Chronique "The man who was already dead" (Webzine Nameless, décembre 2000)
     
Texte  
 

Vous allez vite comprendre pourquoi je ne fais que très rarement des chroniques CD's. Mais je tenais à chroniquer l'album "live" de Venus car en tant que personne qui s'interesse à ce qui se fait en Belgique, passer à côté sans s'y attarder serait une énorme erreur. Et pour ceux qui ne l'auraient pas encore remarqué, la qualité n'est pas un privilège flamand ou américain ! Bon, on recommence. Venus, groupe belge basé actuellement à Bruxelles ayant été signé en Italie (Sonica Factory), étant sous licence en Belgique par ceux qui leurs ont fait confiance à leurs débuts (62 TV). Une demo enregistrée en 97 suivit d'un petit concert dans la café du Botanique pendant les Nuits Botanique (si je me souviens bien). Le maxi Royal Sucker sort. Venus montre sa tête. Puis c'est l'album qui sort. On commence à voir le corps. Puis ils ont fait des tonnes de concerts (trop selon moi). On découvre l'âme de Venus. "The Man Who Was Already Dead" a été enregistré lors des Nuits Botanique 2000, où Venus est accompagné pour un soir d'un orchestre de 18 instruments. Rien à ne redire sur le concert, rien à redire sur le son, rien à redire sur la pochette de l'album, rien à redire sur tout le travail fourni par le groupe et ceux qui les entourent. Pas une seule chanson à jeter. Chacune se savoure avec la lumière tamisée et un verre sur le coin de la table sans se poser de questions. 50 minutes d'émotions, de punk acoustique, de pop orchestrale (ca veut rien dire mais ca fait chic) et surtout de bonheur et de vie (là ca devient pompant). Et alors ? T'attends que je t'offre ce qui est peut-être l'album belge de l'année ? Tu rêves !

Alex

 
  Notes  
 
Retrouvez l'article original dans le webzine nameless.
 
You won't tell me, I know it's hard
To keep your dream alive
Royalsucker
 
 
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