Vous allez vite comprendre pourquoi je ne fais que très
rarement des chroniques CD's. Mais je tenais à chroniquer
l'album "live" de Venus car en tant que personne
qui s'interesse à ce qui se fait en Belgique, passer
à côté sans s'y attarder serait une
énorme erreur. Et pour ceux qui ne l'auraient pas
encore remarqué, la qualité n'est pas un privilège
flamand ou américain ! Bon, on recommence. Venus,
groupe belge basé actuellement à Bruxelles
ayant été signé en Italie (Sonica Factory),
étant sous licence en Belgique par ceux qui leurs
ont fait confiance à leurs débuts (62 TV).
Une demo enregistrée en 97 suivit d'un petit concert
dans la café du Botanique pendant les Nuits Botanique
(si je me souviens bien). Le maxi Royal Sucker sort. Venus
montre sa tête. Puis c'est l'album qui sort. On commence
à voir le corps. Puis ils ont fait des tonnes de
concerts (trop selon moi). On découvre l'âme
de Venus. "The Man Who Was Already Dead" a été
enregistré lors des Nuits Botanique 2000, où
Venus est accompagné pour un soir d'un orchestre
de 18 instruments. Rien à ne redire sur le concert,
rien à redire sur le son, rien à redire sur
la pochette de l'album, rien à redire sur tout le
travail fourni par le groupe et ceux qui les entourent.
Pas une seule chanson à jeter. Chacune se savoure
avec la lumière tamisée et un verre sur le
coin de la table sans se poser de questions. 50 minutes
d'émotions, de punk acoustique, de pop orchestrale
(ca veut rien dire mais ca fait chic) et surtout de bonheur
et de vie (là ca devient pompant). Et alors ? T'attends
que je t'offre ce qui est peut-être l'album belge
de l'année ? Tu rêves !
Alex