The Tours :
 
  Monty, Antwerpen (B), 30/04/2003  
 
  1. Happiness
  2. Asia
  3. Wanda Wultz
  4. Perfect Lover
  5. Daystar
  6. Navajo Dream
  7. A night with an angel
  8. Million Miles Away
  9. In a long moan
  10. Beautiful days
  11. She's so disco
  12. Kallenovsky
    [encore #1]
  13. Royalsucker
  14. Don't say you need love
 
  Ticket  
 

 

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  Review  
 

Début de soirée pluvieuse, arrivée dans une salle étrange, très spacieuse (capacité de 300, 400 personnes ?), munie d’une scène presque aussi vaste que la salle elle-même. Tellement grande que l’absence de lumière en dehors du lieu où se situe le groupe, suffit à jeter le reste de la scène dans l’obscurité.
Une salle bien conçue, en pente (comme au cinoche) de manière à ce que, en cas d’affluence, ceux derrière n’aient pas pour seule vue le crâne dégarni des spectateurs de devant. Une bonne idée… bien inutile en ce 30 avril : la salle est vide.. je compte … 43, 46 personne.. dont de la famille, des amis du groupe… effectivement Venus semble ne pas beaucoup vendre dans le nord du pays !

A ce stade-ci, on ne s’en plaint pas : de la place pour s’asseoir par terre (voire même se coucher, se rouler, dessiner une fresque…), durant la première partie – dont le nom m’échappe aujourd’hui.

Première partie terminée, les lumières révèlent toute l’étendue de la scène (plutôt destinée au théâtre et à la danse je pense), le groupe lui-même vient mettre la dernière touche à l’installation de ses instruments et de son matériel. Bref, impression de retour en arrière, d’avoir affaire à un « petit groupe » humble, voyageant en minibus, de salle vide en salle vide.

Le concert commence. Impression confirmée, le groupe semble devoir convaincre plus encore, certaines chansons sont jouées avec plus de "violence", il y a là quelque chose à (con)vaincre. Et sur la longueur, la prestation produit en effet fort différent de celle offerte aux Halles, quelques jours plus tôt : pas de chorale, pas de public conquis d’avance, pas de décor [ mais de toute façon, même s’ils le revendiquent (moins aujourd’hui ?) haut et fort, je n’ai personnellement jamais vraiment bien perçu le rôle et l’apport réel de la scénographie chez Venus… ) ] .. bref, moins de complicité !!

Marc Huygens gratifie la salle de quelques « dank uw well » (merci, en Néerlandais) semi amusé, semi gêné, qui tombent comme des petits oasis de parole. Pierre Jacqmin et Christian Scheurs sont égaux à eux même. Peut être juste un peu moins de « passion ». Mais juste un peu alors.

Finalement, un concert surprenant, assez surréaliste créant une impression étrange, partagée entre ravissement due à la prestation (tout de même toujours aussi efficace), et malaise liée aux circonstances : spectateur privilégié [vu le nombre, on aurait pu faire ça dans leur garage ;-) ], frustré de ne pas savoir applaudir plus fort…
Un rappel arraché à la force des mains. Un seul. Le groupe s’excuse, un second groupe va jouer dans la salle du bar. Une petite scène conviviale, à côté du bar, où un groupe (avec contrebasse aussi) faire le bonheur de quelques amis. Et là, une évidence : Venus aurait dû jouer là !

Yannig

 
  Notes  
 

Thanks to Yannig

 
You won't tell me, I know it's hard
To keep your dream alive
Royalsucker
 
 
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