Les Magi du Covenant de Dundonnell



 
 

Watson MacDowell Ex-Miscellanea (feuille de personnage)
 

Maldonuich Ex-Miscellanea (feuille de personnage)
Harald Bjornaer (feuille de personnage)
Ceridwen Tremere (feuille de personnage)
Celestophane Tytalus (feuille de personnage)
Pizminkell Criamon (feuille de personnage)

INTRODUCTION :

Pourquoi s'installer en Écosse, me demanderez-vous ? Et bien pour fuir l'Église Romaine qui devient de plus en plus menaçante
(la Croisade des Albigeois en 1212 nous donnera raison), mais aussi pour les réserves quasiment inépuisables de Vis dans ce pays.

Ainsi, quatre magiciens d'une quarantaine d'années ayant étudié sur le continent décident de fonder leur propre Alliance.
L'un d'eux, Watson MacDowell, connaît un lieu propice à l'édification d'un covenant, sur les terres du clan MacDowell...
C'est ainsi que l'aventure a débuté.

Certes, le statut d'un tel covenant qui mêle ses intérêts à ceux d'un clan est à la limite de l'illégalité dans l'ordre d'Hermès.
Mais nous sommes dans les Highlands et il s'agit d'un clan mineur...
 

Watson est né dans le clan mais il n'a pas connu ses parents. Enfant, personne n'a accepté de lui révéler ses origines. Il garde un souvenir confus et douloureux de ses premières années. Mis à l'écart par les autres enfants pour une raison qu'il ignorait alors, il a très vite appris à se servir de ses poings pour se soustraire aux brimades qu'il subissait.
Devant la violence de ses colères, les autres enfants du clan ont jugé préférable de ne plus avoir à faire à lui.
Ceci renforça le caractère solitaire et taciturne de Watson dont le seul loisir était de passer de longues heures à écouter les récits fantastiques de Duncan, le sage du clan, ou à aider Hannah à rechercher les herbes aux vertues curatives dans les forêts.

Alors que Watson était âgé de onze ans, une vieille femme aux cheveux gris et emmêlés vint au clan. Après une longue discussion avec Duncan et une beaucoup plus brève avec le MacDowell, chef du clan, elle vint trouver Watson et lui demanda d'une voix ne tolérant pas de contradiction de faire son balluchon et de la suivre, ce qu'il fit, sans poser une seule question et avec un vague sentiment de soulagement. C'est ainsi que Fionnaghal MacAran, magicienne de l'ordre d'Hermès, maison Ex-Miscellanea (mais fortement imprégnée en secret de la tradition Diedne), prit Watson comme apprenti et lui enseigna les subtilités de l'Art de la Magie dans une modeste masure au sein d'une forêt (au nord du Glen Affric).

A la mort de Fionnaghal, Watson suivit les conseils posthumes de sa maîtresse et entreprit un long voyage jusqu'en France pour parfaire son éducation de mage dans le covenant de Sedatis. C'est au hasard des rencontres entre magiciens, dans son covenant et lors d'un tribunal, qu'il fit la connaissance de Ceridwen, Maldonuich, Harald et Celestophane. Il découvrit ainsi d'autres personnes tentées comme lui par la fantastique aventure de fonder leur propre covenant.

Watson n'est pas très grand mais puissamment bâti. Il a su conserver l'apparence farouche du Highlander et, son Don n'étant que très peu décelable, il pourrait très bien passer pour un guerrier écossais équipé d'une épée bâtarde... jusqu'à ce qu'il se mette à déchaîner la force brutale de sa magie d'élémentaliste.

Watson est probablement le mage le mieux accepté par les MacDowell, et ce pour trois raisons : il appartient au clan, il est le moins étrange de tous les mages mais surtout, il a accepté d'épouser l'insupportable fille du chef (conçue hors du lit conjugal) que tout le monde désespérait de voir mariée un jour. Ce mariage diplomatique a certes facilité l'intégration des mages au sein du clan mais va causer de nombreux soucis à Watson...
 

De long cheveux emmêlés au sein desquels des brindilles sont retenues prisonnières, une vague robe qui fut jadis blanche, tel est l'aspect de ce mage d'origine écossaise. Rajoutez à cela un intérêt marqué pour les plantes et vous pouvez vous demander si vous n'êtes pas en train de regarder le spectre d'un druide tout droit issu de la maison Diedne. Il n'en est rien mais le doute effleure bon nombre d'esprits parmi les mages du Tribunal d'Ecosse.

Il est clair que Maldonuich met en général les gens mal à l'aise. Mais cette sympathique fête qu'il organise aux solstices semble avoir un impact très positif sur les cultures et l'élevage des moutons n'a jamais été aussi prospère. Alors finalement, Maldonuich bénéficie d'un élan de sympathie de la part du clan MacDowell.

Maldonuich fut le principal artisan de l'arrangement avec la Dame Blanche (Rowane), la féerique de la nuit qui permit aux mages de s'installer sur la colline. Il lui rend régulièrement visite et les autres se demandent à quel point il peut être influencé par elle.

Maldonuich s'intéresse beaucoup aux anciens cultes celtes (Cernunnos, Gaïa, etc...).
Maldonuich souhaite faire pousser un gigantesque chêne spécial (avec une conscience) dans l'enceinte du Covenant afin d'installer ses appartement et son laboratoire à l'intérieur de son tronc. Pour ceci, il passera du temps, dans les saisons à venir, à inventer un sortilège pour créer cet arbre (The Eternal Sentient Oak, Creo Herbam, requisite : Mentem, niveau 30).
D'autres membres du Covenant sont moyennement emballés par ce projet...
 

Cette montagne de muscles d'origine saxonne a de quoi terroriser les plus valeureux. Mais dites-vous que ce n'est rien à côté de la frayeur que vous éprouverez si vous le croisez sous sa forme d'ours ! De l'ours, Harald a aussi hérité son caractère.

Tristement célèbre dans le clan pour avoir malmené l'un de ses membres sous le coup de la colère, les gens ont tendance à l'éviter. Il est craint et ça ne semble pas le déranger outre mesure.
Harald est pourtant un bon vivant qui ne crache pas sur le whisky à l'occasion. Son pêché mignon reste le miel, évidemment.

C'est surtout grace à lui que nous entretenons actuellement de bonnes relations avec le Covenant Bjornaer de Leanachan Forest.
 

Son père était un barde d'Irlande, sa mère chantait sur les routes de Provence ; avec de tels parents, Ceridwen vécut sa petite enfance sur les routes, une petite fille blonde, mignonne, dont le regard clair et grave mettait les badauds vaguement mal à l'aise.
De cette période, Ceridwen garde un souvenir assez flou mais heureux, bercé par les chansons gaéliques de son père ; elle se souvient des costumes brillants des baladins, des odeurs profuses et incroyables des marchés, quand ils se joignaient à un spectacle en plein air. Elle se souvient d'un haut château orné de tours, aux remparts dévorés de vigne vierge, et de fleurs sauvages dont le parfum faisait défaillir ; d'un grand âtre aux flammes grondantes, auquel faisait écho le sourd grognement des dogues... images kaléidoscopiques de la petite enfance, sans réelle association de temps ou de lieu.

Son don se révéla assez tôt, sous la forme de poltergeists incontrôlés, qui apparaissaient au cours de cauchemars. Ses parents, inquiets, prirent l'habitude de la veiller tour à tour, lui chantant des berceuses afin de calmer son sommeil troublé. Les phénomènes bizarres cessèrent.
Quelques années passèrent, et un jour elle fit un rêve où elle flottait en l'air - rêve banal d'enfant rêvant d'être un nuage ou un oiseau - ... mais ses parents la trouvèrent, toujours endormie, trois bonnes coudées au-dessus de son lit ... ils devinrent très soucieux (on le serait à moins). Ils craignaient que leur étrange rejeton provoque l'inimitié du clergé et des dévots, déjà suspicieux à leur encontre. En foi de quoi, ils la firent désormais voyager en cachette, et lui enjoignirent de rester dans la charrette lorsqu'ils donnaient un spectacle.
De fait, le Don s'affirmait, et Ceridwen découvrit qu'elle pouvait flotter comme un ballon dans l'air.
Une fois, ils furent reçus par un petit seigneur qui se targuait d'avoir l'oreille musicienne, et qui avait pour la soirée un hôte inhabituel : Nexus, voyageant incognito pour le compte de Tremere, en train de faire du repérage dans la région. L'illustre magus, monté sur les remparts pour profiter de l'air tiède de ce soir de mai, entendit, de la carriole des baladins, une voix enfantine chantant maladroitement une ballade populaire. Intrigué, il se rapprocha, et croisa le regard d'une gamine de sept ou huit ans, qui s'interrompit, l'air effrayé, en voyant ce grand escogriffe gauche au regard pénétrant s'approcher de la carriole. Nexus, lui, éprouva le petit choc familier qui lui signalait qu'il se trouvait en présence du Don.
Le soir même, il discuta avec les baladins et parvint à les convaincre de lui confier l'enfant. Les parents de Ceridwen, intimidés mais aussi obscurément soulagés, la laissèrent partir avec l'étrange personnage qui avait promis de se charger de son éducation, contre une somme coquette et la promesse qu'ils auraient de ses nouvelles une fois l'an (nouvelle qui parvint, effectivement, sous forme d'une vision pendant les premières années).

Nexus était, initialement, un des magi de Coeris, (maison mère de Tremere), mais assurément l'un de ceux qui voyagent le plus.
Devenu un spécialiste du déplacement, il avait entrepris de cartographier l'Europe.
Il a fondé, en compagnie de deux autres magi de Tremere un covenant en Normandie, Barentin, où se trouve son laboratoire. En effet Coeris est trop excentré par rapport aux Tribunaux les plus actifs, et les deux autres magi étaient puissamment attirés par la politique, tant hermétique que locale.
C'est à Barentin que Ceridwen fit son apprentissage, dans les bonnes traditions de Tremere : goût de la stratégie, discipline, méthode, rigueur... et devint une magicienne accomplie sous l'égide de Nexus, adoptant complètement ses vues et ses méthodes :
1) Efficacité : une magie efficace doit être sûre et ne pas fatiguer.
2) Prudence : sélectionner et protéger les lieux de départ et d'arrivée
    Rester à l'écart des conflits.
3) Méthode : cartographie systématique et stratégique des régions.
4) Privilégier l'information, notamment politique : se tenir informé au mieux de tout mouvement local et hermétique
    Tenir la maison Tremere au courant.

Ayant été victime d'un attentat l'handicapant gravement, Nexus préféra éloigner Ceridwen pour la protéger. Motivée par une vague nostalgie venant de ses souvenirs d'enfance et l'espoir muet de revoir ses parents naturels, qu'elle n'avait pas revus depuis l'âge de quinze ans, Ceridwen choisit de rejoindre le covenant de printemps Caer Dwyn en Irlande. Elle eut ainsi l'occasion de commencer à cartographier la région et d'inventorier les nombreuses ressources en vis.

Mais une nuit, le Covenant fut envahi et dévasté par des démons. Ceridwen réussit à prendre la fuite. Elle conserve des traces de cette épreuve sous la forme d'une malédiction dont elle subit encore le poids, littéralement parlant. Le poids de ses péchés (orgueil considérable, mépris des mortels, culpabilité ressentie d'avoir - croit-elle - abandonné son maître à ses ennemis...) la tire vers le bas, vers cet enfer qu'un démon goguenard lui a promis. Par contre, elle a découvert un réconfort inattendu dans la foi, alors qu'elle était modérément pratiquante, et touche souvent, comme une protection, le crucifix qu'elle a au cou, avant de jeter un sort. Néanmoins elle reste fidèle à sa mission, à son parens, et à Tremere.

C'est à Sedatis, en Provence, qu'elle poursuivra ses études de Mage, faisant ainsi la connaissance de Watson, avant de décider d'accompagner ce dernier en Ecosse, quelques années plus tard.

Elle a le port et le caractère parfois méprisant d'une femme de haute naissance. A première vue, elle n'a aucun atome crochu avec le reste des magiciens mais tous la respectent pour son efficacité et son sens de l'organisation. Même si, en apparence, tous ses Sodalis dénigrent ses manières affectées et son sens poussé du respect des lois de l'Ordre, tous savent sans vouloir le reconnaître que, sans elle, le covenant sombrerait très vite dans la désorganisation la plus totale.
Fidèle à la mission de son parens, Ceridwen s'est évidemment mise à cartographier l'Ecosse, prélevant et classant dans ses multiples poches les petits échantillons de terre qu'elle utilise pour ses déplacements.

Les membres du clan ont très vite fini par ignorer totalement cette femme qui ne sait pas rester à sa place et qui voudrait visiblement diriger tout le monde. Elle leur rend bien en les ignorant superbement. Son seul point positif, à leurs yeux, est qu'elle semble très croyante, et vient assez régulièrement à l'office dans la petite chapelle du village, au bord du Loch.
 

Cet étrange et sombre personnage, qui a la détestable habitude de converser avec le crâne de son défunt maître, est inquiétant, même pour les autres magi de Dundonnell. Son rire sinistre qui tombe toujours mal à propos fait froid dans le dos. Mais le talent dont il sait faire preuve pour raisonner (ou éliminer si besoin est) les fantômes qui rôdent sur la colline Meall an t-Sithe est toujours fort appréciable pour le Covenant. Celestophane passe beaucoup de temps avec le puissant fantôme d'Harold le Borgne.

Les membres du clan préfèrent ne pas le voir mais de toute façon, il quitte rarement la grotte qu'il s'est aménagée (façon intérieur du vaisseau des Aliens) dans les profondeurs de la colline sous le covenant.
 

Accueillie dans le covenant environ 6 ans après sa création (en1204), Pizminkell est une femme entre deux âges à l'aspect dérangeant à cause des tatouages qui ornent son visage et ses mains. Véritable rat de bibliothèque, elle oeuvre beaucoup pour améliorer celle du covenant, même si ses Sodalis ne comprennent pas toujours quelle est la logique de son classement. Le plus dérangeant est le visage translucide de son maître qui apparaît en de rares occasions à côté d'elle pour lui dire un fragment d'énigme.

Son étrangeté lui occasionne beaucoup de problèmes relationnels avec les membres du clan. On a eu énormément de mal à convaincre les enfants de ne pas lui jeter des pierres dès qu'ils la croisent...
 


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