Les habits traditionnels sont très portés, même en ville. Mais ils n'aiment pas trop qu'on les photographie. Alors, je dois les prendre à la dérobée.
Sendem. Une jeune mongole de 21 ans, de mère russe et de père mongol, m'accoste au restaurant de l'hôtel. Elle étudie le français depuis 6 mois et le parle d'une manière étonnante en si peu de temps. Mais l'assimilation a été trop rapide. Quand elle m'a écrit à Paris, sa lettre commençait pas "Chéri Monsieur Michel" (délicat à expliquer à Mme Ricard, hein ?) Elle est plus jolie que la moyenne des mongoles et elle en est consciente. Elle est très fière car à "Bijin" (Pékin), les chinois la prennent pour une chinoise !
Elle rêve de venir à Paris, mais il n'y a pas d'ambassade de France en Mongolie. Il faut qu'elle aille à Pékin. Elle m'avait demandé de lui trouver une école de langues où s'inscrire à Paris. Je ne sais pas comment elle s'est débrouillée, mais elle est arrivée jusqu'en Suisse d'où elle m'a téléphoné à 5 heures du matin (re-tête de Mme Ricard !). Elle avait des ennuis (?) et je ne devais pas dire à son compagnon de voyage (que je connaissais pas) où elle se trouvait. Je n'ai plus jamais eu de nouvelles.
Non seulement, les mongols sont des gens proches de la nature, mais en plus, ils sont fous de musique.
Ulan Bator ne comprend qu'environ 600.000 habitants, mais il y a 4 opéras (2 occidentaux et 2 chinois) !
Un des opéras vu de ma chambre.
Un autre opéra avec vue sur Sendem.
P.S. Les Mongols n'ont qu'un nom.
Concert de musique mongole dans un pavillon au fond d'un parc.
Surprise : une jeune virtuose joue la Marche Turque sur son "crin-crin" !
Ecoutez : la Marche Turque
Ecoutez : une curiosité
GENIAL !
