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Points de vue, idées de vie.

Chapitre 2


Pour un destinataire unique, grand amour ou passion fidèle, jusqu'à demain ou jusqu'au lit éternel, le coeur s'applique dans ces battements pour ne pas dériver sur un fleuve inconnu ou trop connu. Plus sûrement oublié.
Les mains tremblent, trahissant le sentiment d'émotion fulgurant qui s'incruste subitement. Sublimes traîtresses !
Nous avons tous à un moment de notre vie vécu cela, n'est ce pas ? Réalité ! Vous n'avez pas oublié pareils instants ? Comme je vous comprends ! Ce serait une insulte à l'amour que d'oublier de telles émotions vécues.

Mais revenons à mon destinataire, si vous le voulez bien.
Avec quelques mots il envahit les pensées, inondant les veines d'un trouble soulageant, apaisant, grisant.
Il donne une sensation de bien être qui procure l'envie suprême de vivre sans mise en scène. D'être pour soi-même.
D'inscrire dans ce monde sa propre empreinte et faire enfin ici bas ce que nous aimons sans être en retard sur le chemin de notre vie.
Il nous faut rattraper le temps. Vite. Enjamber les embûches. Passer outre.
C'est si bon même si c'est l'effet d'un instant.

Vous êtes toujours là ? Ne me quittez pas. Suivez-moi encore. Nous pouvons nous entendre, j'en suis sure. Entre écriture et lecture. Compréhension. Appréhension aussi.
J'ai aussi mes périodes où l'amour joue avec moi à celui qui sera le plus fort. Et la vie, dans ces cas là, fait de moi un pantin sans soleil. Sans lumière.

Si mes mots vous dérangent alors je ne vous parlerais pas de mes maux. Ces douleurs du fond du coeur qui bouillonnent et qui crépitent sans vraiment savoir comment, mais tout en sachant pourquoi.

Eh oui, chers amis ! Tout le monde ne connaît pas ces douleurs brûlantes. Ces dérangements intérieurs.
Ceux qui vous font voir et croire à tant de sentiments contradictoires.
Et si je vous les racontais, là. Tout de suite. Vous en auriez subitement peur. Peur peut être au point de ne plus vouloir aimer. Peur au point de ne plus oser espérer, désirer. Peur au point de vendre votre âme au diable pour conserver un peu de chaleur tant le froid peut être insupportable et irréel. N'existant que dans ces instants là.
Alors je garderais pour moi ces maux qui torturent les chairs du coeur.
Ces maux, croyez bien qu'ils ne me font plus peur depuis bien longtemps.
Mais, souffrir, c'est différent, ce n'est pas de la peur. C'est autre chose, si ardu à expliquer. Là le rodage ne se fait pas. Sans doute ne se fera-t-il
jamais. Sans doute.
Donc je me tairais ici, car je ne vous ferais pas un roman rose sur la vie. Cela ne me plairait pas de vous jouer la comédie et vous ne l'accepteriez pas non plus. Vous auriez amplement raison. Je sais bien que vous êtes loin de cette naïveté que seul possèdent les enfants encore protégés par l'innocence de l'enfance.
Je n'ai plus peur de souffrir car malgré tout rien n'est plus beau que d'aimer. Rien n'est plus beau qu'un coeur gonflé d'amour. Rien n'est plus beau que lorsque l'amour est sincère même si la douleur en fait le plus souvent son éclatante conclusion. Fatalité ? Non, je ne crois pas.
Quoi qu'il en soit, je suis et serais toujours une naufragée de l'amour dans l'attente d'un sauveur solide.
Cavalier sans armure. Gentilhomme charmant et charmeur. Aimant et solitaire. Solidaire autant que je peux l'être.
Gentleman attentionné sans m'étouffer. Il pourrait être parfois gamin, parfois vieillard. Enfant et adulte.
Un mélange bien dosé pour un bonheur reposé.
Mon âme de troubadour cherche le "toujours" comme vous peut-être, sans pourquoi, ni comment, sans savoir vraiment. C'est l'amour pourtant qui me fait être moi à part entière. Vous aussi? Voilà qui me rassure.
Je parle pour vous, je réponds à votre place. Soit ! Je vous imagine tel que je vous espère.

Mon coeur pleure de l'intérieur ses larmes de sang, celles d'ailleurs.
J'ai peur du noir de la vie, du rose de l'amour, du bleu du bonheur. Pourtant c'est ce que je recherche.
J'ai peur sans lui dans mon infini, pourtant c'est lui, l'amour, qui me fuit.
Mon ciel s'est brisé un jour. Peut-être l'a-t-il toujours été. Un éclair mal placé. Un rayon de soleil oublié.
Mon prince est en route. J'aime à le croire. Tous les chemins le mèneront à mon coeur.
Il recollera les morceaux de ma vie avec sa patience et son amour. Sans le savoir, il m'offrira le jour.
Il fera de mon coeur délavé la plus belle des toiles de maître de tous les temps. Aux couleurs inconnues, qui rimeront aisément avec bonheur sans violence, tout en douceur. Où le noir sera à jamais banni !
Utopie, me direz-vous ! Allons savoir ce que nous réserve nos lendemains !
Souhaitez-le-moi au moins. Un peu de charité pour les coeurs tristes. Merci.
Mais, le temps ralenti. Il fait le ricochet, rebondissant sur la route de nos destins.

Le temps ! Il s'attache souvent à me désorienter sans culpabiliser.
Soleil noir, soleil jaune, soleil rouge, j'ai perdu le sens de sa couleur, de sa chaleur. La brûlure de cette chaleur s'est transformée en une gelée persistante.
Le temps est long. D'une longueur infinie qui n'en fini pas. Comme s'il s'arrêtait alors que nous voudrions tant qu'il court vite, plus vite encore, plus vite que jamais. Comme un fou ! Majestueux dans son élan. Détestable dans son inertie.
Vous connaissez cette impression ! Qui ne la connaît pas ! Elle est plus généralement désagréable qu'agréable.
Quand nous le souhaitons rapide, nous pourrions croire qu'il stagne. Quand nous souhaitons qu'il ralentisse, nous ne le voyons pas passer. Le traître !
Eh bien aujourd'hui, il ralentit et il m'agace! Pas vous ? Il fait des noeuds avec mes nerfs.
Il joue au tricotin. Il s'amuse de nos émotions, de notre impatience.

Il y a une odeur que j'aimerais sentir de près, plus près, très près. Mais si le temps persiste à tourner au ralenti, il est certain que je ne la sentirais pas. Et peut-être jamais, tant il peut prendre des allures d'infini.
D'infini long et éternel. Normal n'est ce pas puisque c'est cela l'infini, long et éternel.
De pensées en pensées l'espoir surgit, l'amour peut-être aussi.
Un début d'amour pour ce teint. De passion pour ces yeux, cette bouche douceur. D'admiration pour ce visage au charme évident, attirant, renversant, violent. L'humeur de la patience devient sensible.
Les mots sur le papier ne peuvent pas montrer, expliquer le sentiment dans sa réalité. Je vais tenter tout même de vous l'exposer.
Mon coeur remue dans tous les sens, bondit de long en large, de haut en bas comme s'il voulait s'extraire de sa prison humaine, trop humaine, pour respirer de nouveau.
Respirer l'envie, le désir, l'illusion, le rêve, la nuit, le jour, les étés, les hivers, le bois, les fleurs, le soleil...l'amour.
Le pourquoi, le comment, le vrai sans mensonge, le bonheur encore une fois, même si cela devait être la dernière.
Voudra-t-il remplacer mes incertitudes par une réalité vraie ?
Vous ne savez pas ? Je vous rassure moi non plus.
Me laissera-t-il atteindre les secrets de son coeur ?
Vous en doutez ? Moi aussi !
Sans le chercher, ni même le savoir, son visage s'est imposé à mes pensées. Se calquant sur toutes les toiles de fond.
Le temps n'avance toujours pas. Il se traîne de sa plus longue lenteur. Celle où les minutes se comptent en heures. Celles où la vie nous tourne le dos, où les désirs nous évitent soigneusement, où les sourires deviennent laborieux.
Et ce visage, ce sourire qui n'en fini pas de sourire. Et de me plaire. Partout il est. Partout je le vois, sublime. Je ne m'en lasse pas. Même les yeux fermés, il se montre.
Pensez-vous que c'est de l'amour ça ? Etes-vous assez connaisseur pour me le dire ?
Bref, qu'importe, ce sourire n'est pas à moi. Pas pour moi. Pas encore. Un jour...ou jamais.
Quoique ! Allons savoir !
Les réserves de surprises que possède la vie et même l'amour sont infiniment grandes et profondes. Sans limitation dans le temps, (le revoilà celui-là. Il ne court toujours pas, il semble même s'être arrêté, le feignant, tellement l'espace est vide), on ne sait jamais ce que l'on va pouvoir y puiser.
Plaisir ou déplaisir. Bonheur ou malheur. Joie ou tristesse. Tendresse ou cruauté. Passion ou haine. Colère ou calme.
La liste peut être immense et dangereuse. Je préfère ne penser qu'au bien et ignorer le reste même si souvent c'est ce reste qui est réalité.
Je pense que vous feriez comme moi ! On est bien d'accord !
Mes pensées s'enfuient, je ne les retiens pas, je n'en ai pas envie. Elles s'envolent sur un terrain incertain. Je les laisse aller à leur gré. C'est mieux. Je me sens mieux.
Il me faut continuer, persévérer pour conserver l'espoir si fragile parfois. Celui-ci doit être alimenté en permanence pour qu'il ne se perde pas dans des méandres infranchissables, insurmontables. Des méandres que je connais trop bien.
Le monde se défigure avec le temps qui passe. L'amour est une sculpture du passé qui s'efface. Les souvenirs remplaceront les lectures de nos vieux jours.
Nous en aurons autant d'émotions qu'en touchant une vieille reliure du bout des doigts.
Mais pour l'heure, se sont mes pensées qui remplacent mes lectures.
Ma concentration est menacée. Je ne vis plus ce que je lis. Je vis ce que m'offre mon esprit. Diversification de la pensée. Dispersion de l'esprit.

Le silence s'invite sans s'excuser, prenant son temps pour s'installer. Sans se demander s'il a été convié, sans se soucier de ce qu'il va provoquer.
Puis, prié de demeurer, il s'en va, sans se retourner. Sans regarder. Inconscient du malaise qu'il a causé.
Le ciel peut bien attendre. Moi je me fais bien patience dans l'espoir et le silence à guetter la fin de ses absences. Je me fais bien romance de ses trop courtes présences.
Ce temps qui n'en fini pas de me faire attendre, qui me tiraille de tous côtés et me montre combien sa lenteur peut devenir tortueuse, douloureuse et cruelle.
Le ciel me trompe de ses couleurs grisâtres, tenant la main au temps pour me dire...
Quoi ! Que j'ai le temps d'attendre ? Le temps d'apprendre, de connaître, de voir, de savoir, de vivre, d'aimer malgré l'infini de l'attente impatiente.
Le temps ne me dit rien, sinon que d'attendre.
-"Tout vient à point..."
-"Patience est mère de..." et rien d'autre.
Comme si savoir cela suffisait à faire patienter un être dans un infini extensible.
L'épreuve est difficile lorsque la contribution du coeur est appelée, malmenée, lacérée, affolée, révoltée, gaie puis déçue, désolée pour un instant avant la remontée vers l'espoir. Parce que remontée, il y aura forcément.
Le coeur se fatigue et pleure dans son intérieur trop étroit, obscure, dans un silence effrayant et vulnérable.
Mais, il aime, veut aimer encore, encore et toujours. Et il aimera. Toujours plus fort.
Il sait souffrir dans le silence le plus absolu. Sans montrer, sans dire, sans faire. Il a appris, vite, très vite, trop vite finalement. Il n'a plus de surprise.
Il aime malgré tout, malgré lui, malgré moi. Malgré le temps (encore lui), la vie, l'amour, l'injustice, l'espoir, le désespoir, les illusions, les désillusions, l'envie, le désir, la peur.
Et au milieu de tout cela, il a besoin de vivre. De rire. De chanter. De crier. D'espérer. D'aimer. D'adorer. De respirer. De voler au son du coeur de l'autre. De danser au même rythme. D'espérer dans le même sens. De voir les mêmes couleurs.
L'amour mystère le rend curieux, heureux, chaleureux, joyeux parfois, souvent malheureux aussi...après.
Cet après qui désole.

Les choses se modifient. Le temps entame son évolution.
Le cours de ma vie prend un nouveau tournant. Un autre sens. Un autre bonheur... ? Comme si je n'attendais que cela de la vie.
Ce visage est presque à ma portée. L'attente impatiente devient subitement effrayante. Le point d'arrivée est à présent à portée de ma vue. De ma main. De ma vie. Le rêve se métamorphose en une réalité qui s'impose.
La peur se partage mon territoire avec l'impatience dans une utopie possible qui s'approche de cette réalité, la transforme.
L'admiration pour lui devient plus profonde. Plus évidente sans exagération.
Dans l'ignorance la plus totale, il commence à faire les couleurs de mon univers sur la palette de ma vie que je lui donne, en y incorporant des teintes qui n'y existaient pas.
Il peint peu à peu, dans une tranquillité incroyable, la toile de mes jours malgré la peur, l'angoisse, l'impatience, le désir qui me hantent et me bousculent.
L'amour s'installe, là, doucement, tendrement, fiévreusement, silencieusement.
L'amour ! Ah celui là ! Lorsqu'il nous percute de plein fouet alors que plus rien ne nous permettait d'y croire encore !
Quand il nous tient par le bout du coeur pour nous faire tourbillonner dans les airs, tout virevolte autour de nous.
Vous aussi vous devez connaître ce passage de la vie. Passage inévitable. Nous y avons tous droit un jour. Un jour ou l'autre. Tôt ou tard. L'amour ! Lui, qui ne nous prévient pas. Sans clairon, il nous emporte et décide de tout. Pas de palabres inutiles.
Les décisions lui appartiennent. Il est notre maître. Il nous fait tournoyer comme les girouettes aux sommets des clochers. Il nous fait rêver si fort, voler mieux qu'un oiseau, chanter mieux qu'un ténor, désirer sans réserve, espérer sans effort. Croire à l'impossible.

Il ne nous laisse plus que le droit d'aimer tendrement, passionnément, parfois follement.






Bump sauteur==>>

Dernière mise à jour : Vendredi 29 Octobre 2010

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