Facture vierge, au nom de la maréchalerie de Pierre Rospape
Extrait de l'héritage de Toussaint Rospape
Extrait de l'héritage de Pierre Rospape
L'arrière-grand-père Toussaint Rospape, à gauche, devant sa maréchalerie
Maison Rospape (suite)
A 13 heures nous servions le repas, qui s'éternisait jusqu'à 19 heures. Venait ensuite le bal de noce. Le lendemain, à la ferme, avait lieu le retour de noce". Marie-Noëlle Rospape-Bellin se souvient très bien qu'il arrivait régulièrement que les quatre restaurants du bourg (Quillien, Le Moal, Février et Rospape) soient de noce, au même moment. Les temps sont révolus ! Tandis que Corentin, le fils aîné, enseigne les mathématiques à Quimper, Marie-No, la petite dernière, sert au restaurant de sa mère. Puis, en 1972-73, cette dernière décide progressivement de se retirer. Ne l'interessent plus que le jardinage, le travail de la ferme. "J'étais, des trois, la plus fainéante. Je me suis rattrapée", rigole encore Marie-Noëlle, qui prend la suite de sa mère, où elle accompagne Jos. Dans un premier temps, le service n'est assuré que le midi pendant l'année, puis midi et soir pendant les deux mois d'été. Les années s'enchaînent avec l'idée qu'à 55 ans, juré-craché, on cesserait. Mais c'était compter sans Olivier, le fils aîné de Marie-Noëlle et Claude Bellin. Après avoir fait ses classes chez Robuchon, à Paris, un accident de la route le convainc de retourner au pays. Qu'à cela ne tienne, Marie-No conserve sa cuisine ouvrière, sa salle et laisse carte blanche à son fils, dans une autre partie de la maison. C'est- dans ce qui est actuellement sa cuisine, qu'Olivier servira, en 1996, les prémisces de sa cuisine actuelle. L'expérience tourne court. On se
Guillaume SEZNEC
Cophyrit 2006 - [ http://perso.orange.fr/guillaume.seznec ] - Gilles RENAUD - 1er juillet 2006 - Tous droits réservés - gillesrenaud@noos.fr