétuelle
itinérance, peignant en Normandie, en Auvergne, en
Île-de-France, en Bretagne, en Picardie, en Provence, en
Saintonge ou en Bourgogne, dans le Morvan qu’il
affectionne particulièrement |
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De
1840 à 1842, Corot séjourne plusieurs fois chez sa nièce à
Lormes et réalise une quinzaine de peintures du Morvan.
Reproduit ci-dessus, le tableau "les bords du Cousin"
conservé au Louvre,
esquissé dans le Morvan, est achevé à Paris.
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