.................................................................................................................................................................................................
>
Jordi Savall
Jordi
Savall évoque d’abord les quelques vingt concerts, pas plus,
qu’il donne par an, soucieux de ne pas répéter les mêmes
programmes et de faire que chaque exécution garde sa fraîcheur
et échappe à la routine : « je ne pourrais pas, comme
au théâtre, jouer cent cinquante fois de suite la même
chose. » Souci aussi de disperser ces exécutions dans le
temps autant que dans l’espace. Il parle de ces prochains concerts (plus
nombreux en France qu’ailleurs) et attaque le déjeuner.
Souvenirs de ses premiers disques chez Astrée en tant que gambiste,
de ses premières tournées, notamment en Allemagne de l’Est.
On parle ensuite abondamment du succès paradoxal de Tous
les matins du monde de Gérard Corbiau (et du disque réalisé
avec la bande-son). Depardieu-fils et Anne Brochet ont appris à jouer
véritablement !
Ses recherches dans les archives (lecture des originaux mais, de plus en plus,
manipulation de microfilms). Les surprises que cela comporte: la
Messe de Biber (autrefois attribuée
à un italien de Salzbourg) retrouvée et identifiée à
Bruxelles.
Souci de regrouper les découvertes par thèmes, mieux parlants:
peut-être prochainement un disque autour du personnage de Don
Quichotte.
On lui fait évoquer ses débuts: chant et guitare ! L’héritage
écrasant de Pablo Casals: tirer la viole de gambe
du répertoire de violoncelle qui se l’est accaparé. (Ch.
Rosenbaum demande à Jordi Savall s’il joue toujours du jazz sur
son instrument : n’est-il pas le Rinaldo de la gambe ?)
Rencontre,
au Conservatoire, de Montserrat Figueras. L’intérêt
soutenu de Victoria de Los Angeles.
« Je n’ai
jamais fait que ce que j’aime ». Création, de ce fait,
de son propre label : Aliavox.
Savall affirme, en particulier, qu’il n’enregistre que quand il
s’estime prêt à le faire.
On peut tout de même prévoir et se préparer: ainsi 2006
sera-t-il marqué par un disque Mozart intitulé Musiques
de nuit et qui comportera la Plaisanterie musicale…
Autre projet : Lux Femmina : sept portraits de la femme ibérique,
du IXè au XVIIè siècle.
En attendant Jordi Savall est en tournée depuis le
1er Janvier 2006: tous nos vœux, à bientôt et merci pour
ces instants particulièrement chaleureux.
Marcel
Marnat
"Bofinger", Bastille
Retour
haut de page
.................................................................................................................................................
