L'appareil photo

L'appareil photo fixé sur le statif de microscope

L'appareil photo, ici un Coolpix 995, de Nikon, est fixé sur un ancien statif de microscope par l'intermédiaire d'une crémaillère récupérée sur un équipement de macrophoto. Il est en outre commandé par un déclencheur à distance, et il est relié à un téléviseur.

La vis micrométrique

Utiliser le pied d'un microscope présente plusieurs avantages : ce socle très lourd, et donc très stable, peut être déplacé facilement,
et il est doté d'une crémaillère avec vis micrométrique. Il permet
de régler la hauteur de l'appareil avec une excellente précision.

Sous l'objectif de l'appareil photo, une pièce d'un centime. Bien que l'obscurité ne soit pas faite, on distingue bien le fil de lumière sur la pièce. En bas à droite, une partie du projecteur de diapositives.

Le fil de lumière sur l'objet à photographier

Voici la partie de l'équipement qui pose le moins de problèmes. La seule véritable difficulté est de faire en sorte que l'appareil reste immobile pendant la pose.

Tout appareil photo capable de prendre une pose convient. Le principe de la prise de vue est très simple : on conserve l'obturateur ouvert tout le temps que l'objet traverse le plan de lumière. Si la vitesse de l'objet, le diaphragme de l'appareil et la luminosité du plan de lumière sont convenablement réglés, la photo est réussie.
La pratique, évidemment, ne va pas de soi, car il n'est pas facile, de prime abord, de déterminer l'exposition convenable, autrement dit de faire en sorte que la quantité de lumière recueillie par la pellicule ou le capteur pendant la pose ne soit ni trop faible (photo sombre) ni excessive (photo éblouie). Avec un peu d'habitude, il n'est guère difficile de choisir les bons réglages, mais au début, on est bien obligé de procéder au jugé. Avec les appareils argentiques, cela prend parfois l'allure d'un véritable casse-tête. En l'absence d'instruments de mesure aidant à déterminer la durée de la pose, il faut tâtonner, avec ce handicap que le résultat obtenu n'est connu qu'après le développement de la pellicule. Cette grande difficulté n'a pas empêché plusieurs photographes d'obtenir des résultats admirables avec des appareils argentiques.

Le numérique a tout simplifié

Dans ce domaine, les appareils numériques présentent d'incontestables avantages. On peut même dire qu'avec eux les problèmes d'exposition posés par la macrophotographie à balayage ont disparu. Sur le petit écran de l'appareil numérique en effet, on peut voir sans attendre la photo que l'on vient de prendre et corriger l'exposition en conséquence en modifiant soit la vitesse du chariot, soit l'ouverture du diaphragme, soit encore en plaçant ou en retirant un filtre neutre sur le projecteur ou l'objectif de l'appareil photo.
Pour des raisons de commodité de l'installation, mieux vaut poser le dispositif élévateur sur une surface horizontale à côté du projecteur, l'appareil photo étant fixé à la verticale de l'objet à photographier, objectif dirigé vers le bas. Avec cette disposition, le plan de lumière est horizontal, et la course de l'objet verticale.

Déclencher à distance ou à retardement

Certains trépieds photographiques permettent de placer d'appareil dans cette position, mais ils ne sont guère pratiques. Pour pouvoir régler facilement la hauteur de l'appareil photo, on préférera fixer ce dernier sur la colonne d'un banc de reproduction équipé d'une crémaillère, ou -mieux encore- sur le statif d'un microscope. Son poids important est un gage de stabilité, alors que sa crémaillère et sa vis micrométrique autorisent un réglage en hauteur d'une très grande précision. Les agrandisseurs, que l'on trouve d'occasion, sont équipés de crémaillères et peuvent aussi faire l'affaire, mais ils n'offrent pas la même précision.
Pour éviter que l'appareil bouge pendant la pose, il faut utiliser un déclencheur à distance. Le déclenchement à retardement est une autre solution envisageable, mais elle est moins commode. Pendant la pose, l'image se forme progressivement sur le capteur (ou la pellicule). Si, durant ce processus, l'appareil bouge latéralement, l'image ne sera pas floue, mais les différentes parties de l'objet photographié ne coïncideront pas, ce qui est tout aussi fâcheux.

>> Page d'accueil

>> Le dispositif mécanique

>> L'éclairage

>> L'appareil photo

>> Les causes d'échec

>> Sites sur le même sujet

>> Galerie de photos

Http://www.comiti.com - © Jean-Baptiste Comiti