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1er MAI  
Le 1er mai, à Neufchâteau, dans les Vosges, le général commandant les troupes russes en France préside une revue de ses troupes quand, derrière lui, fleurissent des calicots improvisés ; sur l'un d'eux un seul mot : "LIBERTÉ".
Un défilé "révolutionnaire"
Le ministère de l'intérieur s'inquiète alors sérieusement de l'éventuelle influence de cette effervescence sur les troupes françaises. L'état-major, en première analyse, attribue les causes des mutineries françaises aux événements de février à Petrograd. Dès lors, il devient urgent d'envoyer ces deux brigades russes, qui s'émancipent, en "un lieu éloigné du front, des populations et des exilés politiques russes de Paris".

Quelques jours plus tard, conformément aux décisions du soviet de Petrograd, une première réunion des comités de soldats de la 1re brigade est organisée.

les hommes et les officiers assis ensemble!

C'est dans la salle de conseil municipal de la mairie de Bourmont (Haute-Marne) qu'à parité et à égalité les hommes siègent avec leurs officiers.
>la décision
>le voyage
>l'arrivée
>février 17
1er MAI 17
>La Courtine
>été 17
>canonnade
>épilogue

Dans les premiers jours de juin, des prisonniers allemands qui se trouvent au camp de La Courtine en Creuse quittent les lieux. Pour accueillir les soldats russes dans ce camp perdu sur le plateau de Millevaches, " toutes mesures de méfiance ou de coercition préventive sont à éviter soigneusement ". Foch lui même invite ainsi le général commandant la région militaire de Limoges à faire preuve de psychologie envers des troupes alliées " dont l'état moral exige la plus sérieuse attention ". Pour l'état-major, La Courtine n'est alors qu'une étape avant le renvoi de ces troupes en Russie. " Un indispensable retour au pays dont les hommes disent avoir la nostalgie ", signale le général de Castelnau (Commandant le groupe des armées de l'Est).