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Bilan dynamique
Bilan
énergétique
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CONCLUSION :
Ainsi, nous avons
appris que le vol en planeur mettait en jeu des
phénomènes physiques et des relations
mathématiques relativement complexes. On
pourrait d’ailleurs approfondir beaucoup plus ce sujet mais nous
avons essayé
de ne pas rentrer dans des détails trop compliqués pour
notre niveau, ce qui
aurait été moins attrayant. Dès lors, s’il
fallait simplifier au maximum le
mécanisme du vol à voile, il faudrait expliquer deux
phénomènes indispensables :
comment un planeur reste-t-il en l’air et comment se
déplace-t-il ?
- Dans un premier
temps, un planeur arrive à se maintenir en
sustentation en générant une force compensant exactement
son poids : c’est
la portance. Celle-ci est créé, selon
l’explication populaire, en
exploitant le « principe des temps de transitions
égaux » de
Bernoulli. Mais on a démontré que ce principe pouvait
être remis en
cause ; et les lois de Newton permettent une compréhension
plus véridique
du mécanisme. Dans tous les cas, on aboutit au fait que le
planeur reste en
l’air puisqu’il existe une dépression
au-dessus des ailes (à l’extrados),
et une surpression en dessous (à l’intrados).
- En second lieu, une
fois le principe de sustentation (propre à tous
les avions) appréhendé, on peut s’interroger sur ce
qui fait avancer le
planeur. En effet, génération de portance signifie vent
relatif, mais vent
relatif signifie mouvement de l’appareil. Et c’est ici
qu’intervient la
spécificité des planeurs, « engins volants non
motorisés ». En fait,
l’astuce est de pencher le nez de celui-ci vers l’avant.
Dans cette position,
le système {planeur} est pseudo isolé est il
conserve donc sa vitesse
initiale donnée par un avion remorqueur… En
l’interprétant par un bilan
énergétique, la portance et la traînée
consomment l’énergie dont elles ont
besoin dans l’énergie potentielle de pesanteur,
ce qui induit la perte
d’altitude. Seul cette position permet un vol de planeur
stabilisé comme nous
l’avons prouvé en admettant la solution absurde d’un
vol horizontal.
- Et enfin, dernier
point important, le vol à voile commence
véritablement
lorsqu’un planeur peut voler sur de longues distances. Or il
descend toujours à
taux fixe. Pour reprendre de l’altitude, un tel appareil peut
utiliser des ascendances
(thermiques ou orographiques) en utilisant le principe que
l’air monte plus
vite que lui ne chute, sur ces zones précises.
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