Marc A. Huyghens au Trianon, Paris, 26/11/2003 (1ère partie Dominique A)

     
Texte  
 

Les tournées solo semblent être décidément dans l'air du temps : après Joseph Arthur, parti avant lui illuminer de ses complaintes torturées les salles toutes ouies de l'hexagone, le nantais Dominique a reprend l'audacieuse formule et la pousse vers des hauteurs insoupçonnées.

Le chanteur de Venus, Marc Huyghens, sans doute venu se rôder en prévision des joutes prochaines des Transmusicales rennaises, où son groupe s'installe en résidence trois jours durant, offre en ouverture, lui aussi en solo, bien plus que se que l'on attend habituellement d'une première partie.

Il émerveille littéralement, que ce soit par le biais de titres de son famboyant répertoire, ou d'improbables reprises piochées dans une discothèque que l'on devine fort éclectique.

Sous des arrangements dépouillés, manipulant mandoline ou banjo aux incomparables sonorités, il captive très vite le large auditoire rassemblé sous les ors du magnifique écrin du Trianon, au charme délicieusement suranné.

Il transforme ainsi le pourtant exaspérant " Sweet dreams ", que les improbables programmateurs-marketeurs de la bande FM matraquent à longueur de journée sur les ondes, en une évanescente comptine, petite sœur de «I see a darkness » de Will Oldham, sur laquelle il enchaîne sans sourciller.

Finissant son set sur un des meilleurs titres de « Welcome to the Modern dance hall », opus qui fit se révéler Venus en France, Marc Huyghens regagne les coulisses sous des applaudissements nourris et ce n'est que justice.

[...]

Jérôme Crépieux

 
  Notes  
 
L'article original sur le site de Babelrock, avec le compte-rendu du concert de Dominique A.
 
You won't tell me, I know it's hard
To keep your dream alive
Royalsucker
 
 
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