1er MAI | |||||||||||
Le 1er mai, à Neufchâteau, dans les Vosges, le général
commandant les troupes russes en France préside une
revue de ses troupes quand, derrière lui, fleurissent
des calicots improvisés ; sur l'un d'eux un seul mot : "LIBERTÉ". Le ministère de l'intérieur s'inquiète alors sérieusement de l'éventuelle influence de cette effervescence sur les troupes françaises. L'état-major, en première analyse, attribue les causes des mutineries françaises aux événements de février à Petrograd. Dès lors, il devient urgent d'envoyer ces deux brigades russes, qui s'émancipent, en "un lieu éloigné du front, des populations et des exilés politiques russes de Paris". |
Quelques jours plus tard, conformément aux décisions du soviet de Petrograd, une première réunion des comités de soldats de la 1re brigade est organisée. |
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C'est dans la salle de conseil municipal de la mairie de Bourmont (Haute-Marne) qu'à parité et à égalité les hommes siègent avec leurs officiers. | |||||||||||
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